vendredi 25 décembre 2009

Saint et joyeux Noël !

" Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté "
En redisant le message de l'Ange annonçant la naissance du Sauveur, nous pensons tout particulièrement à nos frères chrétiens persécutés, notamment ceux qui vivent sous le joug de l'islamisme.
Puissent leurs souffrances inspirer le réveil des peuples européens !



Nativité, icône copte.

jeudi 24 décembre 2009

LETTRE OUVERTE À M. LE GRAND RABBIN BERNHEIM, À MESSIEURS LES DIRIGEANTS DU CONGRÈS JUIF MONDIAL, À CEUX DU CONSISTOIRE CENTRAL DE FRANCE

Messieurs,

Nous avons lu avec tristesse et même indignation vos déclarations simultanément injustes et intruses contre la décision du pape Benoît XVI de proclamer vénérable, selon la tradition de notre Église, le grand pape Pie XII dont la mémoire est ainsi honorée pour l’héroïcité de ses vertus.
Vos propos, tout spécialement pour les catholiques informés de ce que fut l’action salvatrice de ce pape ne sont pas recevables. Mais, nous le savons, ils sont jugés aussi comme très regrettables par beaucoup de juifs. Ainsi, le rabbin David Dalin et beaucoup de ses confrères en Amérique et ailleurs ont, dans la continuité des grandes personnalités juives de l’après-guerre, à cœur de ne pas laisser salir la mémoire de Pie XII.
Ils évitent ainsi très heureusement qu’une généralisation hâtive, un amalgame qui serait regrettable, ne soient faits par des catholiques qui pourraient confondre vos institutions avec la réalité multiple de ce que nous appelons le pays réel juif.
Dans ce dernier en effet où les gens de culture et d’esprit libre sont nombreux, on se souvient des pièges et artifices de la propagande soviétique à l’égard des Juifs comme des chrétiens, on se méfie des mauvaises révisions historiques et de la désinformation médiatique.
Car vous reprenez hélas, ni plus ni moins, les thèmes de l’odieuse campagne contre la mémoire de Pie XII orchestrée en 1959 par les " services " des pays de l’Est autour de la pièce " Le Vicaire " de " l’agent provocateur culturel " Rolf Hochhuth. Ce dernier, personnage étrange, à la fois manipulateur et manipulé, fut en effet un excellent instrument de déstabilisation. On l’utilisa aux fins de la subversion dans l’Église. On l’utilisa comme apologiste du terrorisme d’extrême-gauche qu’inspiraient les mêmes services. On l’utilisa encore lorsqu’il parut utile à l’URSS pour sa politique arabe de combattre les influences juives. Il devint alors un " négationniste " selon le propos du président du Conseil Central Juif d’Allemagne, Paul Spiegel.
La manœuvre soviétique vis-à-vis de l’Église catholique consistait à éliminer autant que possible, coûte que coûte, son anticommunisme. On le fit avec le réseau Pax de l’ancien collaborateur polonais des nazis, Piasecki, comme avec Hochhuth. Pie XII avait en effet été aussi fermement, aussi prudemment, aussi efficacement anticommuniste qu’antinazi.
Il fallait, pour bien manœuvrer dans l’Église avec les " compagnons de route " des partis communistes, noircir le plus possible son pontificat.
Il fallait, pour en faire le " pape de Hitler ", faire oublier les remerciements et hommages que lui avaient adressé les plus éminentes personnalités juives de l’après-guerre telles madame Golda Meir et Albert Einstein.
Il fallait faire oublier les expressions de gratitude du grand rabbin de Jérusalem, Isaac Herzog, et celle du grand rabbin de Rome Elie Toaff. Il fallait occulter l’éloge de sa prudence par le grand rabbin du Danemark, Marcus Melchior, rescapé de l’extermination.
Surtout, pour certains, il fallait en finir avec l’histoire du grand rabbin de Rome pendant la guerre, Israël Zoller. Ce dernier avait tout obtenu de Pie XII : tout l’or possible pour payer les sommes exigées par les nazis, tous les asiles possibles dans les couvents, et Castel Gandolfo, résidence d’été des papes, était devenu un refuge pour trois mille juifs. Plein d’amitié et de reconnaissance pour Pie XII, le grand rabbin de Rome en vient à épouser sa foi dans le Christ et à se convertir, devenant alors Eugenio Zolli, professeur à l’Université Grégorienne.
Est-ce cela que certains juifs, et peut-être parmi vous, reprocheraient finalement le plus à Pie XII ?
Quelques-uns peut-être, n’ayant pas sur le christianisme le regard si amical de l’admirable historien et homme de vérité, Robert Aron ?
Mais maintenant, pour vous aider peut-être et en aider beaucoup à comprendre le soi-disant silence de Pie XII, qui ne fut qu’une prudence non provocatrice, assumée aux limites des plus grands risques, ne pourrait-on pas comparer son attitude à celles de bien de vos éminents prédécesseurs, conducteurs de votre peuple, quelquefois confrontés aux autres tragédies exterminationnistes ou, pour le moins, informés de leur réalité. Que firent-ils donc de mieux que Pie XII ?
Vous le savez, l’Église catholique avec Jean-Paul II a professé des repentances souvent justifiées pour les actes odieux commis par le passé au nom de notre religion. Pourquoi des autorités juives ne reconnaîtraient-elles pas de même, comme le fit la grande journaliste et écrivain Annie Kriegel, l’engagement d’une partie importante (elle en avait été) du peuple juif dans les révolutions communistes au sein desquelles beaucoup assumèrent les plus hauts postes et hélas aussi d’immenses crimes.
Pourquoi ne pas prononcer aussi, pour l’honneur du peuple juif, quelques phrases de repentance ? C’est, en tous cas, déjà, celui du journaliste israélien Sever Plocker (de Yediot Ahronot) que d’avoir demandé le 21 décembre 2006 de " ne pas oublier que quelques-uns des plus grands meurtriers des temps modernes étaient juifs ".
Bien sûr, nous le savons, le plus grand nombre des juifs des pays conquis par le communisme réprouvaient les horreurs des tchékistes. Quoi qu’il en soit, il serait utile et juste que l’on puisse apprécier quelle fut l’attitude des autorités spirituelles juives. Peut-être à ses débuts la révolution russe les inquiéta-t-elle moins que le nazisme plus tard. On veut bien le comprendre. Mais, lorsque Staline s’allia à Hitler, lorsqu’il s’achemina lui aussi vers un antisémitisme de plus en plus menaçant (complot des " blouses blanches, création du Birobidjan, etc…), qu’en fut-il ?
Osera-t-on nous répondre qu’ils étaient tenus au silence pour ne pas exciter le meurtrier psychopathe du Kremlin ?
Le peuple juif étant par vocation ouvert à " l’universel " comme vous aimez souvent le rappeler, vos prédécesseurs n’ont pu être indifférents aux autres génocides du XX° siècle.
Celui perpétré par le régime maçonnique Jeune-Turc, qui a exterminé les Arméniens et autres chrétiens en 1915, fut de proportion comparable à la Shoah et vit se dérouler des crimes et massacres d’une hallucinante cruauté sadique. La communauté juive turque était alors laissée en paix et plutôt prospère.
On aimerait donc savoir quelle fut l’attitude de vos grands rabbins et de vos dirigeants face à cette tragédie qui, on l’a trop oublié, annonça celle de votre peuple. Hitler ne déclara-t-il pas : " Qui se souvient des Arméniens ? " On n’ose pas penser que vos prédécesseurs auraient été plus indifférents pour les chrétiens que Pie XII pour les Juifs. Là aussi les historiens seront heureux d’accéder à toutes les archives.
Le rédacteur de ces lignes, messieurs les rabbins et dirigeants, est l’auteur d’une " Histoire des juifs d’Abraham à nos jours ". Elle a été écrite pour favoriser un véritable dialogue inter-religieux, dans la vérité, sans complaisance frelatée, mais dans le respect et même l’amitié telle que celle qui règne entre patriotes français juifs et chrétiens au sein de notre cercle d’Amitié Française.
Ce livre lui a valu les éloges de beaucoup de lecteurs, chrétiens et juifs. Commandé par plusieurs instituts et périodiques juifs, il n’a fait l’objet de leur part depuis bientôt quatre ans d’aucune réprobation. Bénéficiant d’articles très favorables dans les principales publications du catholicisme de conviction, il n’a suscité d’hostilité que celle de quelques personnages et groupuscules agités par un antisémitisme aussi affligeant que ridicule.
À l’évidence, les moins sommaires me reprochent d’avoir écrit un livre dans la recherche de la vérité et non sans amour pour le peuple " que Dieu s’est choisi " selon l’expression de Malachi Martin. Ils ne me pardonnent pas d’avoir confié que j’ai souvent travaillé en regardant l’image de Sainte Thérèse Bénédicte de la Croix, Edith Stein de son nom de jeune fille.
Entrée au Carmel de Cologne en octobre 1993, sa supérieure, sachant le redoublement de la haine des nazis pour les juifs catholiques, l’envoya pour la protéger au Carmel d’Echt aux Pays-Bas. Mais lorsque ce pays fut envahi et occupé, un plan de déportation des juifs fut élaboré en 1942. Après la protestation des évêques de Hollande le 11 juillet, ce plan fut aussitôt accéléré. L’ordre avait été donné par le Commandant SS de traiter en priorité, avec une sévérité encore plus grande, les juifs catholiques. Edith Stein et sa sœur Rosa furent arrêtées le 2 août. Au camp de transit de Westerbock, le 5 août, elles n’eurent pas droit au minimum de nourriture encore accordé aux juifs. Une petite carmélite juive, et sa sœur, catholique aussi, voilà en effet des personnes qui constituaient un grand danger pour le III° Reich. Il fallait au plus vite les conduire à la mort. Ce fut fait dès l’arrivée à Auschwitz-Birkenau le 9 août 1942.
La protestation courageuse des évêques hollandais n’avait servi à rien, qu’à augmenter et accélérer la fureur meurtrière des exterminateurs. Cela incita Pie XII à mesurer jusqu’où il pouvait aller trop loin… Mais vous, ses accusateurs aujourd’hui, êtes-vous bien sûrs de bien servir la cause de votre peuple ? Les rabbins et les historiens juifs qui défendent la vérité pour Pie XII et n’injurient pas Benoît XVI le font certainement mieux que vous.
Et voici d’ailleurs qu’au moment même où je terminais ces lignes, je prends connaissance des propos délicats, justes et intelligents de Me Serge Klarsfeld déclarant notamment que " Pie XII a joué un rôle déterminant contre Hitler " et comment grâce à ses directives " des milliers de juifs ont pu être sauvés ".
Je vous prie d’agréer, messieurs, l’expression d’une considération proportionnée à l’esprit de vérité dont vous témoignerez en n‘offensant pas la mémoire d’un pape auquel tant de vos coréligionnaires odieusement pourchassés doivent la vie.

