vendredi 29 avril 2011

Délit dans le foot, bienfait chez Areva ?

Communiqué de Bernard Antony, président de l’AGRIF.

Vraie ou fausse, la nouvelle d’une réflexion dans les instances dirigeantes du « foot » sur une politique de quota destinée à maintenir quelques joueurs de race blanche dans les équipes de haut niveau suscite un immense tollé du néo-moralisme médiatique.
À écouter ce jour les vestales effarouchées gardiennes des temples de l’antiracisme sur France-Inter, ce serait là une abomination discriminatoire : ne pas vouloir cent pour cent de noirs, c’est somme toute du racisme.
Mais lorsque la présidente d’Areva, notre grande entreprise du nucléaire, Anne Lauvergeon, a proféré la volonté de recruter en priorité « tout sauf le mâle blanc », les médias ne s’en sont pas émus.  
Seule l’AGRIF, qui lutte contre tout racisme antifrançais, qu’il soit de discrimination anti-noire ou anti-blanche, a réagi et déposé plainte. Cette plainte contre la discrimination anti-blanche a été rejetée par le tribunal de Paris et l’AGRIF a décidé de faire appel.
Elle attend désormais l’arrêt de la Cour d’Appel. Se pourrait-il que celle-ci rende un arrêt qui justifierait chez Areva la discrimination anti-blanche alors que le gouvernement, la classe politique et les médias appellent à sanctionner une éventuelle politique sportive, non pas tout de même de discrimination négative anti-noire mais de préservation d’un petit quota de blancs sur les pelouses ?
Une discrimination pro-noire dans l’industrie serait-elle ainsi un bien et une minimale discrimination pro-blanche dans le foot serait-elle un délit ?

mercredi 27 avril 2011

Soutenez notre action, adhérez à l'AGRIF !

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Par courrier (chèque à l'ordre de l'AGRIF) : AGRIF 70, boulevard Saint-Germain 75005 PARIS.

mardi 26 avril 2011

Sollicités par l'AGRIF, deux parlementaires interpellent le Premier Ministre au sujet du financement public de la Collection Lambert.

L'AGRIF a saisit un certain nombre de parlementaires au sujet du financement public de la Collection Lambert qui dispose d'un budget de fonctionnement annuel d'un million d'euros, financé à 40% par l'Etat, 40% par la Région Paca et 20% par la Ville d'Avignon, sans compter les aides en nature du Conseil général de Vaucluse.
La semaine passée, le député UMP Bernard Debré nous a informé qu'il travaillait sur les modalités de création d'une commission d'enquête parlementaire à ce sujet.
Ce mardi, Marie-Jo Zimmermann (député UMP) et Jean-Louis Masson (sénateur non inscrit) nous ont fait savoir qu'ils adressaient une question écrite à François Fillon sur ce financement.



Sarkozy et la Syrie

Comme l’avait fait Hafez el Assad, Bachar el Assad fait bombarder son peuple en révolte, totalement désarmé. Sa police gestapo-kagébiste et ses services spéciaux, emprisonnent, torturent, assassinent comme ils le firent au Liban pendant des années dans une sinistre continuité d’élimination avant et après l’assassinat du grand Bachir Gemayel, de plusieurs autres présidents et encore par celui du député Pierre Gemayel.
La France peut elle oublier que le régime syrien fit aussi assassiner jadis notre ambassadeur Delamarre et le colonel Gouttières notre attaché militaire, et que 55 de nos paras périrent dans l’attentat du Drakar
perpétré dans le fief du Hezbollah sous contrôle irano-syrien ?
Hélas avant d’avoir reçu Kadhafi à Paris en grande pompe franco-bédouine Nicolas Sarkozy commit l’ignominie d’ inviter Bachar Assad, le fils successeur de son terroriste de père à un défilé du 14 juillet ?
Le régime alaouite syrien fait aujourd’hui massacrer autant que le régime libyen. Mais alors que disent et que font messieurs Lévy, Sarkozy et Juppé ?
Ne faut-il pas d’urgence aider le peuple syrien autant que le peuple libyen ? Sinon, on attend pour le moins les explications d’une pareille contradiction. N’y aurait-il pas quelque formidable hypocrisie à invoquer les grands principes de morale humanitaire dans un cas et à les oublies dans un autre ?

vendredi 22 avril 2011

Pâques 2011 : nos prières particulièrement pour Asia Bibi, et pour tous les chrétiens persécutés en Orient et de par le monde. Bonnes et saintes Pâques à vous tous, lecteurs et amis de la résistance chrétienne !

Avec l’ignominie d’Avignon, pour les militants et amis de l’AGRIF, les mots qui sont ceux du récit de la Passion du Christ sont spontanément venus dans les réflexions et commentaires : le fiel, les calomnies, les injures, la trahison, les judas et les juges… Et aussi les vocables plus modernes de manipulation et de désinformation. Pour humilier encore une fois le Christ, on aura mis beaucoup plus de trente deniers dans l’escarcelle de ses préposés à la dérision : des centaines de milliers d’euros sans parler des huit mille que l’on veut nous prendre pour nous affaiblir !
Mais nous le savons bien, de foi certaine, viendra aussi l’heure du jugement pour les juges et les judas, et la canaille ricanante, et les grands prêtres fourbes.
Mais trêve de cela pour l’heure ! Nous y reviendrons bien sûr car il ne faut pas confondre non-violence avec inertie, passivité et acceptation… Ces trois jours avant la Résurrection doivent être autant que possible ceux de la prière, de la méditation et puis de la joie au matin de Pâques.
Cependant, enfermée dans sa geôle du Pakistan, seule, sans aucun secours, sans nouvelle de sa famille, dans l’enfer de la haine de l’islam fanatique, Asia Bibi subit son long calvaire. S’il vous plaît, gardez-la dans vos pensées et vos prières. Et que Dieu ne l’abandonne pas !

