lundi 30 mai 2011

L’insupportable arrogance du Grand Orient contre l’Église catholique.

Usant du vocabulaire jacobin et laïcard le plus éculé, le Grand Orient de France a lancé ses invectives contre Monseigneur Vingt-Trois traité notamment « d’obscurantiste » pour avoir exprimé avec raison combien le nouveau projet de loi sur la bioéthique pouvait entraîner, s’il était adopté, un « recul de civilisation ».
Avec ce projet eugéniste la loi française ferait en effet encore un pas dans l’établissement institutionnel de la culture de mort, dont les étapes principales sont celles de l’IVG légalisée, banalisée et systématisée, de la destruction par l’idéologie dite du « genre sexuel » de l‘ordre naturel de la famille fondée sur la complémentarité de l’homme et de la femme dans le couple humain et encore la légalisation de l’euthanasie.
L’établissement d’un eugénisme d’État rejoint en effet les formes historiques anticipatrices de la barbarie moderne, de Sparte jusqu’au communisme et au nazisme et que parachèverait « le meilleur des mondes ».
Le communiqué du Grand Orient est une fois encore l’expression de l’idéologie ésotérique qui en sous-tend le totalitarisme, c’est celle selon laquelle l’homme est censé n’exister que par la décision de la collectivité.
Sans crainte de la plus cynique contradiction le Grand Orient évoquant « le grand débat, qui intéresse le pays tout entier » affirme que « l’État est chez lui » et que l’Église doit rester chez elle. C’est le raisonnement par excellence des grands génocideurs jacobins, jeunes-turcs, communistes et nazis.
Le Grand Orient, quand il le faut, sait ainsi sortir de sa politique « patte blanche », de son hypocrite habituel ronronnement soi-disant humaniste.
On mesure combien il est odieux que certains clercs se pressent dans ses « tenues blanches » voire ses ateliers et qu’on le reçoive et l’exalte dans des soirées de connivence idéologique comme à l’Institut catholique de Toulouse le mardi 8 février dernier.
L’État français ne doit pas être la propriété du Grand Orient. Plus que jamais s’impose la séparation de l’État et de l’église maçonnique.

vendredi 27 mai 2011

Nouvelles du « printemps arabe »

J’avais sur ce blog manifesté mon incrédulité sur ce que le conformisme politico-médiatique appelait « le printemps arabe » et je notais que la seule force émergente des « révolutions » soi-disant démocratiques pourrait bien n’être que celle de l’islamisme.
Un véritable printemps, écrivais-je, ne pourrait passer que par l’instauration de la liberté religieuse.
J’aurais aimé me tromper dans mon scepticisme, dans mon pessimisme. Hélas, toutes les nouvelles que l’on me donne sont tristement convergentes. Partout, l’islamisme se fait plus fanatique, plus cruel.
En Irak, on use pour terroriser les Chrétiens et les inciter à la fuite des pires formes de barbarie analogues à celles du génocide arménien. Ainsi a-t-on enlevé des bébés, exigé des rançons et les a-t-on rendus rôtis.
Ce midi, j’ai déjeuné avec une universitaire copte égyptienne dont je dois taire le nom. Elle m’a décrit les attaques et incendies d’église, les enlèvements de jeunes filles dont on demeure sans nouvelles, la pression de plus en plus arrogante des Frères Musulmans et autres salafistes de plus en plus fanatiques. On passe chaque jour un peu plus du régime de « tolérance » moyennant diverses contraintes de la dhimmitude à celui de la persécution.
Cependant, alors que l’on oppose toutes les difficultés possibles à l’accueil des réfugiés chrétiens, voilà que l’immigration islamique risque encore de se renforcer considérablement par l’introduction dans notre code civil d’une législation de la charia concernant ce que l’on y appelle la « kefala », à savoir non pas exactement l’adoption mais la réception d’enfants orphelins, abandonnés, donnés ou vendus, dans des familles où, pour ce qui est des filles, l’on pourra dès l’âge de neuf ans, qui est celui de la puberté légale en islam, les prendre comme épouses du chef de famille.
Ces enfants en très grand nombre dans les pays musulmans où la misère est grande entreraient ainsi légalement chez nous par la convergence de la kefala et du droit au regroupement familial. On trouvera ultérieurement une étude poussée de cela un numéro de Reconquête par une brillante juriste libanaise.

jeudi 26 mai 2011

                                                                                                                            
 Bernard Antony, président de l’AGRIF, communique :      

Lors de l’audience du tribunal de Toulouse du 25 mai dernier, en raison de l’encombrement judiciaire le procès a été remis à la date du mardi 12 octobre 2011.
On ne saurait certes se satisfaire de cela, mais le procès aura lieu, c’est l’essentiel !                                             

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Enfin, les voilà mieux logés !

Ouf ! Les SDF de la tribu DSKKK ont enfin trouvé à s’installer dans une confortable yaourte à Manhattan. Ce n’est pas tout à fait le Taj-Mahal mais une coquette résidence tout de même, pas exactement du type HLM même si, on le sait bien, la notion de loyer « modéré » est très subjective et relative .
Notons que les médias n’ont pas dit si dans le loyer de 50000 dollars (mensuel) était comprise une dotation F.M.I. (« femme de ménage incluse »). Cela est tout de même possible car on n’imagine guère madame Sinclair maniant elle-même l’aspirateur ou lavant le linge de son charmant époux. Et on l’aura sans doute dispensé de devoir recruter elle-même quelque dévouée soubrette, à la mode ou non de ce bon Jean-François Kahn.
Même si le loyer « manhattan » coûte chaque jour l’équivalent du salaire mensuel d’un bon ouvrier, il ne faut pas douter de ce que les vaillantes masses prolétariennes du parti socialiste ne verront rien à redire à l’utilisation d’une fortune familiale très honorablement acquise au service d’une juste cause. D’autant qu’on ne l’a peut-être pas assez rappelé, la devise du couple Sinclair-DSK n’est autre que « quand on aime, on ne compte pas ! », devise empruntée on le sait à ce bon roi Salomon dont le chiffre du cheptel de son harem s’élevait à quelque neuf cent mais qui avait hélas commis l’incongruité fatale d’épouser aussi et d’aimer plus que toute autre une étrangère, une fille de Pharaon à laquelle il avait fait construire un palais.
DSK n’est pas allé jusqu’à une telle offense faite à la loi, se contentant somme toute de l’exercice d’un droit de butin bien compréhensible pour un prince de son rang, sorte de prise de guerre telle que d’ailleurs le Coran et les Hadiths en légitiment l’usage. Alors vraiment on ne peut que plaindre ce pauvre Jean-François Kahn qui s’est enlisé dans des propos de mépris de la soubrette au lieu de défendre plus virilement la grande tradition du rapt, du butin et du harem…
Mais c’est ainsi, la vie a ses hauts et ses bas..
DSK ne désespèrera donc pas. Voyez par exemple cet autre grand socialiste : Bernard Tapie, ancien ministre et ancien taulard lui aussi. Le voilà enfin remboursé des quelques centaines de millions d’euros qu’il avait su honnêtement acquérir.
Que fera-t-il de cet immense pactole ? On pourrait peut-être l’inciter à œuvrer pour apporter quelque amélioration à la réalité, objectivement scandaleuse, des établissements pénitentiaires. Espérons que ceux des USA sont tout de même plus dignes que les nôtres. Car, comme le disait jadis DSK, « la privation de liberté ne doit pas signifier privation d’humanité ». Sans l’attendre, c’est ce que j’ai jadis développé dans les assemblées où je siégeais. Il ne faut désespérer de rien. Même pas, qui sait, de la bonté de Bernard Tapie ? Ainsi peut-être tempérerait-elle le juste courroux, pour une fois, de ce fanatique laïcard de Bayrou.