Bernard Antony
Président de Chrétienté-Solidarité
Président du Cercle d’Amitié Française Juive et Chrétienne

mercredi 23 décembre 2009

Le syndicalisme au service du mépris des travailleurs !

Depuis le 10 décembre, avec la grève du R.E.R. A, les Franciliens sont pris en otages par les organisations syndicales C.G.T., C.F.D.T., F.O., Indépendants, Sud et Unsa qui réclament une prime pérenne de 120 € par mois, ainsi qu’une prime variable de 30 €. Comme le faisait remarquer Roger Karouchi, président du groupe U.M.P. au conseil régional d’Île de France, moins de 600 personnes pénalisent près de 1,8 millions de Franciliens !
Cette grève a déjà coûté cinq millions € à la R.A.T.P., et des heures de calvaire pour des milliers de Franciliens. Entreprendre une grève de ce genre alors que la France est confrontée à une crise financière, économique et sociale et que le nombre de chômeurs a augmenté de plus d’un million en un an relève de la plus pure indécence. Alors que des travailleurs se retrouvent sur le carreau, les nantis des transports publics revendiquent des primes. Ces derniers n’effectuent que 3 heures de conduite effective sur une journée de travail de 6h30, leurs salaires ont augmenté de 18 % entre 2001 et 2007 soit près de 3% par an. Étant salariés d’une entreprise publique, ils ont la garantie de l’emploi et des avantages sociaux non négligeables, avec un âge moyen de départ à la retraite qui se situe à 53,7 ans !
Des millions de salariés du secteur privé ne demanderaient qu’une fraction de tous ces avantages.
Le droit de grève en France n’est plus qu’un outil dans la panoplie des preneurs d’otages habituels. Il est utilisé à tort et à travers par ceux dont le seul mérite est leur énorme capacité de nuisance, contre les plus fragiles, ceux qui habitent loin de leur lieu de travail parce qu’ils n’ont pas les moyens de faire autrement.
Bien que notre pays connaisse de nombreux problèmes, nous n’en souhaitons pas moins de bonnes fêtes à tous les lecteurs.
Louis CHAGNON
Vice-président du Pays libre
Membre du bureau politique du Parti de la France

Le crépuscule des juifs

Il suffit que Benoît XVI accorde le titre de Vénérable pour voir resurgir l’antienne contre Pie XII et de son « silence » sur l’holocauste. De même que nous avions fait observer que les individus qui refusaient que la mairie de Paris donnât le nom de Jean-Paul II au parvis de Notre-Dame étaient les mêmes qui condamnaient le résultat de la votation suisse contre la constructions de minarets et exprimaient leur islamophilie sans détour, nous allons démontrer que les responsables juifs qui prennent position contre Pie XII ont les mêmes amitiés particulières.
Ainsi Monsieur Gilles Bernheim, grand rabbin de France, a fait part de son désaccord aux journalistes face à la décision de Benoît XVI : « Compte tenu du silence de Pie XII pendant et après la Shoah, je ne veux pas croire que les Catholiques voient en Pie XII un exemple de moralité pour l'humanité. J'espère que l'Église renoncera à ce projet de béatification et qu'elle fera ainsi honneur à son message et à ses valeurs. Cette décision s'inscrit aux antipodes du dialogue judéo-chrétien commencé dès 1945 et activement soutenu par l'Épiscopat français ».
C’est le même Gilles Bernheim qui condamnait le résultat du vote des citoyens suisses contre la construction des minarets : « Toute décision qui aboutit à donner moins de droits aux fidèles d'une religion qu'aux fidèles d'une autre religion est une décision injuste. Ceci vaut en Suisse comme dans le reste du monde. Je suis contre l'interdiction de construire des minarets, qui a été votée en Suisse. » Eh bien ! Monsieur Gilles Bernheim est d’un silence assourdissant sur les persécutions des chrétiens en pays musulmans, les catholiques ne devraient-ils pas le condamner pour son silence ? Que ne rappelle-t-il pas le silence des juifs de Palestine pendant la guerre et le mépris des Israéliens envers les déportés juifs au lendemain de la création d’Israël qui se « sont laissés mener comme des moutons à l’abattoir » ? Sur ce thème, nous renvoyons au livre de l’israélien Tom Seguev, Le septième million.
Le secrétaire général du Conseil central des juifs d'Allemagne, Stephan Kramer, s’est lui aussi élevé contre la démarche de Benoît XVI : « C'est un détournement clair des faits historiques concernant l'époque nazie. Et Benoît XVI réécrit l'Histoire sans avoir permis qu'il y ait une discussion scientifique sérieuse ».
Pour mieux connaître l’histoire, Monsieur Stephan Kramer s’est prononcé pour la reparution du livre d’Adolf Hitler Mein Kampf interdit depuis 1945 en Allemagne, ce qui fera les délices des immigrés turcs de ce pays, puisque cet ouvrage en 2005 a été en tête des ventes de livres en Turquie. Monsieur Stephan Kramer s’est rendu au chevet du mari blessé de cette femme égyptienne sauvagement assassinée en 2009 dans un tribunal allemand et a mis en garde contre « l'islamophobie », tout en dénonçant le peu de réactions politiques et médiatiques face à ce meurtre. C’est bizarre, mais il n’y a jamais la réciproque : nous n’avons pas souvenir d’un imam mettant en garde contre l’antisémitisme, ni d’un imam se recueillant au chevet d’un juif victime d’un acte antisémite, de même nous pourrions rappeler le peu de condamnation des attentats du 11 septembre 2001 de la part des responsables religieux musulmans. C’est compréhensible puisque l’islam est une idéologie antichrétienne et antisémite depuis sa fondation : « Ô vous qui croyez ! Ne prenez pas pour amis les Juifs et les Chrétiens ; ils sont amis les uns des autres. » (V, 51). Messieurs Kramer et Bernheim ne savent-ils pas que les chrétiens et les juifs sont transformés en singes et en porcs dans le Coran : « Ils considèrent votre appel à la prière comme un sujet de raillerie et de jeu. Il en est ainsi parce que ce sont des gens qui ne comprennent pas. Dis : « Ô gens du Livre ! De quoi nous accusez-vous ? Sinon de croire en Dieu, à ce qui est descendu vers nous et à ce qui était descendu auparavant ? La plupart d’entre vous sont pervers ! » Dis : « Vous annoncerai-je que la rétribution auprès de Dieu, sera pire que cela ? » Dieu a transformé en singes et en porcs ceux qu'il a maudits ; ceux contre lesquels il est courroucé et ceux qui ont adoré les Taghout. » (V, 58-60).
Monsieur Kramer affirme que Benoît XVI réécrit l’histoire mais nous ne l’avons pas entendu quand l’État d’Israël a refusé de reconnaître le génocide arménien, afin de ne pas froisser la Turquie : Pinhas Avivi, ambassadeur d’Israël en Turquie, avait estimé publiquement le 19 août 2005, qu’il n’y a pas de comparaison possible « entre le prétendu génocide arménien et le génocide juif ». Est-ce que cette obséquiosité a empêché la Turquie de condamner plusieurs fois Israël et de prendre ses distances avec l’État hébreux ?