mercredi 20 avril 2011

Le jugement d'Avignon : impressions

Le communiqué de l'AGRIF ci-dessous reprend les grandes lignes de l’audience et des arguments qui ont conduit au rejet de la requête de l’AGRIF.
Que de beau monde ce matin dans la salle d’audience du Palais de justice d’Avignon…
Outre le directeur de la Collection Lambert, il y avait là un ancien vice-Président communiste de la Région PACA, l’actuel vice-Président, communiste lui-aussi, chargé des affaires culturelles au Conseil général de Vaucluse. Il ne manquait qu’un représentant de la Ville d’Avignon et la liste des généreux mécènes, qui tiennent à bout de bras la Collection Lambert avec un million d’euros annuel pris dans la poche du contribuable, aurait été complète.
Lorsque Me de Lépinau fait remarquer à madame l’avocat de la partie adverse qu’elle se trompe en affirmant qu’il n’a pas parlé de Bernard Antony dans sa plaidoirie, celle-ci reconnaît son erreur et lâche un tonitruant « je vous absous » qui faire ricaner grassement les disciples de Serrano.
Dehors, une cinquantaine de soutiens du musée d’art contemporain avignonnais font le pied de grue, tenus à bonnes distances par un cordon de police : banderoles et autocollants de la CGT, drapeau des anarchistes du CNT… le public habituel de l’extrême-gauche est venu soutenir les bobos millionnaires des réseaux friqués de l’art contemporain. Comprenne qui pourra ! Il doit bien rigoler, depuis son siège new-yorkais, le richissime Yvon Lambert, de les voir parader pour ses intérêts si peu philanthropiques, ces prolos d’opérettes, instituteurs en congés, fonctionnaires en crédit d’heures syndicales, squatteurs anti-système appointés à la CAF et matriculés au RSA… Il ne manquait plus que ce  vieux tordu de Mgr Rouet, avec ses pantalons trop courts et sa cravate mal nouée...

Yann Baly

Le Christ bafoué, les chrétiens insultés, interdit de protester !

Communiqué de Bernard Antony, Président de l'AGRIF.

Le juge des référés d’Avignon a débouté l’AGRIF de sa demande de retrait de l’espace public des représentations du « Piss Christ » d’Andres Serrano et a condamné notre association à 5.000 € de dommages et intérêts et à 3.000 € de participation aux frais de justice du défendeur. L’AGRIF est en quelque sorte sanctionnée pour s’être adressée à la justice.
Naturellement, l’AGRIF fait appel de ce jugement estimant que la présentation publique du « Piss Christ » constitue une injure, une provocation et  une discrimination délibérées à l’égard des chrétiens.

 « L’AGRIF veut vous dire que les chrétiens en ont assez d’être outragés et insultés ! (…) Que ceux qui font de la provocation à moindre frais avec l’argent du contribuable, cessent ce jeu ! », a pourtant plaidé l’avocat de l’AGRIF, Me Hervé de Lépinau.
Liberté artistique nous dit-on ? L’avocat de l’AGRIF a répondu que « le monde artistique ne joue pas avec ce qu’il est convenu d’appeler la deuxième religion de France, l’islam », rappelant au passage l’affaire du Strasbourgeois ayant uriné sur un exemplaire du Coran contre lequel le Parquet à requis 3 mois de prison avec sursis et 1.000 euros d’amende.
Me Tricoire, avocat de la Collection Lambert, a estimé qu’il n’y a « aucun rapport entre l’œuvre d’Andres Serrano et le fait d’uriner sur un Coran ».
Elle a été suivie par les juges.
« Artiste à Avignon, délinquant à Strasbourg ? » demandait l’AGRIF dans un communiqué du 12 avril dernier. Il a été répondu aujourd’hui par l’affirmative.
Comme nous l’avions pressenti, la défense de la Collection Lambert et le juge des référés se sont servis de l’ouvrage co-écrit par Mgr Albert Rouet, préfacé par Mgr Gilbert Louis (toujours évêque de Châlons-en-Champagne), L’Eglise et l’art d’avant-garde. « Un excellent ouvrage sur l’art contemporain », selon Me Tricoire qui s’est fait un plaisir de brandir les nombreux clichés scatologiques et pornographiques mis en valeur par ces évêques qui ont par ailleurs écrit dans ce livre à propos de Serrano « qu'il n'y a jamais eu pour Serrano une quelconque volonté d'outrage au crucifié », car « il utilise l'infamant liquide pour en exploiter les qualités plastiques étonnantes »…
Le jugement d’Avignon est donc aussi la victoire de ces deux évêques.
La vive réaction et la claire fermeté de Mgr Cattenoz, archevêque d’Avignon, rappelées  par Me Hervé de Lépinau, n’auront pas pesé lourd face à la caution « morale » de ses deux confrères.

L’AGRIF continue plus que jamais son combat pour la défense de la foi des chrétiens et le respect de la dignité humaine.

Collection Lambert : le député Bernard Debré répond à l'AGRIF.