mercredi 25 mai 2011

Les agissements de la « tribu de Cro-Magnon » : l’article de Chantal Delsol dans le Figaro de ce jour. Ce n’est plus DSK mais DSKKK.
C’est avec un grand plaisir que dans ma revue de presse matinale j’ai lu cet excellent papier dans le même registre d’indignation que la mienne et celle de mes amies sur les stupéfiantes réactions, à l’opposé de tous les grands discours égalitaristes habituels, qui dégoulinent de partout pour comprendre, excuser, justifier cet admirable DSK, le plaindre et même de plus en plus le louanger.
Chantal Delsol constate l’indécente contradiction des ténors socialistes entre leurs discours habituels et leur joie, ces jours derniers, de voir libérer leur « héros » à coup de millions de dollars.
Elle les qualifie, plus durement que moi encore, de « tribu de Cro-Magnon qui défendent leur camarade juste parce que c’est lui… »
Elle rappelle qu’avec l’affaire Polanski on avait vu à quel point la pédophilie devenait normale pour les membres de la « tribu ».
Je cite encore : « Et voilà qu’on déchire ses vêtements, parce que l’accusé prestigieux est traité comme tout le monde ».
Elle relève l’ahurissante sollicitation d’aller « mendier une faveur à Obama » comme si celui-ci n’était pas d’ailleurs carrément impuissant à interférer sur la justice de New-York. Elle relève qu’en France « la séparation entre l’exécutif et le judiciaire n’existe que pour les ploucs et surtout pour les discours ». Elle ajoute « dans les tribus bien frustes, l’impunité s’achète comme un kilo de viande ». Peut-on mieux exprimer que le socialisme n’est en effet qu’une fantastique régression tribaliste que ne dissimulent plus les discours idéologiques. Les chefs et les sorciers n’y sont pas soumis au « droit commun ». La dignité et l’égalité des femmes n’y sont qu’ingrédients de discours. Et il ne manque jamais de batteurs de tam-tam pour faire taire les mauvais esprits qui osent rappeler qu’une jeune femme même africaine, même musulmane, même pauvre, a le droit de n’être pas assaillie, trainée, humiliée comme un objet de jouissance.
Chaque jour fait décidément apparaître que le pire dans l’affaire DSK, au-delà de l’abjection d’un personnage au comportement à la hauteur de celle des pires négriers, c’est en effet celle de toute une tribu aux incantations d’ordinaire démocratiques mais dont la réalité est celle d’une infâme démocrassouillure.
On aura donc vu avec cette affaire DSK comment un parti socialiste et tout un clan politico-médiatique auront ravalé le socialisme à un degré d’abjection que même Charles Péguy, dans les mots d’indignation de sa rupture avec ce parti, n’aurait pas imaginé.
Il aura fallu attendre mai 2011 pour que soit donné le spectacle du clan socialiste se ravalant au niveau raciste et machiste du Ku-Klux-Kahn !
Dans celle affaire-là, nous sommes catholiquement sans réserve pour la jeune femme africaine, immigrée, musulmane, contre le clan DSKKK.
PS : Certains qui ont une irrationnelle tendance à tout ramener à une causalité juive des événements principaux du monde trouvent que DSK bénéficie d’une incroyable solidarité juive. En cette affaire aussi ils ne voient la réalité qu’avec un prisme déformant.
Le député Bernard Debré qui a si justement exprimé son indignation n’est-il pas petit-fils de rabbin ? Et Éric Zemmour n’est-il pas juif ? Enfin, comment se fait-il que dans cette ville de New York où elle est née, et qui compte près de deux millions de juifs, l’épouse de DSK ne trouve point à louer un pied-à-terre pour leur couple ? C’est que le pays réel juif n’est peut-être pas celui que l’on croit…



lundi 23 mai 2011

Une impudence de rejetons d’Attila et de Gengis Khan.

