mardi 21 mars 2023
vendredi 17 mars 2023
Le Mouvement international des russophiles lancé avec la bénédiction de Poutine et en présence d’Alexandre Douguine
Mardi, le Musée d’Etat Pouchkine de Moscou a accueilli la réunion
inaugurale du Mouvement international des russophiles (MIR), en présence
de près de 90 personnalités représentant 42 pays. Vladimir Poutine, le
patriarche Kirill et bien d’autres firent part de leur soutien et de
leur bénédiction, tandis que l’oligarque « pro-famille » Konstantin
Malofeev et le penseur de la « Quatrième théorie politique », Alexandre
Douguine, participèrent en personne. L’objectif de ce réseau lancé à
l’initiative du Bulgare Nicolay Malinov – homme politique socialiste
bulgare sous le coup de poursuites dans son pays pour espionnage en
faveur de la Russie – est de susciter et de manifester un soutien
international à la Russie par la promotion de la culture russe, de
favoriser l’émergence d’un monde « multipolaire » face à « la
civilisation occidentale « obsédée par son exceptionnalisme » et par la
« conservation de son illusoire domination ».
Les mots sont de Serguei Lavrov,
ministre russe des Affaires étrangères qui s’est distingué à la suite
de l’invasion de l’Ukraine par la Russie par son discours radical et ses
allusions au recours à l’arme nucléaire. Il faisait partie des
nombreuses personnalités russes présentes lors du lancement de ce
mouvement « culturel », qui propose certes de mettre sur pied un
concours Intervision pour faire pièce à l’Eurovision – l’idée est de
Malinov, élu président du MIR au bout de quinze minutes de réunion –
mais dont l’une des principales recommandations, en ce jour inaugural,
fut de proposer le lancement d’une pétition internationale pour annuler
les sanctions en cours contre la Russie. On vise un million de
signatures, qui devront illustrer le manque de confiance des gens
ordinaires face à leurs gouvernements...
Lire la suite : https://reinformation.tv/90809-2-lancement-mouvement-international-russophiles-poutine-alexandre-douguine-smits/
Pour un Nuremberg du communisme, enfin ?
Ce titre, « Pour un Nuremberg du communisme, enfin ! », est celui d'un édito de Jean-Louis Thériot dans Le Figaro du 15 mars dernier. Nous le reprenons à un détail près : nous avons substitué au point d’exclamation figaresque de Thériot un point d'interrogation dubitatif. Parce que sur le sujet, à savoir le jugement nécessaire des crimes contre l'humanité des régimes communistes, nous avons déjà beaucoup donné (comme on dit familièrement) à Chrétienté-Solidarité.
Ainsi, le 9 novembre 1997, à l'appel et à l'initiative de Bernard Antony, étions-nous des milliers à la Mutualité à Paris. Pour un événement-témoignage qui, à l'époque, fut dénoncé par l'extrême gauche, la gauche, l'extrême centre, la « droite » (celle des amis de Thériot), comme « un rassemblement d'anticommunistes primaires hystériques » ( Le Monde du 11 septembre 1997).
Dans un roman de 1919, Colette demandait malicieusement : Comment l'esprit vient aux jeunes filles ? On pourrait se demander, nous, comment l'esprit vient – et vient si tard – aux libéraux qui, naguère, à l'époque où nous étions au charbon contre le mal absolu, étaient aux abonnés absents. Quand ils ne nous dénonçaient pas comme des malfaisants, aboyant de conserve avec la meute des Rouges et de leurs idiots utiles.
Jean-Louis Thériot est vice-président de la commission de la défense et des forces armées de l’Assemblée nationale. Député LR de Seine-et-Marne, il fait partie de ce groupe informel de députés LR qui prônent un rapprochement avec Macron. On voit le gus...
De retour des pays Baltes, de Roumanie, de Pologne, de Tchéquie, Thériot découvre l’eau froide et qu'il fait jour à midi... Et donc que le communisme a sur les mains le sang de 100 millions de morts (au bas mot). 100 ans de crimes communistes, c'est le titre du documentaire (toujours disponible) réalisé – en 1997 – par Bernard Antony pour rompre le silence assourdissant autour d'un funeste anniversaire (1917-1997).