Par la voix de son avocat, l'AGRIF a demandé en fin de semaine dernière au député UMP Bernard Debré de créer une commission d'enquête parlementaire sur les financements publics du musée d'art contemporain avignonnais.
Voici la réponse du député :

"Cher Maitre,
J'étudie l'opportunité de demander qu'une mission d'enquête soit constituée.
Je ne manquerai pas de revenir vers vous.
Dans cette attente, veuille croire, Cher Maitre, à l'assurance de mes sentiments les meilleurs.
.
B Debré"


mardi 19 avril 2011

Procès « Piss Christ » : l’Agrif, demain à 11h00 au tribunal d’Avignon contre une double abomination.


  Communiqué de Bernard Antony, Président de l'AGRIF.
                                            

L’Agrif a réagi sur le plan judiciaire qui est celui de sa mission essentielle contre l’exposition publique par voie d’affichage et d’internet de l’abjecte provocation de « Piss Christ » en Avignon venant de surcroît dans le temps où les chrétiens vont célébrer la passion du Christ.
L’exposition de cette misérable pseudo-création est certes insupportable pour les chrétiens une fois encore visés par les crachats du fétide « art » contemporain. Mais elle ne l’est pas moins pour tous les hommes, croyants ou non, attachés à un droit de l’homme fondamental, celui du respect de sa dignité, celui de n’être pas injurié, méprisé, moqué dans sa mise à mort et ses souffrances.
Jésus-Christ, bien sûr vrai Dieu et vrai homme pour les chrétiens, est au moins pour tous les autres un admirable personnage historique qui a vécu, a été humilié, a été torturé.
S’employer à se moquer encore plus du Christ en croix c’est cracher sur toute l’humanité souffrante .
Le tribunal d’Avignon s’interrogera peut-être sur le fait de savoir ce qu’aurait entraîné une provocation analogue tournant en dérision excrémentielle le cadavre d’un juif autre que le Christ, par exemple un juif des temps modernes torturé par quelque « einsatz gruppen » nazi ?
L’on n’imagine peut-être même pas ce qu’entraînerait de la part des immenses foules musulmanes une telle tentative de dérision sur le cadavre de Mahomet.
Certes bien différent des centaines d’appels guerriers du Coran le message de paix et d’amour du Christ a fini au fil des siècles par adoucir les mœurs des chrétiens. Cela n’est pas une raison pour sans cesse les humilier, sans cesse cracher sur ce qu’ils ont de plus sacré.
L’Agrif espère que la justice répondant à sa plainte viendra prémunir le plus grand nombre de la tentation d’une plus grande exaspération. 

 AGRIF 70, Bd Saint Germain 75000 PARIS
Tél: 01.40.46.96.31 Fax: 01.40.46.96.47      agrif@wanadoo.fr

vendredi 15 avril 2011

Collection Lambert : l'AGRIF demande une Commission d'enquête parlementaire.

Communiqué de l'AGRIF du 15 avril 2011.

La Collection Lambert, musée d'art contemporain d'Avignon qui présente le scandaleux "Piss Christ" d'Andres Serrano dipose d'un budget annuel d'1 million d'euros financé en quasi-totalité par l'Etat et les collectivités territoriales donc avec l'argent des contribuables.
Devant l'importance des sommes ainsi engagées, l'AGRIF, par la voix de Me Hervé de Lépinau, a demandé au député Bernard Debré et au sénateur de Vaucluse Alain Dufaut, qui viennent de réagir dans l'affaire de l'exposition "Je crois aux miracles", de créer une commission d'enquête parlementaire aux fins de contrôler la judicieuse utilisation de ces deniers publics et d'analyser des dérives budgétaires particulièrement mal venues en cette période de crise économique et de restrictions budgétaires.

jeudi 14 avril 2011

Affaire d'Avignon : l'AGRIF dépose sa requête en référé.

Communiqué de l'AGRIF du 14 avril 2011.
Me Hervé de Lépinau, avocat de l'AGRIF en Vaucluse, a déposé à 14h30 la requête en référé pour que la Collection Lambert fasse retirer toutes les représentations publiques du "Piss Christ" d'Andres Serrano.
La Collection Lambert a d'ores et déjà annoncé à la presse locale qu'elle ne remettrait pas en place l'affiche 4 par 3 qui se trouvait jusqu'à samedi à l'entrée de l'Hôtel de Caumont, et ce pour des raisons financières... Etonnant au vu du budget pharaonique de cet établissement (1 million d'euros par an financé à 100% par de l'argent public).
L'objetcif du référé de l'AGRIF est de faire retirer toutes les représentations de la photographie pour la Semaine sainte. Elle se fonde également sur les récentes réquisitions du Parquet dans l'affaire de Strasbourg où un individu est poursuivi pour avoir uriné sur un exemplaire du Coran.
La délégation de Vaucluse a par ailleurs demandé au Préfet d'intervenir pour faire retirer la photographie originale elle-même de l'exposition.

Le magistrat a fait savoir à Me de Lépinau que l'affaire serait examinée mercredi 20 avril 2011 lors d'une audience spécifique.
L'AGRIF espère donc que les représentations publiques du "Piss Christ" seront retirées pour le Jeudi saint, 21 avril.

mardi 12 avril 2011

Aujourd’hui ma sympathie va plutôt à Laurent Gbagbo.

