jeudi 17 décembre 2009

Non à la transformation islamique de notre société

Communiqué de Bernard Antony,
président de l’AGRIF.

L’exigence sourcilleuse de la nourriture « halal » se répand et s’impose de plus en plus dans notre pays :
- dans des établissements Quick de restauration rapide.
- dans des cantines d’écoles, d’hôpitaux et d’entreprises même si elles sont destinées à des majorités, encore, de non-musulmans.
Ces derniers en consommant « halal », c’est-à-dire coraniquement licite, payent ainsi l’impôt rituel aux mosquées certifiant la bonne pratique de l’égorgement rituel.
- Voici encore que, dans ces lieux où leur nombre augmente, les adeptes de la société islamocratique exigent qu’on éloigne d’eux ceux qui mangent encore de la nourriture non « halal ».
Ainsi se met en place un apartheid de dhimmitude dans la réalité sociale française (et ailleurs en Europe aussi)
- Dans les hôpitaux encore à forte clientèle musulmane, la revendication grandit pour que les femmes ne soient soignées que par un personnel féminin. Et nous recevons de surcroît les témoignages d’aides-soignantes et infirmières et de leurs collègues masculins, subissant déjà en certains lieux un climat de néo-racisme moralo-religieux. Car sous l’effet de la puissante dynamique des organisations islamistes, l’islam, qui n’est pas principalement une religion mais une construction sociale, politique, juridique et morale selon le modèle médinois de Muhammad, avance. Il progresse sur les décombres de la chrétienté et sur les débris de la déstructuration sociale du laïcisme d’inspiration maçonnique.
Pour favoriser cette avancée, il ne manque pas de collaborateurs complaisants peu conscients des contradictions qu’ils incarnent :
- Ce sont les « laïques » à la mode Glavany, cet ancien ministre socialiste de l’Agriculture proclamant le 21 décembre 2005 : "Aujourd’hui, être un bon laïque, c’est encourager la construction de mosquées en France". Et après lui, toutes les personnalités, à la Gaudin, de la droite sarkozienne.
Ces laïcs, s’ils ne se convertissent pas, comme par exemple le fils d’un ancien maire de Tarbes, aujourd’hui imam de la mosquée, apprendront à connaître une réalité néo-cléricale autrement coriace que celle d’un catholicisme sociologiquement bien anémié chez nous.
- Ce sont les intellocrates juifs de gauche adeptes pour la France d’un melting-pot multiculturel mais qui admirent le nationalisme israélien le plus exclusif et le plus conquérant et ne se soucient guère des manifestations d’un authentique et odieux racisme anti-arabe.
- C’est la nébuleuse de toute une extrême-droite islamophile, ou islamo-fascinée, groupuscules nostalgiques du modèle des accords du Grand Mufti de Jérusalem et de Hitler, ou hommes politiques allant célébrer à l’ambassade d’Iran la sanglante révolution de Khomeiny mais tenant un double et contradictoire discours idéologique à Paris ou électoral à Marseille…
- Ce sont enfin hélas, bien des chrétiens, clercs et laïcs, de différentes confessions, qui furent jadis si prompts à s’excommunier et même à se massacrer, qui rivalisent d’ardeur dans la collaboration à l’implantation des mosquées, avec ou sans minarets ; évêques accordant des terrains ou annonçant sans discrétion le versement d’oboles.
Ce au mépris du fait que l’islam est fondé sur la véhémente aversion du Dieu trinitaire des chrétiens et que ces derniers, commettant le seul crime inexpiable selon le Coran « d’ajouter deux personnes à Dieu », sont voués, comme les incroyants, à l’enfer.
- C’est à Montpellier que les ignares du Secours Catholique ont ostensiblement servi des repas de viande halal, le vendredi, à l’intérieur de l’église Don Bosco. Étrange conception idéologique et provocatrice de la charité…
- Mais comment leur en vouloir lorsque les Dominicains de cette ville ont été en pointe, lors des dernières Journées Romaines Dominicaines organisées à l’Angelicum. On s’y est livré à d’hallucinantes divagations théologiques où l’on s’est posé la question de développer une " christologie non basée uniquement sur les sources chrétiennes mais qui s’appuie aussi sur des sources coraniques, bouddhistes… " Autrement dit, le mystère de la Trinité à la lumière de la Shahada et du Nirvana !

Devant pareils faits, on comprend mieux que des clercs et des évêques commettent l’incongruité d’assister aux poses des premières pierres de mosquées. Au mépris de la mémoire de tant de chrétientés anéanties et d’églises rasées…
Face à tout cela s’impose sans aucun doute, on voudrait l’espérer, une réponse religieuse mais pour ce qui dépend de nous la réponse politique d’une bonne laïcité, pour la liberté d’une vie sociale non soumise à la charia.