Le Parlement Européen vient de se déshonorer une fois encore en levant hier l’immunité de Bruno Gollnisch poursuivi sur plainte de la Licra au motif d’une phrase pas assez islamophile émise par son groupe politique au conseil régional de Lyon.
Cette nouvelle tentative d’intimidation inquisitoriale de la police de la pensée licrasseuse est- ahurissante.
La Licra s’est longtemps voulue vigilante contre l’antisémitisme et amie de l’État d’Israël. Or la phrase poursuivie est totalement anodine, dérisoire, sans commune mesure avec les propos sur le même sujet tenus par des responsables politiques et des médias de ce pays où ne sévit pas « l’insupportable police de la pensée » dénoncée jadis dans le Figaro par la grande journaliste Annie Kriegel.
Au mépris du fait que l’islam n’est ni une ethnie ni une race, ni une religion mais une idéologie théocratique totalitaire simultanément politico-juridique, morale et sociale que l’on doit pouvoir critiquer, attaquer, contester, la Licra semble vouloir faire en France le travail de l’OCI (Conférence de l’Organisation Islamique).
Cette dernière veut imposer, mondialement, sous le prétexte de lutte contre une soi-disant pathologie psychiatrique appelée « islamophobie », l’interdiction de toute critique de l’idéologie mahométane au pouvoir dans la cinquantaine d’États islamiques où ne règnent ni la liberté religieuse ni l’égalité civile entre hommes et femmes.
En se faisant gardienne de l’intouchabilité de l’islam, la Licra s’assigne une bien mauvaise mission de coopération avec la police de la pensée du nouveau Califat tel que décrit par l’excellente historienne israélienne Bat Ye-Or.
En attaquant aujourd’hui à nouveau Bruno Gollnisch comme hier à Éric Zemmour, elle s’enfonce vraiment dans un rôle d’intolérance liberticide. On peut penser qu’elle veut finalement établir un régime de pré-censure où l’on devra soumettre à ses vigilants scrutateurs idéologiques tout ce que l’on croirait pouvoir dire, avec précaution.
Pour ma part, s’il le souhaite, je suis à la disposition de Bruno Gollnisch pour traiter comme témoin devant le tribunal de Lyon la question des politiques des États et organisations islamiques aujourd’hui dans le monde et de leurs courroies de transmission et réseaux d’influence en France et en Europe.