Communiqué de Bernard Antony, Président de l’Institut du Pays Libre.
Jusqu’à hier, je n’avais pas plus de sympathie pour Gbagbo le dictateur sortant que pour Ouattara le dictateur entrant.
Aujourd’hui, devant le déferlement de la faux-culterie diplomatique, devant les mensonges de la désignation manichéenne des camps du bien et du mal en Côte d’Ivoire, devant le total mépris de la véracité des faits, mais aussi, finalement, devant la courageuse résistance de Gbagbo aux diktats franco-américano-onusiaques, c’est au prisonnier humilié par de méchantes photos que va ma sympathie.
La vérité c’est que Gbagbo et Ouattara également portés par des scrutins truqués et contrôlant chacun la moitié d’un espace sans unité, devraient être également jugés pour les crimes de leurs partisans.
Mais peut-être, après tout, allons-nous voir l’humaniste financier Alassane Ouattara s’affirmer comme un grand acteur de réconciliation, de tolérance, de paix et de progrès ?
Peut-être faudra-t-il alors reconnaître que Nicolas Sarkozy n’aura agi en cette affaire que dans les intérêts harmonieux de la France et de l’Afrique ?
En tous cas, sur un autre dossier d’actualité, nous sommes heureux de publier l’information ultra-secrète du 1er avril dernier selon laquelle, sur le conseil toujours judicieux de Bernard-Henri Lévy, notre armée s’apprêterait à intervenir enfin contre le régime dictatorial syrien qui fait une fois encore tirer sur son peuple, ce régime coupable de l’assassinat de nos diplomates et du massacre de nos parachutistes à l’hôtel du drakar à Beyrouth.

En écoutant Roland Dumas…

J’ai écouté ce matin l’entretien sur France-Inter avec l’ancien ministre socialiste et président du conseil constitutionnel Roland Dumas portant sur les années Mitterrand mais surtout sur l’actualité ivoirienne et aussi sur le nouveau Front National de Marine Le Pen.
Sur le plan des valeurs essentielles presque tout m’oppose à cet émule de Talleyrand, grand franc-maçon s’il en est. Mais on ne saurait lui dénier ni l’intelligence diplomatique, ni un don consommé de la répartie, ni celui des petites phrases assassines lourdes de sous-entendus.
Pour ce qui est de ses analyses sur la politique sarkozienne en Côte d’Ivoire je crois qu’elles méritent d’être écoutées même si l’on n’avait pas comme lui d’affection préférentielle pour ce « frangin » socialiste et religieusement évangéliste Gbagbo. Certes, ce dernier n’a pas mené une politique toujours évangélique. Et selon les sarkoziens nous ne pouvions oublier que ses avions tuèrent hélas un certain nombre de nos soldats utilisés dans un difficile mandat de l’ONU pour assurer la paix entre le nord de la Côte d’Ivoire essentiellement musulman et le sud majoritairement chrétien ou animiste.
Il ne faut certes pas oublier, en effet, nos victimes militaires. Mais alors, pourquoi avoir honoré, comme Sarkozy l’a fait, le dictateur syrien Bachar el Assad continuateur d’un père assassin de nos diplomates et de nos paras du drakar ?
La propagande franco-américano-onusiaque faisant du camp Ouattara celui de la démocratie et de la légalité, le camp du bien, et du camp Gbagbo le camp du mal, est évidemment aussi mensongère que grotesque.
« Vae victis !» Laurent Gbagbo a été vaincu. Ce sera une mince gloire pour nos soldats. Mais c’est le camp Ouattara qui triomphe dont les hordes ont d’ores et déjà incendié, tué, violé, torturé, massacré au moins autant et sans doute plus que celles de Gbagbo.
Mais sarkozy et Juppé vont se parer des lauriers d’une juste guerre pour le droit et la démocratie comme jadis Bush en Irak.
Il faut pour gober cela être franchement débile. Si du moins cela sert les intérêts de la France et de la paix en Afrique et de la coexistence des musulmans et des chrétiens, on pourra alors oublier les arguments spécieux et frauduleux pour justifier notre intervention onusiaquement légitimée. On en reparlera.

Dumas et Marine : la justification par l’I.V.G. !

On le savait, Roland Dumas, jadis passerelle discrète entre Mitterrand et Le Pen, n’a jamais pratiqué une exécration fulminatoire contre la famille dirigeante du F.N. Il a été ainsi une caution prestigieuse pour faciliter l’agrément de Louis Alliot le « compagnon de Marine » à la profession d’avocat au barreau de Paris.
Ce matin il n’a pas caché en quelque sorte sa bonhomie républicaine pour le Front National marinien. Il a donné de cela une raison essentielle : le fait que Marine, et donc désormais le F.N., se soient clairement prononcés en faveur de la loi Veil combattue selon lui par les ringards du catholicisme intégriste (sic !). Cela ne nous a pas étonné. C’est très révélateur, très fascinant. On y mesure combien la clef de la respectabilité soi-disant démocratique ne réside pas dans l’acceptation ou non de l’immigration. Sur ce point ne se situaient pas réellement les motifs essentiels de l’imprécation anti-F.N.
C’est sur l’acceptation ou non de l’I.V.G. que cela porte. Car là on est sur le critère fondamental : celui de savoir si l’on est ou non en conformité avec l’idéologie de l’homme et de la société s’attribuant le droit selon une très consciente révolte contre le Dieu créateur de décider de la vie et de la mort.
Redisons-le, il y a sur cela ample matière à réflexion : sur les mystères de la vie, du bien et du mal, de l’orgueil de l’homme, de la révolte et de tout ce que cela sous-tend en politique. Qu’on veuille bien me pardonner si je renvoie à ce sujet aux pages de mon livre « Vérités sur la franc-maçonnerie » consacrées à l’élaboration de la loi Chirac-Giscard-Veil par le grand maître de la Grande Loge de France, le docteur Simon.

