On présente dans trop de médias les affrontements sanglants en Égypte entre les assaillants musulmans et les défenseurs coptes de leurs églises comme le fait de rivalités inter-confessionnelles aux torts somme toute partagés. Au mépris du fait évident que ce n’est tout de même pas la petite minorité chrétienne qui attaque l’immense majorité islamique au pouvoir et qui incendierait leurs mosquées !
La réalité de la situation religieuse de l’Égypte résulte du fait que, longtemps encore majoritaire après la conquête arabo-musulmane, le peuple des coptes, c’est-à-dire des « vieux égyptiens », est devenu de plus en plus minoritaire jusqu’à ne constituer aujourd’hui qu’une communauté de l’ordre de 8 % du peuple égyptien.
L’injonction coranique « Pas de contrainte en religion » n’y a en effet été utilisée, comme partout en islam, que pour encourager, exalter, fêter, récompenser les chrétiens fatigués du régime de dhimmitude et de ses vexations, et même de ses menaces, et finissant par passer à l’islam.
L’injonction ne vaut pas en sens inverse, elle est uniquement invoquée chez nous pour tromper les ignorants. En Égypte en effet comme dans la plupart des pays islamiques, le musulman qui se convertit au christianisme encourt de fait la peine de mort.
Sans remonter plus loin, on pourrait dresser la liste impressionnante des attentats, incendies, assassinats et massacres perpétrés tout au long du XX° siècle et de ce début du XXI° siècle contre les chrétiens égyptiens pour les tuer ou les chasser, ou en inciter à adhérer à « la religion de paix et de tolérance » du prophète Mahomet, grand pacifiste s’il en fut, comme le prouve la lecture du coran et des Hadith…
On attend donc pour le moins des préposés catholiques au « dialogue » islamo-chrétien, tels que ceux du SRI (Service des Relations avec l’Islam), qu’ils obtiennent de leurs interlocuteurs représentant l’islam une déclaration solennelle en faveur des principes et de l’application de la liberté religieuse, de la réciprocité dans la non-contrainte en matière de conversion, et de l’égalité civile des musulmans et des non-musulmans et aussi celle des hommes et des femmes.
Pour sa part avec les initiatives spécifiques de Chrétienté-Solidarité-Persécutions, le mouvement Chrétienté-Solidarité va amplifier son aide aux enfants sinistrés de l’Orient Chrétien persécuté.
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