Apparemment, de ce grand meeting à la Mutualité du 9 novembre 1997 et de ce documentaire, Thériot ne sait rien lui qui vient nous dire, la bouche en cœur, façon neuneu du village, son regret « qu'il n'y ait pas eu une condamnation morale unanime du communisme sur le modèle de Nuremberg ».
Que n'était-il en 1997 – il avait alors 26 ans – avec ces milliers de personnes rassemblées à la Mutualité et qui, aux cris mille fois repris de « Communistes assassins ! », ont écouté des personnalités de tout premier plan (comme Pierre Clostermann, aviateur de la France libre) et les témoignages poignants d'anciens détenus du Vietnam, du Laos, du Cambodge, de Cuba, d'URSS ?
« On ne sait pas trop bien pourquoi le Nuremberg du communisme en 1989 n'a jamais eu lieu », écrit-il. Il ne le sait pas ? Vraiment ? Ou prend-t-il les lecteurs du Figaro pour des cruches ? Une caste dirigeante n'a jamais rompu – et c'est encore le cas quand on voit les soutiens au stalinien Poutine – avec le marxisme-léninisme. Une caste dirigeante qui, en France, continue de faire des gâteries à l'extrême gauche et appelle, en toutes circonstances, à voter pour un candidat communiste quand il est face à un candidat de la droite nationale.
Tout le reste – à commencer par le tardif réveil d'un Thériot – n'est que (mauvaise) littérature.
Alain Sanders
jeudi 16 mars 2023
vendredi 10 mars 2023
Avec le camarade Olivier Mateu, la perfection stalino-poutinienne au sommet de la CGT : « Je m’en fous qu’on dise que je suis Stalinien ! ».
Bernard Antony, directeur de la revue Reconquête, président émérite de Chrétienté-Solidarité, communique :
Dans un entretien à la Provence de même que sur Cnews, Olivier Mateu, secrétaire général de la CGT Bouches-du-Rhône, candidat à la succession de Martinez, a parlé de la Russie, de l’Ukraine et de l’URSS.
Ce parfait bolchevique a rappelé d’abord que la CGT est toujours affiliée à la Fédération Syndicale Mondiale, qui comprend notamment la Corée du nord, l’Iran, la Syrie…
Il a lancé ensuite : « Je m’en fous qu’on dise que je suis Stalinien ! ».
Pratiquant en bon poutinolâtre une stupéfiante inversion radicale de la vérité, il a, comme un Lavrov, attribué au pouvoir ukrainien la responsabilité de la guerre en Ukraine ! Comme si l’invasion de ce pays n’avait pas été déclenchée, il y a un peu plus d’un an, le 24 février 2022, par le seul Poutine.
À la question de la Provence, à savoir s’il est un « nostalgique de l’URSS », le camarade Mateu a répondu : « je ne suis pas un nostalgique, même si je ne crache pas dessus ! » (sic !) … arguant de ce que, selon lui, « 60 à 70 % regrettent le temps où on leur assurait une assiette pleine, l’accès à la culture, à l’éducation, à la santé » (sic !).
Ce brillant défenseur des charmes de l’Union soviétique et grand historien à l’évidence selon la réécriture actuelle, a certes concédé : « C’est sûr qu’à un moment il y avait des problèmes de liberté » (resic !).
Tout le monde a pu apprécier l’expression !
« Des problèmes de liberté, à un moment », cela, il faut oser le proférer !
À quel moment ces problèmes ?
- Pendant les exterminations lénino-trotskystes des années de la révolution d’Octobre et lors des massacres des marins de Cronstadt de mars 1921 ?
- Pendant la création et le développement de la Tchéka sous l’impulsion du monstrueux Felix Dzerjinski, tortionnaire en chef à la Loubianka et créateur des Goulags avec leurs millions de victimes ?
- Pendant la « Grande Terreur », avec les « purges staliniennes des années 30 » et leurs huit cent mille fusillés ?
- Pendant les « sanglantes moissons » de la collectivisation des terres en URSS ?
- Pendant l’Holodomor (extermination par la faim) en Ukraine avec ses indicibles horreurs de la démence cannibale ? Avec ses six millions de koulaks morts de faim ?
- Pour ce qui est de l’expression de « l’assiette pleine » (sic !), bravo camarade Mateu !
- Pour ce qui est de « l’accès à la culture » (sic !), bravo encore camarade Mateu pour votre connaissance des Soljenitsyne, des Pasternak, des Boukosky et des Guinzbourg, et autres grands écrivains et artistes réprimés, persécutés, exilés ou fusillés par centaines.