L’AGRIF poursuit la Collection Lambert devant le juge des référés.

Communiqué de la délégation en Vaucluse de l’Alliance contre le racisme et pour le respect de l’identité française et chrétienne (AGRIF)

Après avoir fait constater par huissier la présence sur le site internet de la Collection Lambert de la photographie d’Andres Serrano représentant un Christ en croix plongé dans un verre d’urine, l’AGRIF a chargé son avocat local Me Hervé de Lépinau de saisir le juge des référés pour obtenir le retrait de cette image du site de la Collection Lambert. L’AGRIF agira également si l’affiche géante devait être réinstallée devant l’Hôtel de Caumont d’Avignon.

Ce cliché insulte et blesse les chrétiens au cœur même de leur foi. A la veille de la Semaine sainte où les chrétiens du monde entier vont célébrer et revivre spirituellement la Passion du Christ, il serait scandaleux que continue d’être affichée publiquement cette image qui constitue une injure aux personnes "en raison de leur appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une RELIGION déterminée" selon l’article 33 de la loi Pléven de 1972 qui sanctionne ce délit.

Nul doute que les juges s’inspireront de l’affaire de Strasbourg dans laquelle le Parquet a requis trois mois de prison avec sursis et 1.000 euros d'amende à l'encontre d'un homme poursuivi pour provocation à la discrimination, après avoir brûlé un exemplaire du Coran et uriné sur le livre. « en urinant sur le Coran (...) c'est une incitation à la haine des musulmans contre les non-musulmans » a déclaré le Procureur adjoint de Strasbourg.

Alors, artiste à Avignon et délinquant à Strasbourg ?

lundi 11 avril 2011

Affaire d'Avignon : l'AGRIF reste vigilante.

Communiqué du 11 avril 2011.

Si la direction de la Collection Lambert a annoncé dans la presse ce week-end que l'exposition "Je crois aux miracles" était fermée, les pressions des "libres-penseurs", des militants anti-chrétiens et des collabobos à l'image de Mme Roig, Maire d'Avignon, pourraient inciter à la réouverture de l'exposition blasphématoire.
Il convient donc de rester extrêmement vigilant.
Par ailleurs, les affiches publicitaires de l'exposition ont été retirées de la plupart des endroits où elles étaient apposées comme à l'office de Tourisme avignonnais et même devant l'Hôtel de Caumont, qui accueille la Collection Lambert, où la toile géante et les affiches visibles de voie publique ont été retirées dès vendredi.
Cependant, l'affiche en place à l'entrée de la gare TGV d'Avignon-Courtine est toujours-là.
L'AGRIF va prendre contact avec le gestionnaire du site pour que ce dispositif soit également supprimé faute de quoi un constat d'huissier sera établi et une procédure en référé intentée pour mettre fin à cette insulte faite aux Chrétiens en raison de leur foi.

La délégation AGRIF de Vaucluse.

dimanche 10 avril 2011

L'exposition blasphématoire d'Avignon fermée.

Communiqué de l'AGRIF du 10 avril 2011.

Le quotidien Le Dauphiné Vaucluse daté de ce dimanche annonce que la direction de la Collection Lambert a décidé de femer l'exposition "Je crois aux miracles" dans laquelle était exposée une photographie représentant un Christ en croix plongé de l'urine.
L'AGRIF se félicite de la fin de ce scandale public. Cette victoire est due à l'action efficace de groupes de catholiques de conviction parmi lesquels Civitas, à l'efficace blog d'information Le Salon Beige mais aussi à l'action décisive de Mgr Jean-Pierre Cattenoz, archevêque d'Avignon qui s'est placé en première ligne dans le combat contre cette exposition touchant les chrétiens au coeur même de leur foi.
L'AGRIF préparait la réplique sur le terrain judiciaire, tous les élements étant réunis pour que l'affaire soit portée devant le juge des référés mercredi prochain afin que la photographie blasphématoire soit retirée pour la Semaine Sainte. 
La délégation de Vaucluse de l'AGRIF reste cependant vigilante et relancera immédiatement l'action judiciaire si l'exposition devait réouvrir comme le réclament les "libres penseurs" locaux.

vendredi 8 avril 2011

Exposition blaphématoire d'Avignon : Mgr Cattenoz en première ligne.

Nous publions ci-après l'intégralité de la déclaration datée de ce jour de l'archevêque d'Avignon au sujet de la photographie blasphématoire présentée au Musée d'Art Contemporain de la capitale vauclusienne.
Forte de cette réplique sans ambigüité de Mgr Jean-Pierre Cattenoz, l'AGRIF portera la semaine prochaine l'affaire devant la justice afin que la Semaine sainte ne soit pas souillée en Avignon.
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Une profanation d’un Christ en Croix dans un musée et sur la voie publique d’Avignon


Comment est-il possible de déposer un crucifix dans un verre, de "pisser sur le Christ en croix" jusqu’à remplir le verre, prendre un cliché du résultat et déclarer qu’il s’agit d’une œuvre d’art ? Pour moi, évêque, comme pour tout chrétien et tout croyant, il s’agit là d’une provocation, d’une profanation qui nous atteint au cœur même de notre foi !

Comment est-il possible de ressortir une telle ordure des poubelles de l’histoire - le cliché date de 1987 – pour l’exposer dans la cité des papes ? La collection Lambert n’a-t-elle pas perçu qu’elle exposait une photographie qui blessait gravement tous ceux pour qui la Croix du Christ est le cœur de leur foi ? Ou bien a-t-elle voulu provoquer les croyants en bafouant ce qui pour eux est au cœur de leur vie : la Croix du Christ, unique source de vie pour l’humanité ?