Louis CHAGNON

lundi 21 décembre 2009

« Remballe ton islam ! »

En juillet 2006, les représentants du Parti communiste français, des Verts, du Mouvement républicain et citoyen ainsi que ceux du Parti radical de gauche avaient voté contre la décision de baptiser le parvis de Notre-Dame, place Jean-Paul II. En 2008, un comité appelé : « Remballe ton pape !» s’était créé contre la venue en France de Benoît XVI, ses membres déclaraient, entre autres : « Nous sommes pour le droit de faire ce que nous voulons de nos corps, sans avoir à répondre à une norme, à une esthétique, qu’elle soit religieuse, sociale ou idéologique.», parmi les signataires de ce manifeste se trouvait le M.R.A.P. !
Maintenant, lisez ce communiqué du P.C.F. en date du 30 novembre, au sujet de la votation suisse contre la construction de minarets : « Le Parti communiste français exprime sa grande préoccupation après le résultat du référendum « anti-minaret » en Suisse. En jouant sur les peurs et le mensonge, une extrême droite populiste a réussi à mobiliser une majorité sur des conceptions xénophobes et islamophobes. Ce rejet des valeurs de liberté, d’égalité et de laïcité est un signe grave dans une Europe en crise sociale où le besoin de citoyenneté, de solidarité et de démocratie est profond. Il est urgent pour les démocrates et les progressistes de mettre la promotion de ces valeurs au centre des mobilisations pour une Europe démocratique parce que sociale et solidaire. » Ainsi, le Parti communiste français considère laïque de construire des minarets et anti-laïque de baptiser du nom d’un pape le parvis de Notre-Dame ! Pour les communistes, le besoin de solidarité, d’égalité et de liberté ne s’applique plus aux chrétiens. Maurice Thorez, qui avait tendu la main à ses camarades chrétiens, doit se retourner dans sa tombe !
Écoutez à son tour la porte-parole des Verts, Djamila Sonzogni, toujours au sujet de la votation suisse. Elle a jugé « inquiétant de constater que les lobby islamophobes, xénophobes touchent de plus en plus de pays européens ». Selon elle, « tous les prétextes sont bons (débat sur la burqa, mariages gris, minarets, amalgame entre la sécurité et l'immigration, identité nationale) pour faire peur et nourrir un sentiment de rejet contre certains immigrés ou Européens issus de l'immigration venant de pays musulmans ». Les Verts déplorent que ce vote « vise une communauté bien précise de la même façon que le débat sur l'identité nationale lancé par Éric Besson, soutenu par Sarkozy et tout son gouvernement ». Par contre, viser et stigmatiser la communauté « bien précise » des chrétiens serait tout à fait légitime pour Madame Djamila Sonzogni dont le parti ne supportait pas qu’une place de Paris, se trouvant devant une cathédrale, porte le nom d’un pape et qui appelait à la désobéissance civique contre la place Jean-Paul II !
Le « laïque » président du Mouvement républicain et citoyen, Jean-Pierre Chevènement, déclarait le 2 décembre : « Je préfère des mosquée qui s'intègrent dans nos paysages. Je pense que la France doit garder une personnalité structurée. [...] Les Minarets, on peut aussi les intégrer à notre paysage ». Par contre, pour Jean-Pierre Chevènement, la place Jean-Paul II ne pouvait pas s’intégrer dans le paysage parisien !
Quant au M.R.A.P. qui déclare concernant la votation suisse dans son communiqué du 30 novembre : « ce vote est à la fois xénophobe, islamophobe et discriminatoire. Il constitue une humiliation à l’égard des immigrés de confession musulmane installés dans ce pays, présentés comme une prétendue menace pendant la campagne du référendum. (…)Les risques sont également fort grands qu’une atteinte soit portée au Vivre-ensemble, aujourd’hui et plus encore demain. » Par contre, pour le M.R.A.P., porter la burqa, ce n’est pas répondre à une norme esthétique religieuse et c’est pour les femmes être libres de faire ce qu’elles veulent de leurs corps! Pour Monsieur Aounit, manifester contre la venue du pape en France, ce n’était pas une atteinte au vivre ensemble avec les chrétiens!
Ceux qui manifestaient contre la place Jean-Paul II, ceux qui manifestaient contre l’érection d’une statue de Jean-Paul II à Ploërmel, ceux qui manifestaient contre la venue de Benoît XVI, au nom de la laïcité, sont les mêmes qui condamnent la votation suisse interdisant la construction de minarets, ce sont pratiquement les mêmes qui se font les fourriers de l’islam en Europe. En fait, ces laïcs ne sont que de purs escrocs, leur pseudo-laïcité ne recouvre qu’un simple et profond anticléricalisme. Dans ce sens, ils sont effectivement les alliés objectifs des musulmans, car ils ont un but commun : détruire l’Occident chrétien. La laïcité est décidément une chose trop importante pour la laisser aux laïcs ! Qu’ils remballent leur islam !

Louis CHAGNON
Vice-président de l’Institut du Pays libre

dimanche 20 décembre 2009

Pie XII, le plus grand sauveur de juifs au cours de la guerre

En décidant d’accorder simultanément le titre de Vénérable, annonciateur d’une béatification, à Jean-Paul II et Pie XII, le pape Benoît XVI manifeste une nouvelle fois combien la plus haute autorité de l’Eglise catholique ne se laisse pas impressionner par les campagnes des médias et des bureaux de la désinformation religieuse et politique.
Comme je l’ai rappelé et motivé dans mon Histoire des Juifs, dans le sillage sur ce point du père Blet et de Judith Cabaud, Pie XII, après avoir été le rédacteur des encycliques de Pie XI condamnant également le communisme (Divini Redemptoris) et le nazisme (Mit brennender Sorge), a été le plus grand sauveur de juifs au cours de la seconde guerre mondiale. Il protégea notamment efficacement la communauté juive de Rome, apportant toute son aide au grand rabbin Eugenio Zolli, dont Judith Cabaud a si bellement narré la vie et la conversion au Christ. Rappelons encore l’hommage que lui rendirent parmi ceux de dizaines de personnalités juives, Albert Einstein et le premier ministre de l’Etat d’Israel Madame Golda Meïr, n’en déplaise à certains responsables juifs d’aujourd’hui, mus par un triste ressentiment antichrétien.
L’acte de Benoît XVI constitue aussi un grand encouragement pour le rabbin américain David Dalin qui avec un grand nombre de ses confrères et de juifs éminents, ne cesse de défendre la grande mémoire de Pie XII si ignoblement salie. Pie XII, qui fut sans aucun doute le plus grand docteur catholique de l’époque moderne, se voit ainsi enfin reconnaître l’héroïcité de son action alliant la fermeté, la prudence nécessaire et la discrétion dans l’efficacité salvatrice.

vendredi 18 décembre 2009

Camarades écologistes de tous les pays unissez-vous !

La France est touchée à l’heure actuelle par une offensive de déstabilisation de la part de la bourgeoisie mondialiste pollueuse. Les bulletins de météorologie intoxiquent les travailleurs en leur faisant croire que le froid et la neige se seraient abattus sur nos contrées !
Le froid et la neige ne sont que des illusions bourgeoises destinées à détourner les travailleuses et les travailleurs, victimes de la pollution, des seules vérités acquises par la révolution écologiste prolétarienne que sont le réchauffement climatique et la menace que fait porter les pets des vaches qui dégagent 277 grammes de méthane par jour !
Employés, soldats, ouvriers et paysans n’écoutez pas les sirènes de la climatologie bourgeoise ! Le froid et la neige n’existent pas, sortez vos bermudas et vos chemisettes ! Seul existe le réchauffement climatique !
Vive la révolution écologique mondiale ! Gloire à notre bureau politique : Al Gore, Yann Arthus Bertrand, Nicolas Hulot et Daniel Cohn Bendit !

Louis CHAGNON
Vice-président de l’Institut du Pays libre

jeudi 17 décembre 2009

Non à la transformation islamique de notre société

Communiqué de Bernard Antony,
président de l’AGRIF.