À travers l’affaire américaine de Strauss-Kahn, le peuple français découvre tout un univers.
En effet, comme il en est quelquefois dans l’histoire, mais pas si souvent, voici qu’à l’occasion d’un odieux faits divers se révèle dans l’illumination d’un éclair un paysage jusque là dans l’obscurité, un arrière-plan de la scène politique, de ses personnages, de leurs mœurs, de leur complicité.
L’affaire DSK est vraiment shakespearienne. Quel qu’en soit le dénouement, on peut penser que l’immense dramaturge en aurait tiré une superbe pièce.
Balzac aussi, à n’en pas douter, s’en serait génialement emparé pour sa Comédie Humaine. L’univers strausskahnien ne ressemble-t-il pas à celui de La maison Nucingen ? En dehors de sa majorité « bobo », ce qui reste de bon peuple au parti socialiste, pas toujours idiot mais abusé, ne va-t-il pas finir grâce à cet éclairage d’un instant par comprendre ? Par s’apercevoir qu’il ne milite et même qu’il ne cotise (quelquefois encore) le plus souvent que pour des milliardaires ne faisant pas de leur fortune un instrument de justice et de générosité sociale mais celui de leur passion du pouvoir et de l’assouvissement de tous leurs instincts de domination ?
Il n’y a pas si longtemps, l’homme appelé DSK évoquait la grande diversité de ses origines, mettant notamment en avant sa filiation hongroise et khazar, celle de ce peuple turco-tartare judaïsé au huitième siècle et dont, dans un curieux système de double monarchie, l’un des deux rois portait le titre de khagan.
Avec son œil chafoin, sa mâchoire carnassière, ses manières d’une jet-set ouralo-altaïque, DSK a comme les mœurs des princes nomades des steppes, hautains et jouisseurs, possesseurs de multiples et belles yourtes, (les siennes sont parsemées de Paris à Washington, Marrakech et autres lieux) pour y jouir de leurs épouses ou en rompre la monotonie avec les concubines prises dans le butin de guerre.
Mais ne voilà-t-il pas qu’une misérable soubrette noire, et musulmane de surcroît, en une sorte d’odieuse réaction anti-esclavagiste et féministe, a commis l’incongruité de se plaindre à la justice de New York d’avoir été l’objet de quelque pulsion somme toute si naturelle de la part d’un seigneur des steppes.
Mais dans quel siècle vivons-nous ! Cette insupportable révolte d’une domestique a indigné le clan des princes tartares. On a ainsi vu un  autre Kahn, un grand progressiste et donneur de leçons d’humanisme se révéler tel qu’il est au fond de lui-même. Jean-François Kahn, avec ce mépris abject pour le peuple des aristocrates républicains, ceux des parties fines du duc d’Orléans et du marquis de Sade, n’a pas hésité à invoquer somme toute le droit de cuissage des seigneurs sur les soubrettes. Et le khagan DSK n’est-il pas vraiment un très, très grand seigneur ?
Dire que les pauvres camarades prolétaires pensaient que la gauche, c’était le camp de l’égalité et même de la fraternité de classe et de race, voire de religion ! Ces pauvres camarades des basses classes n’ont pas lu, il est vrai, les livres du gourou, du chamane du Nouvel Ordre Mondial des steppes conquises et des pays dominés. Le prophète socialiste si admiré de Mitterrand comme de Sarkozy, c’est en effet Jacques Attali, l’Attila idéologique décrivant et prônant un monde du déracinement, un monde du dieu Mercure, celui des voleurs, des caravaniers et des marchands, un monde du déracinement dominé par « l’hyper-classe nomade » ennemie de la sédentarité, hostile à cet enracinement cher à la grande philosophe et mystique Simone Weil.
Selon Jacques Attali, cette « hyper-classe nomade » transporte facilement de yourtes en yourtes chamarrées, de résidences en résidences, son or, ses bijoux, ses actions, ses tableaux, que les administrations fiscales, qui sont faites pour les ploucs, pour les « bêta-moins », ne peuvent soumettre à l’impôt.
« L’hyper-classe » semble donc vouloir faire bloc, au moins jusqu’au 6 juin, avec celui qui était l’un de ses plus grands manieurs de fonds, le moderne khagan DSK.
Pour le défendre, ce que l’on aura entendu mérite de passer à la postérité. On invoque le respect de la vie privée (sic !). On s’indigne de l’indignation du vulgaire.  Comme si trousser une soubrette, c’était un crime ! Ah quel beau républicain que Jean-François Kahn ! Et Jack Lang de surenchérir, en connaisseur, « y a tout de même pas mort d’homme » ! Et Bernard-Henri Lévy de monter aussi au créneau…
Au mépris, tout de même, de la très grave inculpation de DSK par la justice américaine, et sans attendre le jugement, le clan attilo-gengiskhanesque le présente, soit comme l’auteur d’une bénigne coquinerie, soit comme la victime d’un mirobolant complot, un complot vraiment champion de tous les complotismes, un complot islamo-américano-antisémite-féministe !
On a entendu encore le hautain Fabius, sorte de Mongol fier, tel que jadis dans son personnage de grand vizir, et encore, venu lui aussi des plaines danubiennes et des steppes, l’orgueilleux trotskyste qui croit toujours en sa destinée césariste (Mosco-veni, Mosco-vedi, Mosco-vici !).
Et voici que, sans la moindre vergogne, le principal avocat de celui que l’on appelle à New York « le French Khan-Khan » s’en est allé à Tel-Aviv pour clamer, via Haaretz, le quotidien local de la gauche bobo, l’innocence de son client.
Certes, comme j’ai pu le vérifier la semaine dernière, après un pèlerinage en Terre Sainte, Tel-Aviv n'est pas exactement une ville essentiellement adonnée aux exigences de la Torah, ni même au respect des Dix Commandements… Mais, néanmoins, elle est en Israël où, avec raison, l’on ne laisse pas, sans le punir, un chef de l’État qui a commis des actes semblables à ceux pour lesquels est inculpé DSK. Cet ancien chef de l’État a été condamné à huit ans de prison.
Aussi la défense de DSK préfère-t-elle invoquer une absolue non-culpabilité. Elle utilise la ficelle d’une victimisation selon laquelle DSK serait en quelque sorte un héros persécuté, un nouveau capitaine Dreyfus, en proie à un complot antisémite. Plus c’est gros, plus ça prend ! Du moins le croit-elle. Un de mes amis juifs m’exprimait son exaspération, son indignation à la fois devant la manifestation outrancière d’une solidarité ethnico-clanique et devant l’odieuse utilisation de la causalité antisémite. « C’est véritablement criminel, me disait-il, mais ils n’ont cure de susciter ainsi de l’antisémitisme. Car à qui feront-ils croire, dans leur stratégie de victimisation, que DSK serait tombé dans une embuscade diaboliquement montée ? »
 Un dernier coup peut-être de Ben Laden ?, lui répondis-je.

jeudi 19 mai 2011

Report du procès AGRIF contre Houria Bouteldja.

Communiqué de l'AGRIF.

Les nécessités de l’audiencement  du tribunal correctionnel de Toulouse entraîneront un report du procès d’Houria Bouteldja, initialement prévu le 25 mai 2011, et dont nous vous communiquerons la nouvelle date ultérieurement.   

mercredi 18 mai 2011

Jack Lang : qui pourra dire "je ne savais pas" ?

On a pu lire dans le post précédent la prise de position de Jack Lang en 1977 au sujet de délinquants pédophiles .
On peut ajouter cette citation de Jack Lang à Gay Pied le 31 janvier 1991 : « La sexualité puérile est encore un continent interdit, aux découvreurs du XXIe siècle d’en aborder les rivages »

A ceux-là, tout est permis !