Comment les autorités locales interrogées se sont-elles lavé les mains comme Pilate autrefois en déclarant que la municipalité, qui subventionne en partie la collection, n’avait pas "vocation à s’immiscer dans les choix artistiques effectués par les responsables d’un lieu qui n’est pas un musée municipal et dont la collection appartient à un mécène privé" ?

Les autorités locales n’ont-elles pas entre autre pour mission d’assurer le respect de la foi des croyants de toute religion ? Or une telle œuvre reste une profanation qui, à la veille du vendredi saint où nous ferons mémoire du Christ qui a donné sa vie pour nous en mourant sur la Croix, nous touche au plus profond de notre cœur.

Y aurait-il parfois deux poids et deux mesures ? Si un cliché représentant un Coran trempé dans l’urine d’un photographe était affiché aux yeux de tous comme une œuvre d’art, la réaction des autorités locales, de l’Etat, serait immédiate pour dénoncer une telle atteinte à la foi de nos frères musulmans. Il serait demandé à la justice de condamner les auteurs de tels comportements, et je serais le premier à m’associer à leur réaction pour dénoncer ce qui serait une profanation grave, un scandale touchant la foi de ces croyants.

Comment et pourquoi les autorités de l’État restent-elles sans réagir devant l’affichage d’un Christ trempant dans de l’urine ? Devant un tel scandale, je me dois d’alerter publiquement les autorités de mon pays qui se targuent de défendre une laïcité positive et qui par ailleurs tolèrent une fois de plus l’affichage de photos qui portent gravement atteinte à la foi des chrétiens. Une fois encore, dans le cas d’atteinte à notre foi chrétienne, le silence reste la règle de la part des autorités, et elles continuent à soutenir des comportements qui nous blessent au cœur de notre foi et plus encore en ce temps de la Passion et de tout ce que cela représente pour nous.

Avignon le 8 avril 2011
 
+ Jean-Pierre Cattenoz,
archevêque d’Avignon

Exposition blasphématoire d'Avignon (suite)

L'AGRIF et son avocat local réunissent actuellement les éléments nécessaires pour faire en sorte que la Semaine sainte ne soit pas souillée en Avignon.
Nous serons en mesure de donner plus d'informations sur notre action en début de semaine prochaine.
L'AGRIF remercie d'ores et déjà tous les Avignonnais qui ont bien voulu nous apporter des informations précieuses nous permettant de répliquer à l'injure faite à la foi des chrétiens.
Elle se félicite par ailleurs de la ferme réaction de l'archevêque d'Avignon, Mgr Cattenoz.
Elle déplore en revanche le lourd silence voire la complicité directe ou indirecte des autorités étatiques et locales plus promptes à réagir lorsque ce sont d'autres confessions qui sont insultées.

jeudi 7 avril 2011

Exposition blasphématoire d’Avignon : l’AGRIF prépare la réplique pénale.

Communiqué de la délégation vauclusienne de l’Alliance contre le racisme et pour le respect de l’identité française et chrétienne (AGRIF)

L’AGRIF a demandé à ses avocats d’engager des poursuites pénales face à l’exposition blasphématoire de la galerie Collection Lambert d’Avignon où est exposée le « Piss Christ » représentant un Christ en croix plongé dans l’urine, cliché photographique de l’américain Andres Serrano.

L’AGRIF mettra tout en œuvre pour que cette nouvelle provocation anti-chrétienne soit traitée judiciairement pour ce qu’elle est : un acte de racisme visant les chrétiens au cœur même de leur foi.

NOTA : dans le cadre de cette action, l'AGRIF recherche tous documents ou témoignages de la présence de l'image blasphématoire sur des supports de communication publics (journaux, affiches ...). Ecrire à agrif@wanadoo.fr

Rivarol : du risible au pitoyable

Un ami m’envoie le numéro de Rivarol du 11 mars dernier où l’on me cite en taxant mes positions « d’americano-sionistes » ! Ce n’est pas nouveau et c’est insignifiant.
Je ne suis pas américain et tous ceux qui me lisent ou m’écoutent savent que si je n’ai rien contre le peuple américain et si j’admire même en Amérique la conservation des libertés que nous n’avons plus chez nous, j’ai fréquemment critiqué durement la politique américaine (contre la France en Indochine et en AFN ; le crime de l’éviction du Shah d’Iran et leur désastreuse invasion de l’Irak, etc , etc…)
Je ne suis pas sioniste. N’étant pas juif, je ne suis pas un nationaliste israélien. J’ai pendant quinze ans au Parlement Européen défendu le droit à la paix et à des frontières sûres pour Israël mais aussi de pareils droits pour les Palestiniens.
J’ai toujours trouvé sages les propositions de Vatican qui n’est pas non plus je crois americano-sioniste.