L’exigence sourcilleuse de la nourriture « halal » se répand et s’impose de plus en plus dans notre pays :
- dans des établissements Quick de restauration rapide.
- dans des cantines d’écoles, d’hôpitaux et d’entreprises même si elles sont destinées à des majorités, encore, de non-musulmans.
Ces derniers en consommant « halal », c’est-à-dire coraniquement licite, payent ainsi l’impôt rituel aux mosquées certifiant la bonne pratique de l’égorgement rituel.
- Voici encore que, dans ces lieux où leur nombre augmente, les adeptes de la société islamocratique exigent qu’on éloigne d’eux ceux qui mangent encore de la nourriture non « halal ».
Ainsi se met en place un apartheid de dhimmitude dans la réalité sociale française (et ailleurs en Europe aussi)
- Dans les hôpitaux encore à forte clientèle musulmane, la revendication grandit pour que les femmes ne soient soignées que par un personnel féminin. Et nous recevons de surcroît les témoignages d’aides-soignantes et infirmières et de leurs collègues masculins, subissant déjà en certains lieux un climat de néo-racisme moralo-religieux. Car sous l’effet de la puissante dynamique des organisations islamistes, l’islam, qui n’est pas principalement une religion mais une construction sociale, politique, juridique et morale selon le modèle médinois de Muhammad, avance. Il progresse sur les décombres de la chrétienté et sur les débris de la déstructuration sociale du laïcisme d’inspiration maçonnique.
Pour favoriser cette avancée, il ne manque pas de collaborateurs complaisants peu conscients des contradictions qu’ils incarnent :
- Ce sont les « laïques » à la mode Glavany, cet ancien ministre socialiste de l’Agriculture proclamant le 21 décembre 2005 : "Aujourd’hui, être un bon laïque, c’est encourager la construction de mosquées en France". Et après lui, toutes les personnalités, à la Gaudin, de la droite sarkozienne.
Ces laïcs, s’ils ne se convertissent pas, comme par exemple le fils d’un ancien maire de Tarbes, aujourd’hui imam de la mosquée, apprendront à connaître une réalité néo-cléricale autrement coriace que celle d’un catholicisme sociologiquement bien anémié chez nous.
- Ce sont les intellocrates juifs de gauche adeptes pour la France d’un melting-pot multiculturel mais qui admirent le nationalisme israélien le plus exclusif et le plus conquérant et ne se soucient guère des manifestations d’un authentique et odieux racisme anti-arabe.
- C’est la nébuleuse de toute une extrême-droite islamophile, ou islamo-fascinée, groupuscules nostalgiques du modèle des accords du Grand Mufti de Jérusalem et de Hitler, ou hommes politiques allant célébrer à l’ambassade d’Iran la sanglante révolution de Khomeiny mais tenant un double et contradictoire discours idéologique à Paris ou électoral à Marseille…
- Ce sont enfin hélas, bien des chrétiens, clercs et laïcs, de différentes confessions, qui furent jadis si prompts à s’excommunier et même à se massacrer, qui rivalisent d’ardeur dans la collaboration à l’implantation des mosquées, avec ou sans minarets ; évêques accordant des terrains ou annonçant sans discrétion le versement d’oboles.
Ce au mépris du fait que l’islam est fondé sur la véhémente aversion du Dieu trinitaire des chrétiens et que ces derniers, commettant le seul crime inexpiable selon le Coran « d’ajouter deux personnes à Dieu », sont voués, comme les incroyants, à l’enfer.
- C’est à Montpellier que les ignares du Secours Catholique ont ostensiblement servi des repas de viande halal, le vendredi, à l’intérieur de l’église Don Bosco. Étrange conception idéologique et provocatrice de la charité…
- Mais comment leur en vouloir lorsque les Dominicains de cette ville ont été en pointe, lors des dernières Journées Romaines Dominicaines organisées à l’Angelicum. On s’y est livré à d’hallucinantes divagations théologiques où l’on s’est posé la question de développer une " christologie non basée uniquement sur les sources chrétiennes mais qui s’appuie aussi sur des sources coraniques, bouddhistes… " Autrement dit, le mystère de la Trinité à la lumière de la Shahada et du Nirvana !

Devant pareils faits, on comprend mieux que des clercs et des évêques commettent l’incongruité d’assister aux poses des premières pierres de mosquées. Au mépris de la mémoire de tant de chrétientés anéanties et d’églises rasées…
Face à tout cela s’impose sans aucun doute, on voudrait l’espérer, une réponse religieuse mais pour ce qui dépend de nous la réponse politique d’une bonne laïcité, pour la liberté d’une vie sociale non soumise à la charia.

Cette semaine au Centre Charlier...

mercredi 16 décembre 2009

Reconquête n° 263, un n° de Noël exceptionnel de 40 pages !

A commander au Centre Charlier
70, bd Saint Germain 75005 Paris.
6 € franco de port. Abonnement : 45 € (10 n°)

DANS CE NUMÉRO :
- ÉDITORIAL : Oui, la situation est triste. Raison de
plus pour chanter Noël ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.2
- Bernard Antony répond à Max Gallo
sur l’identité française . . . . . . . . . . . . . . . . . . pp.4 à 6
- Le crucifix à l’école et les droits de l’homme . . p.7
- CHRONIQUE DE
LA CULTURE DE MORT . . . . . . . . . . . . . . . . . p.8
- ÉCONOMIE : Les pays émergents
financent les pays « riches « . . . . . . . . . . . . pp.9 & 10
- CHRONIQUE DE LA DHIMMITUDE :
Les musulmans et l’armée . . . . . . . . . . . . pp.11 & 12
- De très contestables opinions sur l’islam pp.13 à 15
- Ces musulmans qui veulent être chrétiens . . . p.16

LE DIALOGUE ISLAMO-CHRÉTIEN :
DU PRINCIPE À LA RÉALITÉ
- Version condensée de la conférence donnée
à l’université d’été 2009 du Centre Charlier
par Marie-Thérèse Urvoy . . . . pp.17 à 24

- FRANCE-DEBOUT :
Le coût légal des illégaux . . . . . . . . . . . . .pp.25 & 26

ANALYSE CRITIQUE DE LA THÉORIE OFFICIELLE DU
« RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE »
- Par Joseph Le Bosquet
(conférence donnée en août 2009) . . . . pp.27 à 34

- SOS ZINZIN :
On nous prend pour des coings . . . . . . . . . . . . . . . p.35
- Les trois rois et l’étoile . . . . . . . . . . . . pp.36 & 37
- En vrac . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.38
- À retenir dès maintenant par les militants :
L’université catholique d’été 2010 . . . . . . . . . . . . . p.39
- LECTURE :
• Livres reçus et dignes d’intérêt . . . . . . p.39
• Sélection du Cercle du livre choisi
décembre 2009 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .p.40

A Lorient, le couvre-feu, c’est pour les marins français !

Désormais, sur ordre du contre-amiral commandant la base de Lann-Bihoué, les 3.000 militaires, fusilliers-marins et commandos-marine ne pourront plus circuler entre 23 h et 6h du matin dans la « rue de la soif » à Lorient.
Les raisons invoquées par le contre-amiral : « Depuis un an, des militaires ont fait l’objet, en ville, d’une dizaine d’agressions nocturnes. Elles ont donné lieu à de graves blessures. (...) Ces troubles à l’ordre public engagent la sécurité du personnel militaire de la défense »
Selon le blog secret-défense, les agresseurs des militaires sont « plutôt HLM à capuches » qui veulent se payer du militaire. La police nationale se fait discrète et les autorités militaires refusent de laisser leurs hommes régler le problème de façon virile.
Résultats : couvre-feu pour les militaires. A Lorient comme partout en France, la rue appartient à la racaille qui y descend, avec la complicité de toutes les autorités civiles et maintenant militaires.
Y.B.

mardi 15 décembre 2009

Inconstitutionnalité de la loi Rocard-Gayssot - Inconstitutionnalité de la Halde


Bernard Antony, président de l’Agrif, président de Chrétienté-Solidarité, président du Cercle d’Amitié Française, Juive et Chrétienne, communique :

Je considère très favorablement le nouveau droit ouvert aux justiciables de soumettre à une juridiction l’inconstitutionnalité des lois au regard desquelles ils seraient poursuivis.

Il en est à l’évidence ainsi de la très mauvaise loi « mémorielle », la loi de police de la pensée, Rocard-Gayssot du 13 juillet 1990.

