mercredi 24 juillet 2024

À nos lecteurs et amis,

 

À nos lecteurs et amis,

Paris, me disent tous mes amis qui ont le courage d’y demeurer par les temps qui courent, est devenue une infernale macronade olympique.

On ne peut plus y circuler ni normalement ni même anormalement.

Je n’ai donc pas cherché à rejoindre ces temps-ci notre capitale, d’autant que dès ce vendredi je me rendrai à Rome et à Subiaco pour l‘université d’été de l’AGRIF et du Centre Charlier. Je ne compte donc pas, sauf nécessité impérative, m’exprimer sur ce blog avant le 4 août.

En revanche, si Alain Sanders en éprouve la nécessité, il y est chez lui.

mardi 23 juillet 2024

Les élections présidentielles en Amérique

Si Donald Trump, et plus encore son colistier James-David Vance, affirment ne s’intéresser que peu, ou pas du tout, à l’Europe et notamment à la guerre d’invasion poutiniste en Ukraine, nous ne saurions pour notre part manifester de l’indifférence pour l’élection du successeur du calamiteux Joe Biden à la Maison Blanche.

Si nous ne regretterons pas sur bien des plans la politique de ce dernier, aussi fanatiquement « abortophile » que le misérable Macronéron, il nous semble dès maintenant que rien ne nous permettra d’attendre du bien sur l’essentiel de la politique de Kamala Harris. Même si celle-ci, en bonne « démocrate US », ne semble pas acquise à une ligne isolationniste par rapport à l’Europe (et à l’Ukraine), elle entend apparemment conserver les positions pro culture de mort de Biden en matière d’avortement sans contrainte. On entend aussi affirmer que, parce que d’origine « indienne et afro-américaine », elle serait une militante de l’idéologie « woke ».

Si nous étions électeur aux États-Unis, nous aurions donc peut-être encore, malgré tout, un léger a priori de préférence pour le sieur Trump. « Malgré tout », parce que même s’il est à l’évidence beaucoup plus vigoureux que son ex-adversaire Biden, il ne nous semble pas plus cohérent sur bien des plans que ce dernier et Kamala Harris pourrait bien savoir utiliser quelques-unes des « casseroles » qu’il traîne.

Il est donc possible que dans les débats, Kamala Harris puisse donner à Trump beaucoup plus de fil à retordre que Biden. Cette ancienne magistrate, professionnellement redoutable dit-on, ne semble pas en effet devoir se laisser désarçonner par les sarcasmes trumpiens sur son rire qui, selon l’ancien président, relèverait du « fou rire ». Il n’est même pas sûr qu’elle serait aussi wokiste que certains l’affirment. Quant à l’avortement, Trump n’a-t-il pas modifié par trop libéralement ses positions ?

Quoi qu’il en soit, les premières semaines de la campagne de Kamala Harris et le congrès du parti démocrate devraient nous en dire plus sur une élection dont les jeux ne sont pas faits.

 

lundi 22 juillet 2024

Assemblée nationale : une vomitoire démocrassie totalitaire !

 



Bernard Antony, président de l’AGRIF, directeur de la revue Reconquête, communique :

De bout en bout le spectacle donné pour l’attribution des postes-clés par la nouvelle Assemblée Nationale aura été démocratiquement indécente et idéologiquement ignoble.

Indécente en effet que la combine entre les partis, du PC(F) aux « ripoublicains » de Laurent Wauquier, pour discriminer dans un apartheid sans vergogne un parti de 11 millions d’électeurs totalement privés de représentation au sein des organes de gestion du corps législatif.

Monsieur Wauquier et les siens, et les députés macronards, et ceux des autres partis se sont ainsi acoquinés comme larrons en foire avec les élus communistes et autres trotskystes et islamo-gauchistes. Ils n’ont donc vraiment eu aucun scrupule à s’aligner avec les actuels continuateurs de la monstruosité communiste pour laquelle nous avons solennellement réclamé dès le 9 novembre 1997 le procès international des crimes contre l’humanité.

Le rédacteur de ces lignes et l’association qu’il préside ne sont dans aucune inconditionnalité par rapport au RN dont ils n’apprécient guère le jacobinisme contraire à notre identité nationale et dont le ralliement à la macronique sacralisation constitutionnelle de l’avortement a manifesté leur triste soumission à la culture de mort contemporaine. Mais il est scandaleux que ce parti, tout de même le plus représentatif du corps électoral, ait été ainsi éliminé du bureau de l’Assemblée et de toute présidence de commission.  

L’histoire retiendra donc dans cette affaire de répartition mafieuse des postes lucratifs de l’Assemblée que le parti dit républicain de monsieur Wauquier n’aura eu non seulement aucune vergogne à s’accorder avec messieurs Macron et Attal mais aussi avec le NFP, et donc en particulier avec un PC(F) historiquement marqué par deux ans de soutien inconditionnel au pacte germano-soviétique, autrement dit pacte hitléro-stalinien ; un PCF approbateur de tous les régimes marxistes-léninistes qui, de la révolution russe à nos jours, ont causé la mort de cent cinquante millions d’êtres humains.