Sur l’affaire DSK, deux déclarations suscitent légitimement notre indignation.
Celle de Jack Lang qui a déclaré lundi soir sur France 2 : « Il n’y a pas mort d’homme », relativisant de façon scandaleuse l’acte de viol. Cette relativisation des dérives sexuelles en général et du viol en particulier n’est aucunement étonnante pour quelqu’un qui a signé en 1977, alors qu’il était doyen d’une unité d’enseignement l’université de Nancy II où enseignait également Dominique Strauss-Kahn, une pétition de soutien à trois personnes devant être jugées pour actes de pédophilie. Le Monde du 26 janvier 1977 a publié la pétition : “Nous considérons qu’il y a une disproportion manifeste entre la qualification de ‘crime’ qui justifie une telle sévérité, et la nature des faits reprochés; d’autre part, entre le caractère désuet de la loi et la réalité quotidienne d’une société qui tend à reconnaître chez les enfants et les adolescents l’existence d’une vie sexuelle (si une fille de 13 ans a droit à la pilule, c’est pour quoi faire ?), TROIS ANS DE PRISON POUR DES CARESSES ET DES BAISERS, CELA SUFFIT !”
Sans doute y a-t-il aussi pour le député du Pas-de-Calais un "caractère désuet" de la loi américaine sur les crimes sexuels ?
Il y a en tous cas une constante chez Jack Lang, que chacun est en mesure de connaître depuis ces années nancéennes. Là non plus, on ne peut donc pas dire « nous ne savions pas… »

L’autre réaction, aussi infecte, est celle de Jean-François Kahn, directeur de Marianne, qui a affirmé dans une émission, à propos de l’acte reproché à DSK : « c’est du troussage de domestique ! ». Là encore relativisation.
Ce propos, dans le droit fil de celui de Jack Lang, démontre ce qu’est l’état d’esprit de ces gens qui prétendent faire la pluie et le beau temps sur l’opinion publique. On est là en plein dans la mentalité pourrie de cette gauche caviar dont l’idéal de vie est celui d’une certaine bourgeoisie du XIXe agrémenté de l’esprit soixante-huitard. Le peuple ne les intéresse que lorsqu’il lui rapporte des voix ou des parts de marchés publicitaires. Pour le reste, « c’est du troussage de domestique ! ».
Les liens qui unissent M. Kahn à M. Strauss-Kahn, l’épouse du premier était témoin au mariage du second avec Anne Sinclair, ne suffisent pas à expliquer cette défense forcenée et scandaleuse. Il y a là un esprit de caste, de gens coupés des réalités, unis par le fric, le luxe et le pouvoir, qui ne supportent pas que l’un des leurs soit mis en difficultés.
Aussi scandaleux est l’absence de réaction des autres hommes politiques et journalistes face à de tels propos ignominieux.
Quelle différence avec la curée organisée contre Bernard Debré, député de Paris, qui a eu le courage de dire ce qu’il pensait et ce que tout le monde politico-médiatique savait à propos de DSK !
La caste des bobos friqués ne supporte pas que son consensualisme totalitaire soit remis en cause. Honneur au professeur Debré !

Yann Baly

mardi 17 mai 2011

Festival de Kahn : l'indécence de la caste politico-médiatique.

Derrière l'affaire Strauss-Kahn, il y a le scandale des réactions des ténors de la classe politique et du monde médiatique.
Depuis l'arrestation de DSK, on assiste à une attaque en règle contre le système policier et judiciaire américain : ce serait un scandale d'avoir présenté ce doux agneau de Strauss Kahn menotté, on lui a refusé le traitement VIP, il a été mis en détention avec d'autres délinquants de toutes origines (l'homme de gauche devrait s'en réjouir) ... "Les Français sont indignés" a-t-on pu entendre dans la bouche de tel  journaliste ou de tel responsable socialiste.
Eh bien non, il suffit d'écouter les conversations de l'homme de la rue pour comprendre que les Français ne sont pas indignés et qu'ils sont même agréablement surpris de voir un pays où la justice est intraitable avec les prévenus fussent-ils patron du FMI ! On est loin de la "tradition" française des non-lieux, des classements sans suites ou des affaires discrétement mises sous le boisseau dès qu'un puissant est impliqué.
Les responsables politiques français de gauche comme de droite qui se partagent alternativement le pouvoir depuis tant d'années devraient être plus discrets sur ces questions. Eux qui sont responsables de la situation catastrophique de la justice en France, système où trop souvent les criminels se voient accorder plus de droits que les victimes, eux qui sont complices, par les lois qu'ils votent, des dizaines de crimes, assassinats et viols, perpétrés par des individus que leur système judiciaire a relâché au gré des remises de peines, avec comme seul contrôle celui d'un pointage aléatoire ou sous surveillance de psychiatres idéologues et freudisés.

Alors mesdames et messieurs les tenants du droit à la différence, laissez aux Américains le droit d'avoir une justice différente de la nôtre !

Yann Baly

jeudi 12 mai 2011

L’État communiste chinois infanticide.
Il est de bon ton dans les salons des milieux libéraux capitalistes, de droite ou de gauche, de dire beaucoup de bien de la Chine et de son régime d’ordre. Et qu’importe le fait que le communisme chinois a encore battu au nombre des cadavres de ses exterminations les monstruosités nazies et soviétiques. Qu’importe que la Chine poursuive méthodiquement le génocide du Tibet par élimination et substitution.
Et voici que l’on apprend qu’à Pékin même, selon le Figaro, éclatent sur le web les scandales des enlèvements par des agents de l’État de bébés considérés comme en surnombre par rapport aux quotas et vendus à des familles étrangères. Mais ces bébés ne sont en fait que les rescapés de la politique étatique massive d’avortements forcés.
Ce n’est pas, il est vrai, dans ce pays où l’Église catholique si minoritaire est toujours persécutée que peut se développer sa doctrine de maîtrise non criminelle de la fécondité.

