vendredi 19 septembre 2025

Les libres propos d’Alain Sanders

 

L’acharnement anti-israélien de Macron applaudi par le Hamas et les islamo-gauchistes

 

Macron, qui ne s’est pas exprimé sur le lynchage de policiers par des racailles à Tourcoing et à Reims, qui n’a pas dit un mot sur le « Bloquons tout » du 10 septembre et les manifs syndicalo-marxistes du 18 du même mois, multiplie les attaques (et encore mercredi dans une grande interview surréaliste) contre l’État d’Israël.

Pas plus gêné que ça, il voulait être reçu par Netanyahou pour lui expliquer comment diriger son pays (imaginons le même Netanyahou émettre les mêmes prétentions à l’égard de Macron…). Jérusalem lui a fait répondre, poliment mais fermement, que sa visite n’était pas souhaitée… 

Ceux qui s’étonnent encore – ou feignent de s’étonner – que Macron (émule par ailleurs du sulfureux « philosophe » Paul Ricœur) s’obstine à vouloir reconnaître un « État palestinien » (sans territoire défini, ce qui pose problème…) « tout de suite et sans conditions » le 22 septembre prochain, jour sacré de Roch Hachana pour les Juifs du monde entier (ce qui ajoute à la provocation), ont la mémoire courte.

Les amours communautaristes de Macron envers la « rue arabe » ne datent pas d’hier. Rappelons la relation étroite qu’il a entretenue pendant sept ans avec l’activiste islamiste Yassine Belatar (connu et poursuivi pour ses propos menaçants, notamment contre Jean-Michel Blanquer). C’est lui qui a « conseillé » à Macron, toujours fémelin dans ses fréquentations, de ne pas participer à la grande marche contre l’antisémitisme. Pour ne pas heurter l’exquise sensibilité des banlieues ethniques… Il en a d’ailleurs été récompensé, Macron le prenant dans ses bagages (à nos frais) pour une visite de rabibochage au Maroc.

Cet entêtement pro-palestinien, plus que suspect désormais, est condamné par plus de 70% des Français. Mais il est applaudi par le Hamas, qui a fait part de sa grande satisfaction, et par les islamo-gauchistes de LFI, Mélenchon en tête (près de 80%).

Pour reconnaître un « État palestinien », Macron avait posé quatre conditions : la libération de tous les otages ; l’éviction du Hamas ; le renouvellement de la prétendue Autorité palestinienne (dispersée façon puzzle) ; la reconnaissance de l’État d’Israël par les États arabes voisins. Pas une de ces conditions n’a été remplie. Ce qui n’empêche pas Macron de s’enfermer chaque jour un peu plus dans un autisme anti-israélien qui crée comme un malaise. Il se pose désormais comme le fédérateur d’une coalition internationale contre l’État hébreu. Avec ce terrible codicille à la clef : « Des pogroms comme le 7-Octobre, ça peut rapporter gros, allez-y ! »

Co-auteur de La Fin des Juifs de France, Didier Long est pessimiste sur la suite : « Reconnaître la Palestine aujourd’hui, c’est mettre une cible dans le dos des Juifs du monde entier (…). La reconnaissance de la France légitimise le Hamas, seule autorité reconnue par la majorité des Palestiniens. En cas d’élections au lendemain de cette reconnaissance, le Hamas passerait haut la main à la tête de Gaza et des Territoires. Avec une ambassade du Hamas à Paris, donc un foyer de terrorisme ».

Quelle différence entre Macron et Rima Hassan et ses complices de LFI ? Aucune. Ils disent exactement la même chose. Ils draguent la « rue arabe », Macron achetant la « paix » et l’approbation des banlieues musulmanisées jusqu’à l’os, les islamo-gauchistes attendant d’en retirer des victoires électorales dès les municipales à venir (1).

Macron, désormais invisibilisé et en même temps haï sur la scène nationale, veut exister sur le plan international (où il se multiplie comme un ludion). Il est temps, pour notre pays bien sûr, mais aussi pour quelques-autres victimes de sa toxicité, que tout cela s’arrête.

Alain Sanders

(1)   A Corbeil-Essonnes, le maire de gauche dhimmitisée, Bruno Piriou, va distribuer un millier de drapeaux palestiniens à ses administrés pour qu’ils pavoisent partout dans la ville le 22 septembre…

 

 

 

 

Liberté en France pour les drapeaux français

 

Bernard Antony, fondateur et président du Cercle d’Amitié Française juive et chrétienne, et Alain Sanders, écrivain et journaliste, vice-président, communiquent :

Voici que de facto les drapeaux tricolores, les drapeaux français sont de plus en plus interdits dans les manifestations encadrées, dirigées par l’ultra-gauche, leurs porteurs insultés, agressés, traités de racistes et de fascistes.

Cependant les drapeaux palestiniens, que le premier secrétaire du parti socialiste Olivier Faure voudrait voir flotter sur nos mairies, sont massivement brandis par des extrémistes de tous poils de l’idéologie palestiniste et de l’ultra-gauche « intersectionnelle », par les aboyeuses des amphis de Sciences po et des défilés pseudo-féministes tenant davantage des mobilisations de poissardes de la mélenchonnerie islamo-gauchiste que du patriotisme français.

