vendredi 27 mai 2011

Nouvelles du « printemps arabe »

J’avais sur ce blog manifesté mon incrédulité sur ce que le conformisme politico-médiatique appelait « le printemps arabe » et je notais que la seule force émergente des « révolutions » soi-disant démocratiques pourrait bien n’être que celle de l’islamisme.
Un véritable printemps, écrivais-je, ne pourrait passer que par l’instauration de la liberté religieuse.
J’aurais aimé me tromper dans mon scepticisme, dans mon pessimisme. Hélas, toutes les nouvelles que l’on me donne sont tristement convergentes. Partout, l’islamisme se fait plus fanatique, plus cruel.
En Irak, on use pour terroriser les Chrétiens et les inciter à la fuite des pires formes de barbarie analogues à celles du génocide arménien. Ainsi a-t-on enlevé des bébés, exigé des rançons et les a-t-on rendus rôtis.
Ce midi, j’ai déjeuné avec une universitaire copte égyptienne dont je dois taire le nom. Elle m’a décrit les attaques et incendies d’église, les enlèvements de jeunes filles dont on demeure sans nouvelles, la pression de plus en plus arrogante des Frères Musulmans et autres salafistes de plus en plus fanatiques. On passe chaque jour un peu plus du régime de « tolérance » moyennant diverses contraintes de la dhimmitude à celui de la persécution.
Cependant, alors que l’on oppose toutes les difficultés possibles à l’accueil des réfugiés chrétiens, voilà que l’immigration islamique risque encore de se renforcer considérablement par l’introduction dans notre code civil d’une législation de la charia concernant ce que l’on y appelle la « kefala », à savoir non pas exactement l’adoption mais la réception d’enfants orphelins, abandonnés, donnés ou vendus, dans des familles où, pour ce qui est des filles, l’on pourra dès l’âge de neuf ans, qui est celui de la puberté légale en islam, les prendre comme épouses du chef de famille.
Ces enfants en très grand nombre dans les pays musulmans où la misère est grande entreraient ainsi légalement chez nous par la convergence de la kefala et du droit au regroupement familial. On trouvera ultérieurement une étude poussée de cela un numéro de Reconquête par une brillante juriste libanaise.