La grande éditorialiste et publiciste juive Annie Kriegel qui se battait pour éviter ce texte funeste écrivait alors : « En confiant au pouvoir judiciaire la tâche détestable de paraître traquer le délit d’opinion et d’expression, en espérant de la concurrence entre organisations « antiracistes », une obsessionnelle chasse aux sorcières qui présente les mêmes excès que n’importe quelle chasse de cette nature, en s’abritant derrière des institutions juives inquiètes pour légitimer une insupportable police juive de la pensée, Michel Rocard devrait s’interroger en conscience s’il ne se prête pas à une assez répugnante instrumentalisation des concepts de racisme et d’antisémitisme en vue d’objectifs peu avouables . »

On a vérifié depuis les effets pervers de cette loi liberticide finissant par accréditer l’idée que les assertions négationnistes sur les exterminations du nazisme devaient être vraies puisque relevant d’une dogmatique et d’un tabou absolus aussi vigoureusement défendus par la loi ; alors même que rien n’interdisait le négationnisme tout aussi stupide, mais au fond plus odieux encore, puisque sans risque, de l’exterminationnisme communiste et de l’exterminationnisme ottoman et Jeune-Turc.

Pendant des années, je n’ai cessé de rappeler qu’il était aberrant de persécuter les négationnistes alors qu’il suffit de les réfuter.

J’ai été très satisfait lorsque Elisabeth Badinter et plus de cinq cents professeurs d’histoire ont demandé l’abolition de ces lois « mémorielles »imposant une version partiale et partielle de l’histoire.

La loi Rocard-Gayssot contrevient à l’évidence au principe constitutionnel défendant la liberté d’opinion et d’expression des citoyens. La bonne loi réprimant l’injure et la diffamation suffit amplement à en sanctionner les abus et délits afférents.

Plus grave encore a été l’institution de la Halde. Cette organisation, sous prétexte de combattre d’injustes discriminations, entend interdire toutes les justes et légitimes préférences patriotiques et citoyennes que défend et même qu’impose notre Constitution et aussi celles que fondent le droit naturel et le principe de liberté.

Instrument de la police de la pensée de l’inversion raciste et du nivellement nihiliste, la Halde a été instituée et agit en violation des principes constitutionnels de liberté et d’égalité de tous les citoyens, y compris des Français de souche et chrétiens, devant la loi.

Par sa politique de discrimination dite « positive », c'est-à-dire d’inversion discriminatoire, elle viole le principe d’égalité.

L’Agrif, menant son juste combat pour la défense de tous les Français quelle que soit leur religion, et de tous les chrétiens quelle que soit leur race, injuriés ou agressés pour leur appartenance, se tiendra donc, avec ses avocats, aux côtés du premier puis de tout citoyen poursuivi par la Halde qui en soulèvera l’inconstitutionnalité.

Agrif 70, bd Saint Germain 75005 Paris – 0140 46 96 31 – agrif@wanadoo.fr

samedi 12 décembre 2009

Intégration par la langue

Au delà de l'aspect ridicule qui ressort du récent clip des "jeunes populaires" (comprendre les jeunes têtes à claques de l'UMP) où l'on voit se dandiner, chantant en playback, des cadres du parti sarkozyste dont certains ministres en exercice, peu sont ceux ayant relevé un des messages de ce clip.
Celui du racollage ethnique voire religieux de la branche jeune du parti au pouvoir.
A 2mn et 34s, le montage fait apparaître un jeu de scrabble où l'on peut voir entremêlés les mots "jeunes populaires" et "yallah".
Yallah, c'est de l'arabe et cela signifie "rejoins nous" ou "allons-y" en langage courant traduit en français mais la traduction littérale est une invocation à Allah (ô Dieu !).
Les jeunes UMP s'intègrent comme ils peuvent. Une façon de contribuer au débat sur l'identité nationale.
Yann Baly
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NB : certains lecteurs du Salon Beige (qui a repris cette information) font remarquer que "Yallah !" était un des slogans Soeur Emmanuelle dans son combat pour les pauvres en Egypte. Certes, mais comme le font remarquer Philippe Carhon et d'autres lecteurs, Soeur Emmanuelle oeuvrait dans un pays de langue arabe, notamment aux côtés de chrétiens coptes. Il est fort peu probable que l'intention des jeunes UMP soit inspirée de Soeur Emmanuelle... On est plutôt là dans le droit fil de la tribune au Monde de N. Sarkozy qui vante le métissage généralisé, laïc et obligatoire (voir le point 3 du commentaire de Bernard Antony).

jeudi 10 décembre 2009

Ce samedi 12 : Trinquons avec l'AGRIF !

A l'occasion de la sortie du livre
La Preuve par l'AGRIF,
Bernard Antony vous invite
à une après-midi de rencontre le

Samedi 12 décembre 2009, de 14h à 18h,

au Centre Charlier, 70 boulevard Saint Germain 75005 Paris (métro Maubert-Mutualité).

Avec Cécile Montmirail, Jeanne Smits, François Foucart, les avocats de l'AGRIF et Bernard Antony.

Brèves allocutions, stands de livres et signatures, dégustation de vins de Loire.

Entrée gratuite, vente au verre.

Renseignements et adhésion auprès d'Anne Cognac.
AGRIF 70, bd Saint Germain 75005 PARIS. tél. : 01.40.46.96.31 / agrif@wanadoo.fr

mercredi 9 décembre 2009

Nicolas Sarkozy fait semblant d'ignorer que l'islam n'est pas seulement une religion

La tribune libre dans Le Monde de ce 9 décembre, signée de Nicolas Sarkozy, Président de la République appelle les remarques suivantes :


1) Sur le populisme.

- Avec une certaine habileté dialectique et politique, Nicolas Sarkozy se démarque de ceux qui brandissent l’épouvantail populiste chaque fois que démocratiquement s’exprime en France ou en Suisse et ailleurs en Europe le libre pays réel contre l’idéologie dominante des sphères politico-médiatiques et financières qui entendent imposer à tous les peuples l’utopie constructiviste du mondialisme.

- Mais lui aussi dénigre et condamne le populisme comme un extrémisme, ce qu’il n’est évidemment pas, en le distinguant des suffrages légitimes des peuples en tant qu’expression de crainte et de souffrance. La vérité, on le sait, c’est que la gauche qui n’accepte que la démocratie idéologiquement bordée et contrôlée, a toujours marqué d’un sceau d’infamie les expressions des peuples contraires à sa vision totalitaire et nihiliste de l’homme et de la société. Elle utilise alors l’incantation menaçante des injures à fort potentiel d’intimidation et de terreur pour réduire les majorités en majorités silencieuses et faire agir ses polices de la pensée. Ces mots, on les connaît : fascisme, intégrisme, racisme… Et généralement, la droite apeurée, décervelée, hébétée ou complice, reprend les accusations à son compte pour essayer de se faire disculper par la gauche de tout penchant réactionnaire. En dehors des agents provocateurs comme Daniel Cohn-Bendit, amateur en quelque sorte de détournement de minarets, on hésite tout de même à taxer les Suisses des qualificatifs les plus infamants. Alors on charge par le matraquage médiatique le terme de populisme d’une noire connotation. Or, si le populisme est la doctrine de la libre expression des sentiments et des choix des peuples, on ne voit pas en quoi il serait plus répréhensible que le socialisme qui se fonde sur les vertus du collectivisme étatique ou le libéralisme qui met en avant celles du libre échangisme. Il est évidemment plus respectable que le communisme avec son immense héritage exterminationniste.


2) Sur le communautarisme.

Nicolas Sarkozy voit bien les dangers de ce qu’il appelle le communautarisme. Là aussi se glisse un potentiel de dangereuse confusion entre le respect et la défense des communautés naturelles ou politiques (famille, villes et villages, provinces, communautés enseignantes, associations professionnelles…) qui est le propre des doctrines politiques non-totalitaires et le communautarisme qui est l’introduction, le développement et la revendication conquérante de populations refusant de se fondre dans la continuité française, dans l’adoption de son histoire, le respect de ses racines et valeurs chrétiennes, et mettant en avant une autre réalité communautaire que la communauté d’héritage et de destin de la nation française.


3) Sur le métissage.

Face au danger communautariste, Nicolas Sarkozy invente le bienfait du métissage comme ingrédient essentiel de l’identité française. Là aussi, le mot est lourd de confusion. Le métissage désigne communément le fait sympathique de la rencontre amoureuse d’un homme et d’une femme de races différentes. Dans sa vocation impériale, la France comme Rome jadis a constitué un vaste ensemble propice à de telles fusions. Cela nous a donné un Alexandre Dumas ou plus près de nous, le grand philosophe, sociologue et penseur de la droite de conviction, Jules Monnerot. Mais le métissage a été récupéré idéologiquement devenant quasiment, comme l’école, une exigence laïque et obligatoire de l’utopie de la république universelle, à promouvoir sans cesse obsessionnellement partout : dans l’enseignement, dans les médias, dans la publicité, dans les spectacles et dans le sport.

