mardi 12 avril 2011

Aujourd’hui ma sympathie va plutôt à Laurent Gbagbo.

Communiqué de Bernard Antony, Président de l’Institut du Pays Libre.
Jusqu’à hier, je n’avais pas plus de sympathie pour Gbagbo le dictateur sortant que pour Ouattara le dictateur entrant.
Aujourd’hui, devant le déferlement de la faux-culterie diplomatique, devant les mensonges de la désignation manichéenne des camps du bien et du mal en Côte d’Ivoire, devant le total mépris de la véracité des faits, mais aussi, finalement, devant la courageuse résistance de Gbagbo aux diktats franco-américano-onusiaques, c’est au prisonnier humilié par de méchantes photos que va ma sympathie.
La vérité c’est que Gbagbo et Ouattara également portés par des scrutins truqués et contrôlant chacun la moitié d’un espace sans unité, devraient être également jugés pour les crimes de leurs partisans.
Mais peut-être, après tout, allons-nous voir l’humaniste financier Alassane Ouattara s’affirmer comme un grand acteur de réconciliation, de tolérance, de paix et de progrès ?
Peut-être faudra-t-il alors reconnaître que Nicolas Sarkozy n’aura agi en cette affaire que dans les intérêts harmonieux de la France et de l’Afrique ?
En tous cas, sur un autre dossier d’actualité, nous sommes heureux de publier l’information ultra-secrète du 1er avril dernier selon laquelle, sur le conseil toujours judicieux de Bernard-Henri Lévy, notre armée s’apprêterait à intervenir enfin contre le régime dictatorial syrien qui fait une fois encore tirer sur son peuple, ce régime coupable de l’assassinat de nos diplomates et du massacre de nos parachutistes à l’hôtel du drakar à Beyrouth.