Syrie : mais que font donc BHL  et Juppé ?
Tandis que les bombardiers de l’OTAN déversent sans cesse en Lybie contre Khadafi leurs stocks de bombes de propagation humanitaire de la démocratie, de la tolérance et du progrès, en Syrie, fidèle à lui-même, le régime assadien-assassin pilonne ses villes, massacre, torture, élimine. Oh certes, ça et là, s’élèvent des protestations médiatiques et l’Europe et les États-Unis expriment leur ferme condamnation.
Mais des paroles aux actes, là, il semble que la distance est bien grande. Messieurs Sarkozy et Juppé, curieusement, ne clament pas leur véhémente conviction que l’on ne peut laisser un dictateur tirer sur son peuple sans intervenir.
Sans doute pensent-ils que mieux vaut attendre qu’il ait fini de tirer !  Mais peut-être attendent-ils que Bernard-Henri Lévy se meuve avec la même énergie pour les opposants au régime alaouite que pour les opposants au régime khadafien. Mais aux dernières nouvelles, le grand philosophe n’est toujours pas annoncé au large des côtes de Lattaquié.

À bientôt…
Pour des raisons d’information et de culture, je prends quelques jours hors d’Europe, et vous me retrouverez je l’espère après le 22 mai.
En attendant, les vice-présidentes de l’AGRIF ou Yann Baly, secrétaire général du Centre Charlier et de Chrétienté-Solidarité, auront peut-être des choses à communiquer. Je les y exhorte.

mercredi 11 mai 2011

La scandaleuse plainte de la LICRA contre Bruno Gollnisch.

Communiqué de Bernard Antony, président de l'Institut du Pays Libre.

Le Parlement Européen vient de se déshonorer une fois encore en levant hier l’immunité de Bruno Gollnisch poursuivi sur plainte de la Licra au motif d’une phrase pas assez islamophile émise par son groupe politique au conseil régional de Lyon.
Cette nouvelle tentative d’intimidation inquisitoriale de la police de la pensée licrasseuse est- ahurissante.
La Licra s’est longtemps voulue vigilante contre l’antisémitisme et amie de l’État d’Israël. Or la phrase poursuivie est totalement anodine, dérisoire, sans commune mesure avec les propos sur le même sujet tenus par des responsables politiques et des médias de ce pays où ne sévit pas « l’insupportable police de la pensée » dénoncée jadis dans le Figaro par la grande journaliste Annie Kriegel.
Au mépris du fait que l’islam n’est ni une ethnie ni une race, ni une religion mais une idéologie théocratique totalitaire simultanément politico-juridique, morale et sociale que l’on doit pouvoir critiquer, attaquer, contester, la Licra semble vouloir faire en France le travail de l’OCI (Conférence de l’Organisation Islamique).
Cette dernière veut imposer, mondialement, sous le prétexte de lutte contre une soi-disant pathologie psychiatrique appelée « islamophobie », l’interdiction de toute critique de l’idéologie mahométane au pouvoir dans la cinquantaine d’États islamiques où ne règnent ni la liberté religieuse ni l’égalité civile entre hommes et femmes.
En se faisant gardienne de l’intouchabilité de l’islam, la Licra s’assigne une bien mauvaise mission de coopération avec la police de la pensée du nouveau Califat tel que décrit par l’excellente historienne israélienne Bat Ye-Or.
En attaquant aujourd’hui à nouveau Bruno Gollnisch comme hier à Éric Zemmour, elle s’enfonce vraiment dans un rôle d’intolérance liberticide. On peut penser qu’elle veut finalement établir un régime de pré-censure où l’on devra soumettre à ses vigilants scrutateurs idéologiques tout ce que l’on croirait pouvoir dire, avec précaution.

Pour ma part, s’il le souhaite, je suis à la disposition de Bruno Gollnisch pour traiter comme témoin devant le tribunal de Lyon la question des politiques des États et organisations islamiques aujourd’hui dans le monde et de leurs courroies de transmission et réseaux d’influence en France et en Europe.

mardi 10 mai 2011

Benoît XVI et l’accueil des réfugiés du « printemps arabe » : notre respectueuse exigence de discernement

Benoît XVI et l’accueil des réfugiés du « printemps arabe » :
notre respectueuse exigence de discernement.

Benoît XVI, ce pape d’une foi et d’une intelligence aussi rayonnantes que sa grande bonté, réitère ses appels aux peuples d’Europe pour qu’ils accueillent généreusement les réfugiés poussés vers les rivages latins par les événements de ce que l’on a pourtant appelé « le printemps arabe ».
Mais le respect avec lequel nous accueillons ses propos ne nous interdit pas l’usage de notre droit et devoir de distinction dans l’application de ses exhortations.
En effet, reçues et appliquées sans discernement, elles pourraient avoir, à l’inverse de leur motivation charitable, des effets contraires préjudiciables à l’harmonie  sociale et même à la paix civile.
Benoît XVI ne peut certes tout savoir et tout considérer des réalités nationales complexes. Bien sûr, il connait parfaitement le sort tragique, tout au long du siècle passé et jusqu’à nos jours, des peuples chrétiens en pays conquis par l’islam, en situation de dhimmitude et même de persécution voire d’extermination comme celle des Arméniens et autres chrétiens en Turquie.
Aussi aujourd’hui on ne saurait raisonnablement qu’accueillir les véritables réfugiés « politiques », c'est-à-dire « religieux », fuyant notamment un Irak où leur vie est vraiment très menacée.
Mais le Saint Père ne sait sans doute pas que de toutes les prisons de Tunisie ouvertes lors des événements du « printemps », s’est échappé la totalité de la faune des prisonniers de droit commun qui voient dans la France un refuge où ils pourront exercer leurs talents de délinquants aux dépens de populations déjà par trop violentées. Il ne peut savoir que très fréquemment dans les centres d’accueil, fussent-ils d’étiquette catholique, les réfugiés chrétiens sont souvent discriminés et même terrorisés par les ressortissants de l’Oumma, tels à Paris des islamistes pakistanais ou afghans ne cachant même pas leur préférence talibane.
Or si le nombre des réfugiés chrétiens est très faible et grand leur désir de vite servir leur pays d’accueil comme nous le vérifions sans cesse, les flots continus d’immigrés musulmans, rapidement encadrés par les organisations islamistes, renforcent toujours plus des zones où disparaît de plus en plus la diversité culturelle et religieuse. Il en est ainsi progressivement dans des espaces européens comme des peuples chrétiens d’Orient finalement minorisés par une utilisation des principes de non-contrainte et de liberté religieuse absolument sans réciprocité.
Il est hélas à craindre que trop d’évêques adeptes idéologiquement, sous prétexte de dialogue inter-religieux, d’une sorte de convergence sinon de fusion syncrétiste islamo-chrétienne n’informent pas très objectivement Benoît XVI de ce que ressentent beaucoup des derniers fidèles des zones en voie d’islamisation. Ceux-ci sont de plus en plus désorientés voire révoltés et peu à peu se brisent leurs derniers liens avec l’Eglise.
Aussi nous permettons-nous d’exprimer que la charité, considérée dans sa dimension politique essentielle de souci du bien commun, ne peut consister à accueillir également des populations bien différentes et sans discernement.
Aussi ces populations originaires de Tunisie, si elles n’ont rien à se reprocher devraient plutôt avoir à cœur de participer à l’éclosion démocratique du printemps dit arabe ou alors trouver accueil et assistance auprès des pays et des immenses puissances financières de l’Oumma islamique.
Comment se fait-il que les immigrés musulmans ne manifestent semble-t-il pas beaucoup le désir de s’installer dans des pays musulmans prospères ?
Il faut espérer que l’on informera le Saint Père  de ce qu’un véritable détournement de l’esprit de charité s’opère, hélas trop efficacement, par les artifices dialectiques de l’idéologie immigrationniste.
Le considérer sans réagir, c’est accepter la mise en place des conditions de  tragiques situations d’affliction demain pour nos peuples. La charité consiste aussi à leur épargner ces tragédies. Et simultanément nous continuerons à œuvrer autant que nous le pouvons en aidant avec « Chrétienté-Solidarité-Persécutions » des enfants chrétiens d’Irak et d’Egypte frappés par les tragédies de leur peuple.