Je suis pour cette liberté que bordait sagement, comme aimait à le rappeler Me Georges-Paul Wagner, la loi sur la presse de 1880 réprimant l’injure et la diffamation.
J’use justement de ma liberté pour manifester combien je ne trouve qu’un mot, abjection, pour qualifier l’article dans le même numéro de monsieur Hervé Ryssen.
Voici ce qu’il écrit de la période de 1940 à 1945 : « Ce fut une époque bénie. On n’avait pas ri comme ça en France depuis bien longtemps. Sur les Juifs, les Noirs et les Arabes, on s’en donnait à cœur joie. Tout le monde laissait libre cours à son imagination : on se moquait de leurs travers, de leurs physiques ingrats : on faisait de bons mots sur leurs mœurs douteuses ».
Peut-on écrire plus bêtement, plus odieusement ?
Au mépris de la mémoire des sacrifices des soldats français parmi lesquels des Juifs, des Noirs, des Arabes, en grand nombre, dans notre armée sur le sol français et puis dans l’armée d’Afrique. Au mépris des Juifs raflés, massacrés, comme d’autres aussi, dans les camps de l’enfer nazi à l’image de l’enfer bolchévique. Qu’auraient dit, devant cette expression d’irréfutable haine raciste nos amis de jadis au sein du FN et aujourd’hui disparus, l’héroïque combattant juif de la résistance et de l’Algérie Française, Robert Hemmerdinger, l’ancien député d’Alger patriote intraitable, l’arabe Mourad Kaouah et l’ancien résistant et combattant aussi de l’Algérie Française, le grand penseur Jules Monnerot, cet antillais patriote qui aurait mieux mérité le Panthéon que le communiste Césaire.
Ah, quelle belle époque pour Ryssen où il se serait moqué ! Sauf, il est vrai, des vainqueurs et des collabos parmi lesquels bien sûr, on le sait, ne sévissaient jamais des mœurs douteuses…
On peut, sur de tels écrits, se poser des questions : quelle en est exactement la motivation ? Quel est le but exact de semblable provocation ? Œuvrer pour donner de la légitimité à l’antiracisme ? Le plaisir de salir le peuple français de 1940 – 1945 en le décrivant pire encore que ce que peignent ceux qui le détestent ?
Mais quelle est donc cette haine de l’honneur de la France, ce mépris de la mémoire de ses deuils, de ses misères et de ses grandeurs qui anime M. Ryssen ? On imagine un Péguy, un Bernanos, un Maurras lisant cela.

mercredi 6 avril 2011

Le débat Copé coupé et enterré !

Communiqué de Bernard Antony,
président de l’Institut du Pays Libre.  
Malgré les effrois des hiérarches civils et religieux,  gardiens de la démocratie réservée et surveillée, on espérait que ce débat national sur la laïcité et l’islam par l’UMP pourrait réellement avoir lieu. On attendait qu’il soit amplement organisé dans la société pour permettre de judicieuses analyses et réflexions et l’expression des attentes du peuple français.
Il a été baclé en moins de trois heures, non pas au long, mais au très court desquelles n’ont été produites aucune définition ni réflexion fondamentale sur la laïcité. Une fois encore on s’est bien gardé d’aborder si peu que ce soit ce qu’est réellement l’islam bien au-delà du simple concept de religion.
Accordons à Claude Guéant qu’il a timidement, et donc maladroitement, esquissé la question du nombre des musulmans. Il a en effet parlé trop ou trop peu, déclenchant contre lui les foudres de la gauche. Il aurait dû oser poser la question suivante : « Que se passe-t-il pour les non-musulmans lorsque l’islam est majoritaire ? »
Nous sommes persuadés qu’il eut suscité alors beaucoup de gêne et moins de hourvari. Mais il est sans doute injuste de trop accabler la classe politique pour son déni collectif de réalité lorsque l’on considère l’attitude des porte-parole des religions ficelés dans leur commune instance de représentation trans-œcuménique.
Ne surtout pas courroucer un tant soit peu l’islam est ainsi à l’évidence leur souci majeur et surtout celui de l’épiscopat français.

mardi 5 avril 2011

Collectif « En marche pour la vie » : soutien à Philippe Isnard.

Le Collectif « En Marche pour la vie ! » proteste vigoureusement contre la révocation de Philippe Isnard, professeur d’histoire à Manosque.

En janvier dernier, le Collectif « En Marche pour la vie » a réuni plus de 40000 personnes pour réclamer des lois en faveur de la vie prouvant ainsi, si cela était nécessaire, l’actualité du débat sur l’avortement. De plus, en mars dernier, les professionnels de la santé s’inquiétaient de la constante augmentation de la pratique de l’avortement chez les mineures et les jeunes femmes de 18 à 25 ans.

Il était donc tout à fait légitime que Philippe Isnard, professeur d’histoire et d’éducation civique, choisisse ce thème pour son cours d’éducation civique, juridique et social.
Il était également tout à fait légitime que Philippe Isnard, pour ce débat comme pour tous les autres, présente les points de vue des parties en présence. Que penserait-on en effet d’un débat sur les OGM qui ne présenterait que le point de vue des partisans des OGM ? Ou d’un débat sur l’énergie nucléaire sans présenter les thèses de ceux qui s’y opposent ? L’argument selon lequel, il existerait une loi et qu’on ne pourrait pas la contester est tout simplement un déni de démocratie.

Il est donc inacceptable que Philippe Isnard soit révoqué pour avoir organisé un vrai débat où ont été exposés les arguments des pro-vie mais aussi ceux des partisans de l’avortement.
Il y a là plus qu’un délit d’opinion parce qu’en somme Philippe Isnard n’a fait qu’exercer correctement son métier en initiant ses élèves aux grands débats de société.

Ceci prouve qu’en matière de droit à la vie, l’Etat français fait preuve d’une dérive totalitaire caractérisée que le « Collectif En Marche pour la vie » continuera de dénoncer.