Son idéologie, comme l’exprime avec une violence raciste conquérante madame Houria Bouteldja, c’est que la France ne devrait pas plus longtemps demeurer principalement de race blanche. Ce que renforce encore l’appel au recrutement de « mâles noirs » de madame Lauvergeon. Ceci a le don de susciter la compréhensive colère des Français noirs ou métissés, gênés d’une curieuse exemplarité raciale qu’ils n’avaient jamais recherché.

Faudra-t-il désigner comme coupables de racisme nos compatriotes de race jaune, à l’évidence globalement peu portés à des fusions avec des personnes de race noire, ou nos compatriotes juifs sensibles aux incessantes exhortations de rabbins très hostiles aux mariages extra-communautaires ? Nicolas Sarkozy, on le lit, se pare à des fins démagogiques des plumes du métissage. Il brouille ainsi, par une extension de sens abusif, la commune et précise compréhension des mots.

Qu’il regrette d’être découvert blanc comme un cachet d’aspirine lorsqu’il fait son « jogging », c’est son affaire. Et pourquoi a-t-il donc toujours choisi d’engendrer des enfants blancs et toujours choisi de blanches épouses ? Mais comme s’il fallait être complexé de n’être point métissé, alors le voilà se déclarant métis ; cela serait puéril si ça ne dénotait l’extraordinaire soumission idéologique à la valeur du mélange pour le mélange.

Mais bien sûr, on veut bien le comprendre, Nicolas Sarkozy entend surtout par métissage la rencontre de populations différentes de mœurs et de religions.


4) Nicolas Sarkozy et l’islam.

À l’évidence en effet, c’est sur la rencontre de la réalité islamique sans cesse grossissante depuis quelques décades et de l’identité française que Nicolas Sarkozy s’emploie à théoriser sur le métissage, habilement dans la forme mais très mal dans le fond. Car le problème avec l’islam échappe totalement à une problématique de métissage réel. Rien de racial ou d’ethnique là-dedans ! L’islam bosniaque à l’appel du grand Mufti de Jérusalem ne fournit-il pas de vaillants combattants, blonds aux yeux bleus, à Adolf Hitler ?

Nicolas Sarkozy veut métisser l’islam et la France. Il n’y arrivera pas. Car l’islam n’a jamais été métissable au sens sarkozien du mot. Jamais et aucune part, il ne s’est fondu dans un autre ensemble que celui de sa propre communauté coraniquement fondée : l’oumma. Au mieux, il a accepté des phases de coexistence en des situations où il a été minoritaire ou dominé. Mais jamais ses fidèles ne renonceront aux prescriptions fondamentales de son prophète et modèle politique Muhammad sur les rapports à instituer avec les infidèles, selon les cas : « les gens du livre » ou les non-croyants.

Ils pourront certes, selon les recommandations de la vertu de Taqqiya, (restriction mentale, mensonge nécessaire) dissimuler leur doctrine mais pas l’abandonner.

Car à terme, le but est d’amener l’humanité à l’islam (qui signifie « soumission ») par l’avancée démographique, dans la trêve, mais aussi, chaque fois que jugé nécessaire ou possible, par la guerre (jihad) suivie, après la victoire, de la possibilité d’accorder aux « gens du livre » le statut de la dhimmitude.

Nicolas Sarkozy, par ce qu’il appelle son métissage, doit bien connaître, on veut le croire, soit par la transmission orale, soit par la lecture, l’histoire des Balkans et de l’application ottomane de cette dhimmitude. Il doit savoir aussi, ou s’il ne le savait pas, ce serait désolant, que l’islam n’est pas uniquement une religion et même, pas principalement, une religion.

Ses conseillers ne peuvent manquer de lui avoir fourni un, dix ou vingt des textes innombrables semblables à ce rappel de l’habile Tariq Ramadan, coqueluche de nos médias : « L’islam entre difficilement dans les limites de l’acceptation du mot « religion », ou encore ceci de son frère Hani Ramadan : « L’islam touche tout autant l’espace public que la sphère privée(…) Il est religion et État, foi et loi, doctrine et mode de vie ; il comprend dans son système les principes d’un gouvernement et aussi des prescriptions de guerre, appelant les croyants au combat pour défendre leurs droits. »

Nicolas Sarkozy ne peut ignorer que les frères Ramadan, petits-fils du fondateur des Frères Musulmans, sont les guides de la très importante UOIF (Union des Organisations Islamiques de France) et que leurs assertions sur ce qu’est l’islam sont partagés par l’immense majorité des autres organisations.

La difficulté avec l’islam ne réside pas tellement dans sa dimension religieuse même si celle-ci est lourde de conséquences pratiques sur le traitement à accorder aux « non-croyants ». On peut en effet, comme nous, admirer la religiosité des musulmans et ne pas évidemment chercher à empêcher leurs prières comme on le fait de celles des chrétiens en Arabie saoudite.

Il y a eu de grands patriotes français parmi les musulmans comme l’ancien vice-président de l’Assemblée Nationale le Bachaga Boualem et les siens dont certains, si atrocement abandonnés par la France et livrés aux pires tortures des exterminateurs de la présence française en Algérie.

Mais le Bachaga nous avertissait de craindre cet islam « oscillant entre le fatalisme et le fanatisme ». Car la difficulté, c’est de savoir, comme le disent de la même façon Nicolas Sarkozy, Marine et Jean-Marie Le Pen, s’il peut y avoir un « islam de France ». Or, de par la valeur fondamentale que, par-dessus des divisions bien réelles, l’unanimité islamique accorde à l’oumma (« la meilleure communauté qui ait été produite pour l’homme » (Cor. 3,110), il est évident que jamais une part de cette communauté, encore une fois politique autant que religieuse, ne saurait être durablement subordonnée à un autre ensemble, en l’occurrence celui de la nation française et de son État national.

Or la réalité musulmane en France n’est pas celle d’une multiplicité d’individus, ni même de familles, mais celle d’un sous-ensemble de l’oumma avec sensiblement la même conception de l’homme et de la femme, des mœurs, du droit et des lois que celle de l’islam en Arabie, en Bosnie, en Turquie, en Iran, en Indonésie… L’islam en France n’est en effet à l’évidence ni sur le modèle kémaliste ni sur le modèle baassiste d’ailleurs balayés, ni même sur celui de la Tunisie, dernière exception très menacée.

Il est donc très illusoire de prôner un « islam de France » alors que c’est, nuance de taille, un « islam en France » qui se structure chaque jour un peu plus avec des mosquées qui sont autant de pilotis de l’implantation de l’islam universel et des minarets qui n’ont pas pour vocation de demeurer longtemps sans déverser à haute intensité sonore les appels divers des muezzins.

Cela, les suisses l’ont compris.


Alors, que faire ?

D’abord empêcher une immigration musulmane qui grossira sans cesse les zones où l’islam est déjà majoritaire et renforcera un communautarisme déjà bien fort. Ensuite ne pas mettre sur le même plan la religion qui a façonné notre civilisation et notre identité et le phénomène politico-social et religieux de l’islam.

On doit respecter et même aimer chrétiennement les musulmans. Mais l’on pourrait aussi exiger des dirigeants de l’islam en France qu’ils se prononcent pour les mêmes libertés pour les non-musulmans en pays dominés par l’islam que celles dont les musulmans jouissent dans les pays européens. Cela, ils ne le font pas.

Mais par charité politique et souci du bien commun national, l’État peut et doit refuser les empiètements sociologiques et politiques islamiques sur notre identité et nos libertés, sur la conception chrétienne et française de l’égale dignité devant la loi de l’homme et de la femme.

Cela entraîne à l’évidence l’interdiction du port de la burqa, voile noir d’anonymat total, qui interdit à la femme d’exister dans son identité en tant qu’être humain différencié au moins par les traits du visage, expressifs de la personnalité, de l’âme et de l’esprit ; femme réduite à un mode de mariage qui n’est pas appartenance réciproque mais confiscation et domination de la femme par l’homme, ce qui n’est pas du tout de même nature que le retrait volontaire des religieuses se vouant dans la prière à un Dieu qui toujours les laisse libres et jamais ne les prive de leur visage. Nous revient ce libre vers de Paul Valéry : « Noir pur, solitude totale, plénitude du rien, perfection du néant. »


La liberté, le droit et même le devoir de refuser l’islamisation de la France.

L’État doit bien sûr veiller à respecter les libertés religieuses et à protéger les personnes, les croyants comme les autres.

Mais il doit respecter aussi le droit de refuser et de réfuter l’islam comme on a le droit de refuser et de réfuter toute idéologie.