lundi 9 mai 2011

EGYPTE:« Affrontements inter-confessionnels », c’est une présentation mensongère des événements! Ce ne sont pas les mosquées qui flambent !


On présente dans trop de médias les affrontements sanglants en Égypte entre les assaillants musulmans et les défenseurs coptes de leurs églises comme le fait de rivalités inter-confessionnelles aux torts somme toute partagés. Au mépris du fait évident que ce n’est tout de même pas la petite minorité chrétienne qui attaque l’immense majorité islamique au pouvoir et qui incendierait leurs mosquées !
La réalité de la situation religieuse de l’Égypte résulte du fait que, longtemps encore majoritaire après la conquête arabo-musulmane, le peuple des coptes, c’est-à-dire des « vieux égyptiens », est devenu de plus en plus minoritaire jusqu’à ne constituer aujourd’hui qu’une communauté de l’ordre de 8 % du peuple égyptien.
L’injonction coranique « Pas de contrainte en religion » n’y a en effet été utilisée, comme partout en islam, que pour encourager, exalter, fêter, récompenser les chrétiens fatigués du régime de dhimmitude et de ses vexations, et même de ses menaces,  et finissant par passer à l’islam.
L’injonction ne vaut pas en sens inverse, elle est uniquement invoquée chez nous pour tromper les ignorants. En Égypte en effet comme dans la plupart des pays islamiques, le musulman qui se convertit au christianisme encourt de fait la peine de mort.
Sans remonter plus loin, on pourrait dresser la liste impressionnante des attentats, incendies, assassinats et massacres perpétrés tout au long du XX° siècle et de ce début du XXI° siècle contre les chrétiens égyptiens pour les tuer ou les chasser, ou en inciter à adhérer à « la religion de paix et de tolérance » du prophète Mahomet, grand pacifiste s’il en fut, comme le prouve la lecture du coran et des Hadith…
On attend donc pour le moins des préposés catholiques au « dialogue » islamo-chrétien, tels que ceux du SRI (Service des Relations avec l’Islam), qu’ils obtiennent de leurs interlocuteurs représentant l’islam une déclaration solennelle en faveur des principes et de l’application de la liberté religieuse, de la réciprocité dans la non-contrainte en matière de conversion, et de l’égalité civile des musulmans et des non-musulmans et aussi celle des hommes et des femmes.
Pour sa part avec les initiatives spécifiques de Chrétienté-Solidarité-Persécutions, le mouvement Chrétienté-Solidarité va amplifier son aide aux enfants sinistrés de l’Orient Chrétien persécuté.


70 Bd Saint Germain 75005 Paris – 01 40 51 74 07 – chretientesolidarite.fr@gmail.com

vendredi 6 mai 2011

Les éliminer ? Mais oui, bien sûr !

Je pense en ce moment, alors que l’on n’en parle plus, aux sept malheureux touristes baltes enlevés le mois dernier à Zahlé au Liban, sans doute pris pour des Français et très probablement capturés comme otages à monnayer pour que la France n’aille pas trop loin dans la condamnation de la Syrie.
Je pense à nos compatriotes enlevés au Niger par le groupe régional d’Al-Qaïda. Je pense à tous les chrétiens assassinés en Irak et ailleurs par cette organisation. Je pense à tous les kidnappés détenus par les pirates somaliens.
Alors, si des États impuissants ne peuvent les éliminer, faut-il se résoudre à laisser non seulement impunis mais souvent toujours actifs les pirates, les kidnappeurs et les assassins ?
Oui, je suis dans ce cas pour l’assistance à personnes ou à peuples en danger, pour le devoir d’ingérence. Je suis pour que l’on élimine des chefs tels ceux qui ont commandité jadis chez nous les attentats de la rue de Rennes et dans le métro.
Pendant des siècles, nos nations d’Europe subirent les méfaits de la piraterie, des tueries et de l’esclavagisme arabo-barbaresque. La flotte de Charles Quint, en raison d’une fâcheuse tempête, ne put hélas prendre Tunis où l’on détenait et vendait par milliers les esclaves chrétiens.
Plus tard, enfin, en 1830, la France put s’emparer d’Alger, délivrer nos compatriotes et libérer le pays du joug ottoman. Plus tard encore, ne fallait-il pas éliminer les chefs terroristes du FLN à l’étranger qui commanditaient les attentats, les tortures et les assassinats perpétrés sur notre sol ?
Alors, même si je n’ai cessé de dénoncer les fautes, souvent réellement criminelles de la politique américaine (élimination du Shah d’Iran, guerre d’Irak, etc…), je ne m’indigne pas vraiment de la mise hors d’état de nuire de Ben Laden, même si l’on peut en effet regretter sur le plan du droit que l’on n’ait pas pu ou pas voulu le capturer pour être jugé.
Mais je ne m’attriste pas plus de son exécution que de celles, jadis, de dirigeants criminels des Jeunes-Turcs, ignobles acteurs du génocide arménien, par des jeunes gens rescapés de cette horreur. Je regrette de même que les responsables syriens des assassinats au Liban de nos diplomates et soldats n’aient pas été éliminés.
Mais peut-être certains pensent-ils que pour que justice soit faite il faille attendre l’accord et la collaboration des États criminels ou complices ?
Le terrorisme ne connaît pas de frontières. Le contre-terrorisme peut-il toujours les respecter alors que les enjeux en vie humaine sont immenses ? C’est là encore un débat où je n’en voudrais pas à ceux qui ne pensent pas comme moi !
J’observe encore sur l’événement de l’élimination de Ben Laden que beaucoup semblent s’être ralliés à la légitimité de la peine de mort, que j’ai pour ma part toujours défendue, par exemple pour le cas de l’assassin monstrueux de cruauté et de sadisme de la petite Jeanne-Marie Kegelin.