COLLECTIF "30 ans ça suffit! En marche pour la vie!"
6, square du Trocadéro 75116 PARIS

Tel/fax : 0145535680– site : www.enmarchepourlavie.fr

vendredi 1 avril 2011

J’approuve la proposition de débat sur la laïcité et sur l’islam de Jean-François Copé.

Communiqué de Bernard Antony, président de l’Institut du Pays Libre.
Rien en effet ne permet d’affirmer que ce débat pourrait être manipulé selon les techniques d’utilisation de la dynamique des groupes. Au contraire, il permettra l’expression de constats et d’idées que redoutent les syndicats des politiciens et des clercs professant qu’il y a des sujets trop graves pour être laissés au débat politique. C’est là une curieuse conception de la démocratie ramenée en fait à un art du faire-semblant alors que les questions sérieuses ne sauraient être traitées qu’entre initiés.
Or on ne saurait interdire au peuple français de s’exprimer sur ce qui détermine, autant que les enjeux du nucléaire, sa sécurité et la paix civile. Aussi, quoique en désaccord avec lui sur bien des plans, nous soutenons l’initiative de Jean-François Copé et nous apportons d’emblée au débat deux éléments de réflexion.
Sur la laïcité.
La saine laïcité  consiste fondamentalement en la distinction des domaines de la politique et de la religion. Elle est née d’une des phrases les plus révolutionnaires de l’histoire prononcée par le Christ : « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu ». Jusque là, les peuples ignoraient cette distinction d’ailleurs trop souvent peu respectée ensuite au long de l’histoire. Avec la modernité, les pouvoirs de César, c’est-à-dire de l’État ont de plus en plus empiété sur ceux de Dieu, ce qui s’est traduit concrètement par des lois politiques en rupture avec la loi morale naturelle.
Pourtant il y a déjà longtemps la grande tragédie grecque exprimait superbement combien étaient illégitimes les tyrans ne respectant pas les grandes lois non écrites de la conscience morale et la Bible donnait aux hommes avec le Décalogue les dix devoirs fondateurs de leurs droits.
Mais avec l’ère idéologique s’est affirmé, en rupture avec les valeurs grecques et judéo-chrétiennes, le refus de l’adéquation des lois civiles à la loi morale.
Cela s’est traduit par l’apparition avec la Révolution Française du totalitarisme jacobin tant admiré et encensé aussi bien par Lénine que par Hitler. Ainsi l’équilibre d’une bonne laïcité était-il rompu par un laïcisme coupé de la loi morale et conduisant aux grandes monstruosités du communisme et du nazisme et de celles qui se mettent en place aujourd’hui dans l’utopie du meilleur des mondes.  
Voilà certainement sur quoi devraient réfléchir les pasteurs chrétiens et les rabbins, alors que les musulmans pourraient se demander quant à eux si le modèle politico-social de Mahomet à Médine ne relèverait pas d’une théocratie totalitaire à remettre en cause.
Sur l’islam.
Car le débat sur l’islam est une bonne chose. Il ne peut contrevenir en rien au respect dû aux musulmans comme à tous les hommes. Mais il en va du principe même de la liberté d’affirmer que l’islam comme toute autre religion, idéologie et culture, système politico-social et juridique (et il est tout cela à la fois car refusant la distinction évangélique du spirituel et du temporel) doit pouvoir être analysé, critiqué, réfuté.
Le risque de la critique que l’on accepte dans le judaïsme, le christianisme, le bouddhisme, la maçonnerie, le socialisme, le libéralisme, l’islam doit l’accepter aussi. Or, là où il est au pouvoir, la moindre critique, l’expression du moindre doute sont qualifiés de blasphèmes et valent les pires châtiments sinon la mort. Là où la société ne lui est pas encore soumise, ses dirigeants crient à l’islamophobie, que le pseudo-antiracisme se doit donc de réprimer, dès l’expression de tout refus de son modèle et ses mœurs.
Cela n’est pas acceptable.
Chez nous, en France, lorsque l’AGRIF réagit contre les pires abominations d’expression antichrétiennes, pornographiques, obscènes, ordurières, les plus attentatoires à la dignité humaine et notamment au respect de la femme, on la déboute avec l’affirmation du droit au blasphème comme fondateur de la laïcité !
Contre Jésus-Christ et la Vierge Marie déferle sans cesse un torrent d’abjection dans la recherche des compositions et des textes les plus orduriers.
De telles horreurs contre la dignité et les convictions des musulmans mettant en scène pornographiquement  Mahomet, nous les réprouverions de même. Mais la vérité, c’est que nul ne s’y risquerait à Charlie-Hebdo ou ailleurs, car les musulmans n’ont pas la tiédeur de la plupart des chrétiens.
Alors oui, on doit refuser de même les véritables blasphèmes contre les convictions des chrétiens, des juifs, des musulmans et que réprouve d’ailleurs quiconque réprouve simplement l’étalage de l’ordurier.
Mais il en va de la liberté de notre civilisation de pouvoir critiquer l’islam, de pouvoir le réfuter, de pouvoir refuser son système totalitaire encore plus durablement contraignant que le communisme. Voilà hélas ce que semblent ne comprendre ni les porte-parole des religions ni même les responsables politiques de tous bords, incultes ou apeurés. Pourtant, pouvoir critiquer librement l’islam, c’est ce à quoi aspirent, nous le savons, en pays d’islam, des millions de musulmans. Et c’est ce que font chez nous des milliers de nos compatriotes arabes ou berbères. C’est cela qu’il faut verser au débat.
L’enjeu s’appelle liberté !