mercredi 25 mai 2011

Les agissements de la « tribu de Cro-Magnon » : l’article de Chantal Delsol dans le Figaro de ce jour. Ce n’est plus DSK mais DSKKK.
C’est avec un grand plaisir que dans ma revue de presse matinale j’ai lu cet excellent papier dans le même registre d’indignation que la mienne et celle de mes amies sur les stupéfiantes réactions, à l’opposé de tous les grands discours égalitaristes habituels, qui dégoulinent de partout pour comprendre, excuser, justifier cet admirable DSK, le plaindre et même de plus en plus le louanger.
Chantal Delsol constate l’indécente contradiction des ténors socialistes entre leurs discours habituels et leur joie, ces jours derniers, de voir libérer leur « héros » à coup de millions de dollars.
Elle les qualifie, plus durement que moi encore, de « tribu de Cro-Magnon qui défendent leur camarade juste parce que c’est lui… »
Elle rappelle qu’avec l’affaire Polanski on avait vu à quel point la pédophilie devenait normale pour les membres de la « tribu ».
Je cite encore : « Et voilà qu’on déchire ses vêtements, parce que l’accusé prestigieux est traité comme tout le monde ».
Elle relève l’ahurissante sollicitation d’aller « mendier une faveur à Obama » comme si celui-ci n’était pas d’ailleurs carrément impuissant à interférer sur la justice de New-York. Elle relève qu’en France « la séparation entre l’exécutif et le judiciaire n’existe que pour les ploucs et surtout pour les discours ». Elle ajoute « dans les tribus bien frustes, l’impunité s’achète comme un kilo de viande ». Peut-on mieux exprimer que le socialisme n’est en effet qu’une fantastique régression tribaliste que ne dissimulent plus les discours idéologiques. Les chefs et les sorciers n’y sont pas soumis au « droit commun ». La dignité et l’égalité des femmes n’y sont qu’ingrédients de discours. Et il ne manque jamais de batteurs de tam-tam pour faire taire les mauvais esprits qui osent rappeler qu’une jeune femme même africaine, même musulmane, même pauvre, a le droit de n’être pas assaillie, trainée, humiliée comme un objet de jouissance.
Chaque jour fait décidément apparaître que le pire dans l’affaire DSK, au-delà de l’abjection d’un personnage au comportement à la hauteur de celle des pires négriers, c’est en effet celle de toute une tribu aux incantations d’ordinaire démocratiques mais dont la réalité est celle d’une infâme démocrassouillure.
On aura donc vu avec cette affaire DSK comment un parti socialiste et tout un clan politico-médiatique auront ravalé le socialisme à un degré d’abjection que même Charles Péguy, dans les mots d’indignation de sa rupture avec ce parti, n’aurait pas imaginé.
Il aura fallu attendre mai 2011 pour que soit donné le spectacle du clan socialiste se ravalant au niveau raciste et machiste du Ku-Klux-Kahn !
Dans celle affaire-là, nous sommes catholiquement sans réserve pour la jeune femme africaine, immigrée, musulmane, contre le clan DSKKK.
PS : Certains qui ont une irrationnelle tendance à tout ramener à une causalité juive des événements principaux du monde trouvent que DSK bénéficie d’une incroyable solidarité juive. En cette affaire aussi ils ne voient la réalité qu’avec un prisme déformant.
Le député Bernard Debré qui a si justement exprimé son indignation n’est-il pas petit-fils de rabbin ? Et Éric Zemmour n’est-il pas juif ? Enfin, comment se fait-il que dans cette ville de New York où elle est née, et qui compte près de deux millions de juifs, l’épouse de DSK ne trouve point à louer un pied-à-terre pour leur couple ? C’est que le pays réel juif n’est peut-être pas celui que l’on croit…