Avec les « zomos », le FN se lave plus blanc…

Suite à ma réaction sur le positionnement archéo-jacobin du Front National modèle 2011 que j’aurais pu qualifier de « déroulèdien » (cf. Général Déroulède), certains me font remarquer que je n’ai pas commenté l’appel marinien, qu’ils ont noté, à un parti de rassemblement aussi bien des « homos » que des « hétéros ».
Je leur réponds simplement qu’on ne peut pas tout commenter en un seul communiqué et que je ne doutais pas d’avoir l’occasion de traiter de cela ultérieurement. J’avais bien sûr déjà observé des déclarations semblables sur ce point de la nouvelle direction du parti lepénien et notamment celle de Louis Aliot déclarant que ceux qui n’y acceptaient ni les Juifs ni les « homos » n’y avaient pas leur place.
J’avais trouvé cela quelque peu incongru et même biscornu et deux ou trois de mes amis juifs m’avaient exprimé d’ailleurs leur exaspération à l’égard de cette déclaration somme toute d’identification analogique de deux appartenances n’ayant vraiment aucun rapport conceptuel. L’un d’eux, courroucé, car tenant fortement à la doctrine du judaïsme sur l’homosexualité telle que très fermement rappelée par les grands rabbins successifs, bien plus durs que la hiérarchie catholique, me dit même avec des mots très crus combien il trouvait cette déclaration insupportable.
Pour ma part, on le sait, fondateur au moment de l’odieuse affaire de Carpentras avec Serge de Beketch, Jean-Pierre Cohen, Judith Cabaud, Fernand Teboul, Jean-Baptiste Biaggi et bien d’autres du Cercle d’Amitié Française Juive et chrétienne, et auteur d’un petit opuscule « Ni raciste ni antisémite, le Front National », j’œuvrais de mon mieux pour que le FN ne soit pas taxé d’antisémitisme. Or, à l’exception de quelques marginaux « nazbrocks » comme nous les appelions, il n’était pas antisémite malgré la haine et la désinformation d’un certain nombre de juifs de gauche le voulant tel pour les besoins de leur dialectique trotskarde.
Il y avait par ailleurs, dans un tout autre ordre d’appartenance que religieuse, ethnique ou culturelle, des responsables du FN homosexuels. Ils ne cherchaient ni à dissimuler leur disposition affective préférentielle ni à la brandir prosélytement comme on le fait dans l’exhibitionnisme de la Gay-Pride avec ses sommets de mauvais goût et d’obscénité, ni même à en faire comme un réseau de connivence.
C’est en vérité Le Choc du Mois que je viens de recevoir et de parcourir qui m’amène à écrire sur ce sujet. Car on m’interroge aussi sur le long dossier intitulé « Voyage dans la planète gay » et dans lequel on peut lire notamment dans l’article « Quand les homos basculent à droite, très à droite », les lignes que voici : « Bien aveugle celui qui n’aura pas noté autour de Marine Le Pen l’omniprésence de jeunes hommes dont les hommages au beau sexe ne sont pas la préoccupation principale. La nouvelle présidente du Front National se montre d’ailleurs d’une grande discrétion quant à ses positions sur le « mariage » gay ou l’adoption par des couples homosexuels. »
Alors comme on me demande ce que je pense de cette question, je ne me déroberai pas. Ma position est simple : elle est celle de la claire doctrine catholique moins dure que la judaïque orthodoxe ou que l’islamique.
On y exprime bien que l’homosexualité, qui n’est certes pas moralement acceptable, peut être chez certains le fait en quelque sorte d’une disposition de nature et on ne saurait évidemment avoir de l’aversion pour ceux qui naissent ainsi déterminés.
Aussi on ne peut qu’admirer ceux qui dominent leur penchant à l’inversion sexuelle et pour le moins ne pas mépriser ceux qui n’en font pas comme un modèle socialo-culturel, fondement du réseau de connivence que j’évoquais ci-dessus.
Car, comme le disait Jacques Bainville sur le phénomène politique et social des minorités : « Une minorité, c’est un réseau ». Et le grand historien protestant Pierre Chaunu écrivait pour sa part sans complexe l’assertion suivante : « Hier la majorité persécutait les minorités, aujourd’hui ce sont les minorités qui persécutent la majorité ».
Or, n’est-ce pas un peu à un tel phénomène que l’on a pu assister avec ce que partout l’on présente comme le « lobby gay », instaurant en certains milieux médiatiques ou culturels une réalité de domination et de discrimination et exprimant surtout l’extravagante prétention d’un nouvel ordre social et familial au nom de l’idéologie du « genre » , celle du GLBT (Gay – Lesbien – Bi – Trans, etc, etc…)
Et n’est-il pas insupportable de voir s’exprimer la revendication, l’exigence, que les combinaisons, les "paires " voire les « triades » de ces genres puissent adopter des enfants alors que leur particularité sexuelle en interdit la fécondation et donc la naissance et dénie le fait que le principe naturel de la transmission sociale est que, sauf accident tragique, l’enfant soit élevé par son père et sa mère ?
Je ne crois pas, du moins j’espère que Marine Le Pen n’ira pas jusqu’à conformer son laïcisme révolutionnaire jusqu’à cette idéologie soixante-huitarde individualiste et nihiliste du « genre ».
Mais je suis néanmoins très stupéfait de voir apparaître chez elle, sans doute sous prétexte de « vivre avec son temps », la dialectique de la classification du genre humain entre « zomos » et « zétéros ». Ça, en effet, c’est nouveau ! Je confie sans difficulté que jusqu’à très tard dans ma vie je n’avais pas pris conscience d’appartenir à la tribu des zétéros ! Pour moi, l’humanité était merveilleusement faite d’hommes et de femmes pouvant constituer des couples et donner naissance à des enfants.
Marine qui, bien plus que moi, louange la mémoire du Général De Gaulle, imagine-t-elle ce dernier appelant sous son képi, avec les accents de son éloquence, au rassemblement des zomos et des zétéros ? Nul doute que ce dernier, très cru à ses heures, eût en privé traité de la question avec tout le raffinement particulier des corps de garde.
Il me revient en mémoire qu’un de mes amis, devenu un très actif lieutenant de Marine et qui n’est pas de la tribu des zomos m’avait un jour, lors d’un repas arrosé de vin de Loire, prôné l’idée de la constitution d’un « lobby » des zétéros. Il parlait néanmoins sérieusement comme fier d’une géniale trouvaille.
« Ô mamma mia ! Dans quel monde vivons-nous ? », me demandais-je. Je lui répondis en substance charitablement mais gaillardement que j’avais la même considération pour la nouvelle configuration sociale de distinction des zomos et des zétéros que celle que j’ai pour la mémoire de Jean-Paul Sartre. Mais je ne saurais décemment ici reprendre l’intégralité de mes propos.
Certes je crois comprendre que Marine Le Pen, en manifestant son ouverture au lobby des « zomos » a pu espérer et obtenir un meilleur traitement médiatique que son père qui pourtant lui aussi, quoique moins explicitement, lui accordait toute sa compréhension. Mais, on le sait, Le Pen suscitait des oppositions pour d’autres raisons. Marine pense sans doute depuis longtemps que dans sa politique de dédiabolisation, de lissage et de blanchiment du FN le lobby homo lave plus blanc…
Je ne jette pas la pierre à ceux qui, faute de mieux, placent leur espérance en elle. Mais ce que je sais, c’est que moi, je ne reviendrai pas dans un Front National désormais nationalistement archaïque et modernistement si tristement conformiste dans l’idéologie de la décomposition sociale.
Je crois en effet que, nonobstant les encore trop nombreux évêques et clercs rancis dans toutes les démagogies, abdications et collaborations avec les idéologies et les modes antichrétiennes, le non-conformisme aujourd’hui comme hier, et aussi la saine insolence, la véritable liberté, et la liberté de la vérité sont dans l'Évangile du Christ et de l’Église catholique.
À temps et à contre temps, nous devons le rappeler dans la certitude que la culture de mort si décisivement ainsi nommée par Jean-Paul II ne l’emportera pas.