La création du concept curieux d’ « islamophobie » et de son étrange interdiction par la loi (la phobie est une peur instinctive et irraisonnée) dissimule trop en effet une intolérable interdiction, attentatoire à la liberté de combattre l’islam comme idéologie que l’on refuse. Beaucoup combattent le catholicisme et il nous revient simplement de les réfuter. Ce qui est inadmissible, et aujourd’hui hélas protégé de fait par l’État, c’est de pouvoir injurier, salir, déverser des obscénités contre le christianisme et les chrétiens selon les habitudes de Philippe Val, ancien directeur de Charlie-Hebdo aujourd’hui directeur de France-Inter.

Les musulmans comme les juifs ne tolèreraient pas d’être ainsi agressés. Et s’ils l’étaient de cette manière, nous serions les premiers à réclamer le respect de leur foi et de leur dignité.

Mais opposer nos raisons à l’idéologie de l’islam et refuser son expansion, ce n’est pas se laisser dominer par une phobie, de surcroît illicite. C’est ce dont nous avons le droit et même le devoir imprescriptible, à la lumière des leçons tragiques de l’histoire que nous refusons d’enfouir par quelque complaisance irresponsable.


Bernard Antony

Président de l’Institut du Pays Libre

mardi 8 décembre 2009

Dialogue islamo-chrétien : proposition de Bernard ANTONY

A l’attention particulière des évêques européens, des responsables religieux et des hommes politiques.

Les finalités concrètes d’un véritable dialogue islamo-chrétien non frelaté : propositions d’Etats Généraux au Liban, à Rome, à La Mecque, à Jérusalem.
Préambule :
D’une part, la votation suisse contre la construction de minarets, de l’autre, le rapprochement accentué de deux grandes puissances islamistes, la Turquie et l’Iran, ont marqué l’actualité de la question sans cesse plus pesante sur la vie du monde des rapports entre les pays de régime islamique et les autres, en Europe comme en Asie.
Celle du statut des communautés non musulmanes, principalement chrétiennes, en pays d’islam et celle de la place des communautés musulmanes en pays non islamisés se posent aussi désormais dans la plupart des pays.
Dans aucun pays les communautés musulmanes ne subissent des violences du fait des chrétiens et, encore moins, des persécutions de la part des Etats, à l’exception peut-être des Ouigours en Chine.
Très différente est souvent la situation des chrétiens subsistant dans l’environnement islamique ou des peuples confrontés à des guérillas islamistes de conquête de régions comme aux Philippines et en Thaïlande.
Les communautés chrétiennes sont ainsi non seulement soumises à la dhimmitude mais trop souvent également à des violences et massacres, notamment en Irak, en Egypte, au Soudan, au Nigeria, en Indonésie, en Malaisie, au Pakistan. Toute liberté d’expression et de culte leur est interdite en Arabie Saoudite. Il ne reste en Turquie qu’une infime minorité résiduelle de chrétiens arméniens, latins chaldéens ou grecs de l’ordre de 1% de la population subsistant après les massacres du 19ème siècle et avant le grand génocide de 1915. Mais on sait aussi combien cette infime population est toujours menacée et sa vie marquée par des enlèvements et assassinats de religieux.
En Iran, les rares chrétiens, d’origine arménienne principalement, mais aussi les derniers zoroastriens subissent la dhimmitude. Mais nombre de musulmans iraniens ont secrètement adhéré à la foi du Christ. On le sait en constatant le phénomène fréquent de personnes qui, en ayant les moyens, choisissent d’être enterrés à l’étranger avec des obsèques chrétiennes.
En Afrique du Nord, les derniers et fort rares lieux de culte catholiques ou protestants non clandestins sont réservés aux étrangers. Toute conversion est radicalement réprimée… En Algérie, la menace des assassinats islamistes se conjugue ave l’impitoyable répression d’Etat contre les convertis, notamment en Kabylie.
Avec certes des phases de stabilité ou de recul selon les résistances rencontrées et les péripéties de l’histoire, l’islam, dont le mot signifie « soumission », a toujours été porté par un instinct, par une volonté de soumettre le monde par des modes de conquête alternant les formes violentes du jihad, la dhimmitude pour les « gens du livre » non convertis et l’élimination des autres.
Aujourd’hui, l’avancée islamique, comme on le voit, n’exclut nullement ces formes mais se développe prioritairement par l’avancée démographique et les phénomènes de substitution de population comme au Kosovo ou déjà comme dans certaines régions de France, d’Espagne, de Belgique, de Hollande, de Grèce…
Elle se développe aussi sur la conversion de personnes fragiles qui basculent de la permissivité et de la décadence des mœurs de notre société vers l’apparent rigorisme islamique et ses contraintes sociologiques de mœurs selon les exigences de l’oumma.
Face à cette réalité, globalement, en Occident, l’Eglise catholique de notre temps par ses épiscopats et groupes d’influence dominants, a surtout manifesté du désarroi, de la frilosité, et même quelquefois comme une étrange fascination devant la force conquérante. On retrouve là des phénomènes analogues à ceux de la collaboration avec le communisme que, à la fin de sa vie, le cardinal Decourtray lui-même reconnaissait avoir été « le fait d’une partie très importante de l’Eglise catholique ». On y retrouve ainsi un semblable mélange d’ignorance des uns et de complaisance des autres.
Ainsi les fiches programmatiques élaborées en France par des « éducateurs » et « enseignants » de l’Enseignement Catholique avec le concours du Secrétariat pour les relations avec l’Islam sont-elles tragiquement révélatrices ou de cette ignorance ou de cette complaisance. Car elles sont hélas lourdes, par omission, incompréhensions, interprétations ou affirmations inexactes, d’une contre-vérité globale que l’on voudrait espérer involontaire de la part de rédacteurs plus manipulés que perfides. On y glisse, avec des mots choisis sur tout ce qui sépare la foi du Coran de celle de l’Evangile, le Dieu trinitaire et personnel des chrétiens et le Dieu « un » et inaccessible des musulmans. On y omet radicalement de dire que, selon le Coran, le péché des péchés, le seul qu’Allah ne pardonne pas, est la croyance au Dieu des chrétiens : « Non Dieu ne pardonne pas que lui soit donné des associés ; en deçà, Il pardonne à qui Il veut » (cor. 4 :116). Ce qui explique que dans le manuel d’initiation à l’Islam de la pourtant très modérée Mosquée de Paris, on cite évidemment ce verset capital et l’on enseigne donc que « croyants et incroyants ne peuvent pas être égaux : les uns vont au Paradis et les autres en Enfer ». On entend là par « incroyants », tous les non-musulmans, croyants ou athées.
On expose encore dans ces fiches, sans aucune restriction, la version islamo-politique de l’histoire : aucune allusion aux guerres de conquête islamique, à leurs déferlements, à leurs massacres, à leurs génocides de l’Inde au Maghreb, et donc aux causes des différentes croisades. Aucune allusion à la mort de Constantinople, à l’extermination de sa population, à l’engloutissement de sa culture, aux têtes des bébés fichées sur les chandeliers.
On n’y parle que de l’humiliation subie avec la colonisation par les pays « arabo-musulmans ». Dans le parfait oubli de ce qu’ils aspiraient surtout à se libérer de la colonisation turque…et quelle colonisation ! Et pas un mot d’un des plus atroces génocides de l’histoire moderne, avec des sommets d’indépassable cruauté : le génocide des Arméniens et aussi des Chaldéens et des grecs de Smyrne.
Ceci est tout simplement honteux, révélateur d’un grand oubli ou plutôt d’un grand mépris pour les souffrances indicibles des chrétiens d’Orient si souvent martyrisés, exterminés, et si volontairement oubliés selon le plus parfait négationnisme mémoricide.
Voilà pourquoi il serait temps enfin de poser les finalités et les conditions, et sans doute les limites, de ce que l’on appelle le dialogue islamo-chrétien : selon l’exigence même de la réalité islamique qui est simultanément religieuse, politique, juridique, morale.
I Dialogue religieux
1) Théologique.
Les meilleurs connaisseurs et pratiquants catholiques d’un dialogue avec les musulmans tel le père Antoine Moussali ou le père Mansour Labaky se rendent à l’évidence d’un infranchissable fossé théologique entre islam et christianisme.
Les musulmans, affirment-ils, même les plus modérés, ne modifieront jamais le message coranique de condamnation absolue par leur Dieu des croyants en un Dieu de Sainte Trinité. Soit !
Sont-ils prêts du moins à admettre en ce monde, sinon dans l’autre, une égalité de respect entre croyants ? Pour le moins, cela serait à obtenir.
2) Sur les libertés.
Le dialogue devra porter sur les libertés religieuses réciproques dans les pays islamiques et non islamiques :
- libertés de culte et de constructions d’édifices destinés à cette fin : conditions et exigences diverses.
- libertés de propagation des fois respectives par les publications, les médias audio-visuels, la presse et la librairie : conditions et exigences diverses.
- liberté réciproque de conversion dans la sécurité et le respect des biens et des personnes.
- libertés d’enseignement, de constructions d’écoles et collèges, de choix des maîtres, des programmes, des livres et autres supports d’enseignement.
II Dialogue juridique et moral
1) Respect de la vie innocente et de la dignité humaine.
Chrétiens et musulmans doivent pouvoir s’accorder sur la défense de la vie, le refus des manipulations de l’embryon, les expériences de clonage et de productions monstrueuses.
2) Respect des personnes.
Les châtiments des criminels et des voleurs et autres contrevenants prévus par la charia ne doivent pas être appliqués aux non-musulmans. Mais des châtiments barbares doivent-ils s’appliquer aux musulmans eux-mêmes alors que la charia relève de coutumes et d’interprétations diverses ?
3) Egalité homme-femme.
L’égalité de dignité de l’homme et de la femme doit être affirmée mais il doit en découler une égalité devant la loi, de droit et de fait. En particulier la dissimulation totale du visage de la femme, son enfermement dans les voiles de la burqa ne constituent-ils pas un déni de l’identité personnelle, une interdiction obligatoire d’appartenance sociale ? La complémentarité dans le mariage de la femme et de l’homme, leur appartenance réciproque, doivent-elles signifier confiscation absolue de l’une par l’autre, l’interdiction totale de ce qui distingue la personne humaine d’une ténébreuse forme? Cela est bien différent du retrait volontaire dans la prière, sans jamais dissimuler leurs traits, des religieuses catholiques qui ont choisi de se consacrer à un Dieu qui les laisse toujours libres.
III Dialogue politique
Toutes les autorités institutionnelles musulmanes et chrétiennes doivent condamner explicitement, solennellement, les guerres de conquête et de soumission religieuses ; et plus encore l’abomination terroriste qui tue, qui blesse, qui apporte sans cesse son flot de carnage massacrant hommes, femmes, enfants ou les condamnant à des souffrances sans fin.
Mise en place expérimentale et concrétisation du dialogue : la possibilité libanaise.
Petit par sa population et sa superficie mais riche de son immense héritage civilisationnel à dimension universelle et de la présence dans sa population de quasiment toutes les traditions et rites chrétiens et musulmans, le Liban pourrait être le lieu de première mise en place du dialogue.
Les patriarches chrétiens y sont très proches de leurs autorités suprêmes de Rome ou d’Antioche, d’Egypte ou d’Arménie. Le grand Mufti de la République et le premier ministre Saad Hariri sont très liés aux autorités royales et religieuses saoudiennes comme l’est le grand conseil chiite à la hiérarchie des ayatollahs iraniens. Naturellement on pourrait associer également à ces travaux des représentants du judaïsme.
L’incitation à ce dialogue structuré et aux buts enfin définis pourrait bien sûr venir de Rome ou de la proposition d’un épiscopat soucieux de vérité et de clarté dans les rapports inter-religieux.
A partir de la première réalisation au Liban celui-ci pourrait déboucher sur trois assemblées de travail dont la dernière aurait pour vocation de proclamer une décisive charte de respect, de réciprocité et de bonnes relations. La première pourrait se tenir à Rome, la deuxième à La Mecque ou à Médine, villes s’ouvrant enfin à tous, la troisième à Jérusalem dont il faudrait doter le cœur historique et religieux d’un statut international tripartite de ville de la paix.