- Pour ce qui est de « l’accès à l’éducation, à la santé », quelles belles réalisations totalitaires staliniennes en effet camarade Mateu, avec l’expansion de l’avortement et même « le complot des blouses blanches », fleuron de l’humanisme stalinien.
- Et que n’admirez-vous aujourd’hui alors les abominables réalisations de la monstruosité macronienne avec sa constitutionnalisation de l’avortement et l’euthanazie libre de droit quelle concocte ?
Pour nous, nous n’aimons certes pas bien des aspects de la décomposition des nations occidentales avec leurs soumissions aux diktats « woke » et aux pressions LGBT.
Mais du moins, pour le moment encore, ceux qui critiquent les régimes en Occident ne risquent-ils pas des quinze ans de prison comme avec Poutine !
Cela dit, camarade Mateu, il faut tout de même vous reconnaître deux choses :
- La première, c’est que le grand et nécessaire procès du communisme, qui n’a pas eu lieu et qui vous aurait peut-être ouvert les yeux comme celui du nazisme à Nuremberg, nous avons été bien peu à le vouloir, très peu même à le commencer, comme le 9 novembre 1997 à la Mutualité à Paris, jugeant l’un de vos chers « collabos », parmi les plus ignobles, le traître-tortionnaire Georges Boudarel.
- La deuxième, et c’est après tout pour vous une circonstance atténuante que nous vous concédons, c’est que vous n’êtes aujourd’hui somme toute pas moins stalino-poutinolâtre que ne le sont depuis un an, à droite et à l’extrême-droite, bien des admirateurs de Poutine que ne dérangent même plus tous les fastes néo-soviétiques en Russie avec les portraits du petit père des peuples, avec les drapeaux rouges à la faucille et au marteau, et avec ses défilés de missiles hypersoniques et intercontinentaux.
Nous, nous ne vous aimons vraiment pas du tout politiquement, camarade Mateu, mais au fond nous vous préférons esthétiquement à ceux qui, tristement, vous ont rejoint dans votre positionnement archéo-soviétique.
Que voilà sans doute un bon vivier de recrutement pour votre CGT parmi toutes les extrêmes-droites poutinophiles, athées et pires encore religieuses, dupliquées sur le modèle de Kirill le patriarche kagébiste !
lundi 6 mars 2023
Politique de la France en Afrique : Macron rattrapé par ses propos de 2017
Bernard Antony,
Président de l’AGRIF,
Directeur de la revue Reconquête,
Communique :
Emmanuel Macron, lors de son récent voyage en Afrique, n’a évidemment pas rattrapé le fait qu’il est, depuis ses propos du 16 février 2017, à Alger, puis le 28 novembre de la même année à Ouagadougou, le premier responsable de la débâcle de la France en Afrique.
À Alger, méprisant odieusement et stupidement ce que furent les marques civilisatrices de l’identité française en Algérie, en rupture avec le colonialisme esclavagiste de l’occupation barbaresque, ne déclara-t-il pas : « La colonisation de l’Algérie fut un crime contre l’humanité » ? À Ouagadougou ne lança-t-il pas : « Il n’y a plus de politique africaine de la France » ?
Et, certes, il s’employa alors à ne plus désormais faire en Afrique qu’une non-politique. Mais, pesa-t-il jamais qu’avec de pareilles déclarations, il ne faisait qu’encourager l’hostilité contre la France, facilitant ainsi l’influence économique chinoise et les conquêtes militaires barbares de la poutinocratie wagnérienne ?
Avec son dernier voyage, il n’a, hélas, rien fait pour enrayer le déclin économique, politique et culturel de la France en Afrique. Bien au contraire, Macron, grand artiste du « en même temps », arrive simultanément à renforcer l’hostilité de l’Algérie et à nous mettre à dos le Maroc, à susciter l’hostilité de la République du Congo tout en maintenant celle du Rwanda.
La vérité s’impose de ce que, si manieur de chiffres et de concepts soit-il, il est un politique désastreux, manquant totalement de psychologie. On attend qu’il reconnaisse enfin qu’il ne peut plus y avoir de politique macronienne pour la France alors que la poursuite de ses politiques d’avortement et l’instauration de l’euthanasie ne fait qu’amplifier le crime contre l’humanité du génocide français.