Bernard Antony, président de l’AGRIF, directeur de la revue Reconquête, communique :
De bout en bout le spectacle donné pour l’attribution des postes-clés par la nouvelle Assemblée Nationale aura été démocratiquement indécente et idéologiquement ignoble.
Indécente en effet que la combine entre les partis, du PC(F) aux « ripoublicains » de Laurent Wauquier, pour discriminer dans un apartheid sans vergogne un parti de 11 millions d’électeurs totalement privés de représentation au sein des organes de gestion du corps législatif.
Monsieur Wauquier et les siens, et les députés macronards, et ceux des autres partis se sont ainsi acoquinés comme larrons en foire avec les élus communistes et autres trotskystes et islamo-gauchistes. Ils n’ont donc vraiment eu aucun scrupule à s’aligner avec les actuels continuateurs de la monstruosité communiste pour laquelle nous avons solennellement réclamé dès le 9 novembre 1997 le procès international des crimes contre l’humanité.
Le rédacteur de ces lignes et l’association qu’il préside ne sont dans aucune inconditionnalité par rapport au RN dont ils n’apprécient guère le jacobinisme contraire à notre identité nationale et dont le ralliement à la macronique sacralisation constitutionnelle de l’avortement a manifesté leur triste soumission à la culture de mort contemporaine. Mais il est scandaleux que ce parti, tout de même le plus représentatif du corps électoral, ait été ainsi éliminé du bureau de l’Assemblée et de toute présidence de commission.
L’histoire retiendra donc dans cette affaire de répartition mafieuse des postes lucratifs de l’Assemblée que le parti dit républicain de monsieur Wauquier n’aura eu non seulement aucune vergogne à s’accorder avec messieurs Macron et Attal mais aussi avec le NFP, et donc en particulier avec un PC(F) historiquement marqué par deux ans de soutien inconditionnel au pacte germano-soviétique, autrement dit pacte hitléro-stalinien ; un PCF approbateur de tous les régimes marxistes-léninistes qui, de la révolution russe à nos jours, ont causé la mort de cent cinquante millions d’êtres humains.