Chrétienté Solidarité 70, bd Saint Germain 75005 Paris – 01 40 51 74 07- chretientesolidarite@orange.fr

Sarkozy, les minarets et l’islam « de France »

" Dans notre pays, où la civilisation chrétienne a laissé une trace aussi profonde, où les valeurs de la République sont partie intégrante de notre identité nationale, tout ce qui pourrait apparaître comme un défi lancé à cet héritage et à ces valeurs condamnerait à l’échec l’instauration si nécessaire d’un islam de France."
Cette phrase extraite de la tribune de Nicolas Sarkozy publiée dans
Le Monde daté de demain résume le dilemme qui se pose désormais au chef de l’Etat entre sa volonté affichée de travailler à « l’instauration si nécessaire d’un islam de France » et l’opposition grandissante et de plus en plus affirmée des peuples d’Europe à l’islamisation de nos pays. Opposition qui a été mise en évidence par la votation helvétique mais aussi par les dernières enquêtes d’opinions réalisées en France qui ont sans doute motivée la réaction de Nicolas Sarkozy.
Bernard Antony commentera dans les prochaines heures ce texte significatif du Président de la République.

Y.B.

Miss France 2011 : exigeons le certificat de maghrébinité !

C’est le scandale de l’élection de Malika Ménard au titre de Miss France 2010.

Certains électeurs pensaient avoir élu une maghrébine, comme l’avait souhaité Mme de Fontenay.

Dès samedi soir, c’était l’euphorie chez les biens-pensants ! Miss France s’appelle Malika, enfin une beurette pour représenter la France ! C’était la revanche d’Abdel Kader. En plein débat pipé sur l’identité nationale, quelle aubaine !

Mais le scandale est arrivé. Pas de photos cochonnes cette année mais une révélation livrée par Malika Ménard elle-même, après son élection : " mes origines sont 100 % Françaises ". Elle aurait au moins pu préserver le charme de ce doux rêve. Au lieu de cela - quel toupet ! - une déclaration qui frôle le nationalisme !

Ses parents ont choisi de l'appeler Malika parce que sa mère et sa famille ont longtemps résidé au Maroc et ils aimaient ce prénom.

Les médias se sont fait prendre à leur propre jeu autant que les électeurs qui avaient suivi le conseil de Mme de Fontenay.

L’an prochain, pour que la diversité ne soit pas trahie : certificat de maghrébinité et arbre généalogique exigés !


Yann Baly

jeudi 3 décembre 2009

Reconquête-Diffusion

Sélection du Cercle du Livre choisi, suite de liste : décembre 2009

(Tous les prix s’entendent frais d’envoi compris)

- La petite histoire de France, par Jacques Bainville

Réédition dans la version intégrale, avec les très belles illustrations de Job, de ce livre du grand historien, ô combien précieux pour apprendre aux enfants de 7 à 14 ans la geste française de Vercingétorix à la Grande guerre.

(grand format A4 - images couleurs - 156 pages - 34 euros)

- La destruction programmée de la pensée, par Joseph Vaillé.

Un très beau et très utile travail notamment pour les enseignants et les parents qui n’acceptent pas de laisser abîmer l’intelligence de leurs enfants par le projet pédagogique pervers de délaissement des zones du cerveau élaboratrices de la raison et donc de la liberté.

(220 pages - format 21x15 - 27 euros)

- La Grammaire structurante, par Elisabeth Vaillé-Nuyts.

Epouse de l’auteur précédemment cité, Elisabeth Nuyts, la remarquable rééducatrice d’enfants frappés de dyslexie, développe combien la grammaire structure l’être car elle lui permet d’analyser sa propre parole. Son ouvrage a pour objectif (réussi !) de faciliter la compréhension et les mécanismes de notre langue.

(410 pages dont 70 d’exercices corrigés – format 24x16 – 40 euros)

-La Passion de la Cilicie – 1919-1922, par Paul du Véou.

C’est, pour des Français soucieux de connaître la vérité sur le génocide des Arméniens ( il fut aussi celui des chaldéens et des grecs de Smyrne), l’ouvrage, peut-être à lire en premier parmi ceux que dans son combat de mémoire a édité notre ami, animateur du Cercle d’Ecrits caucasiens, Hratch Bedrossian.

Paul de Rémusat du Véou capitaine dans la Légion d’Orient au moment du génocide, après avoir été plus tard un des chefs de grand réseau de la Résistance, connut les tragédies et les trahisons de l’abandon du Tonkin et de l’Algérie.

Pour lui, le premier abandon odieux, annonciateur des autres, fut celui de ces dizaines de milliers de chrétiens, rescapés des longues marches de l’extermination et réfugiés dans la Cilicie sous mandat français. Une minorité put rejoindre la Syrie puis le Liban. Les autres, par dizaines de milliers, attendirent en vain les bateaux français. Au mépris de la parole du gouvernement turc de Mustapha Kemal (accord d’Angora) l’évacuation par nos troupes se solda par l’extermination prévisible, dernière phase de la « solution finale » turque pour le peuple arménien.

(418 pages – format 22,5x16,5 – 34 euros)