mercredi 4 mai 2011

Financement public de la Collection Lambert : la réponse de Lionnel Luca

Saisi par l'AGRIF, le député des Alpes-Maritimes et vice-Président du Conseil général de ce département nous a adressé sa réponse aujourd'hui. La voici :

"Monsieur,

J’ai bien reçu votre courriel en date du 21 avril et je vous en remercie.
Je suis favorable à toute commission d’enquête à ce sujet.
Je vous prie de croire, Monsieur, en l’expression de mes sincères salutations.

Lionnel LUCA
Député de
la Nation
Vice-Président
du Conseil Général"

mardi 3 mai 2011

Yvon Lambert lâche la galerie qui porte son nom...

Le richissime marchand d'art contemporain a décidé de se retirer des "affaires".
A lire ici.

L'AGRIF continue d'agir sur la plan judiciaire en faisant appel de l'ordonnance en référés du 20 avril et en alertant les responsables politiques sur le financement public pharaonique du musée d'art contemporain avignonnais.

lundi 2 mai 2011

Ben Laden dans la mer.

Étonnants, les propos du docteur Dalil Boubakeur selon lequel on doit toujours rendre un corps à la terre d’où Dieu l’a fait naître et donc celui de Ben Laden qu’il n’eut pas fallu jeter dans la mer.
Serait-ce que pour l’islam, de la vie éternelle, au paradis ou en enfer, seraient exclus ceux qui périssent en mer ou y sont jetés ? Je vais sur ce point interroger mes amis islamologues.
Quoi qu’il en soit, je pense qu’il est regrettable de n’avoir pas eu Ben Laden vivant. Son procès eut été sans aucun doute très instructif. Et que certains nous disent bientôt que ce n’est pas Ben Laden qui a été tué mais un sosie, je suis prêt à le parier.

Marine Le Pen : des positions bien archaïques.

Le bien médiocre discours de 1° mai lu hier par Marine Le Pen ne rentrera pas dans l’histoire.
Sur Jeanne d’Arc il a constitué comme un châtiment pour son père qui, lui, homme de grande culture historique, orateur et poète, sut souvent évoquer superbement la sainte et l’héroïne de notre patrie française.
Marine n’a manifestement été nourrie sur Jeanne d’Arc ni de l’œuvre magnifique de Charles Péguy, ce socialiste dreyfusard revenu à la foi catholique par la médiation du miracle de Jeanne, ni de celle à plus d’un égard admirable du républicain Jules Michelet et pas plus des superbes pages du royaliste Charles Maurras.
En revanche elle a jugé bon d’exalter la révolution française et, même sans oser toutefois en prononcer le nom (écrit pourtant dans son discours), le personnage de Robespierre.
Elle a ainsi montré son choix pour la pire forme de la république, la république jacobine, la république totalitaire destructrice des communautés naturelles et professionnelles. C’est cette Révolution totalitaire, soumettant l’individu déraciné à la toute puissance de l ‘État, qu’admiraient tant Marx, Lénine, Mussolini et Hitler.
Marine Le Pen, certainement sans bien le peser, tient le discours national laïciste et social-étatiste, bien archaïque aujourd’hui, des précurseurs du fascisme.
Sur la question sociale, elle n’a à l’évidence pas du tout médité les grandes pages de Simone Weil sur « la condition ouvrière », « l’enracinement » et « la pesanteur et la grâce »… À la lecture de cette dernière, elle préfère la défense de la loi de Simone Veil.
À la lire, on peut méditer la réflexion de Frédéric Le Play, en son temps grand ingénieur de la réforme sociale et de l’organisation du travail qui écrivait : « En matière sociale, le nouveau c’est bien souvent ce que l’on reprend dans ce qui a été oublié ».
Mais Marine Le Pen, hélas, ne semble pas puiser le meilleur dans le passé et encore moins proposer des solutions originales.
On ne sortira pas des errances de la V° république en revenant à la république jacobine.