Comme le rappelle aujourd’hui Pierre Lellouche, on peut certes défendre comme nous la cause de la légitime défense de l’État d’Israël sans pour autant approuver la politique de Netanyahou, l’escalade militaire israélienne dans la bande de Gaza et en Cisjordanie.

Mais la réalité est surtout qu’à ce jour le Hamas terroriste ne libère plus aucun otage survivant. Après les abominations du 7 octobre 2023, sa totale reddition aujourd’hui, qui apaiserait l’angoisse des habitants d’Israël, est la condition de la paix. Ce n’est qu’après que l’on pourrait parler de la possibilité ou non de coexistence de deux États.

mercredi 17 septembre 2025

Politique et géopolitique : tristes actualités nationales et internationales


1)     Avec Olivier Faure à la tête du PS, Mélenchon n’a même pas besoin de jouer pour gagner.

Cela crève les yeux, le premier secrétaire du Parti socialiste a désormais deux modèles dans la nouvelle internationale néo-marxiste : chez nous en France, le trotskyste Mélenchon ; en Espagne, le premier ministre d’ultra-gauche Pedro Sanchez.

Les deux bonshommes rivalisent dans leurs respectives adhésions idéologiques à tous les ultra-gauchismes. Pour ce qui est de Sanchez particulièrement, son soutien naguère à l’autonomisme terroriste de l’ETA, aujourd’hui son appui total au terrorisme palestinien du Hamas ; pour ce qui est de Mélenchon, son engagement dans le projet radicalement subversif de créolisation de la France, en réalité son islamisation.

L’évidence, c’est que comme déjà par le passé, la puissance d’attraction mélenchonienne s’exerce sur le vieux parti socialiste tombé à 2 % des voix lors de la précédente présidentielle. Et son premier secrétaire est prêt à le fusionner dans la dynamique islamo-gauchiste d’une France hélas nullement insoumise mais au contraire de plus en plus soumise à la charia coranique.

Rien d’étonnant alors à ce que l’islamo-trotskyste Mélenchon ait déclaré il y a peu : « Marine le Pen va peut-être tenir l’Élysée, mais moi je tiens la rue… ».

Propos pour l’heure bien euphoriques tout de même car il se pourrait bien que les Français, de plus en plus excédés par la chienlit immigrationiste et l’insécurité qui va avec, finissent eux aussi par déferler dans les rues de leur capitale, comme l’ont fait massivement les Britanniques à l’appel de Tommy Robinson, même si cela, peut-être pour des raisons de stratégie politicienne, n’a pas beaucoup plu à Marine Le Pen.

2)    Appelées « Zapad 2025 » (ouest en russe), les inquiétantes manœuvres militaires russes et biélorusses.

On se souvient de ce que les invasions de la Tchétchénie, de la Géorgie, de la Crimée et de l’Ukraine avaient été systématiquement précédées de grandes manœuvres de l’armée russe, qui est en réalité de plus en plus redevenue - qui pourrait le nier aujourd’hui - l’armée rouge. Une armée rouge avec tout son apparat néo-stalinien.

J’ai quelquefois évoqué que la veille du 22 février 2022, jour du début d’invasion de l’Ukraine, j’avais été un peu affligé par la position de quelques-uns de mes bons amis voulant me persuader que jamais ce bon Poutine ne s’aviserait d’envahir l’Ukraine.

Je m’en souviens, je leur opposais la conviction que les russes ne massaient sûrement pas une armée de 200 000 hommes le long des frontières de l’Ukraine pour organiser des pique-niques le long des rives du Dniepr.

Le lendemain, alors que les troupes venues de Russie et de Biélorussie franchissaient les frontières de l’Ukraine, au mépris total du droit international et en particulier du Mémorandum de Budapest, mon cher ami roumain Constantin me disait au téléphone : « C’est toi qui avais raison, mais j’étais persuadé qu’il s’agissait d’une manœuvre de Poutine ».

Pour diriger Zapad 2025, le camarade Poutine, qui est rarement un plaisantin, a aujourd’hui revêtu le plus beau treillis de combat de son armée, que renforce les soutiens en hommes et en matériel de la Chine, de la Corée du Nord et de l’Iran.

Et voilà qu’après la récente intrusion de drones dans le ciel de son pays, le premier ministre polonais, Donald Tusk, a déclaré : « Le caractère délibéré de l’opération ne faisait aucun doute ». Quant à Trump, hélas, dans sa quête constante d’un éventuel prix Nobel assorti de sa coutumière indulgence pour son ami Poutine, il déclarait qu’il devait s’agir « d’une erreur » (sic !).

Je crois pour ma part plus que jamais qu’il ne faut surtout pas faire d’erreur dans l’appréciation du personnage de Poutine et de sa stratégie néo-stalinienne de reconstitution de l’URSS ni dans celle d’un Trump, à l’évidence hélas, malgré quelques bons aspects de sa politique antiwoke, capable sans vergogne de tous les revirements politiques et géopolitiques.

lundi 15 septembre 2025

Brèves réflexions politiques et géopolitiques

 

1)     Poutine et ses Anschluss.

 

Après l’ostentatoire sweat-shirt CCCP (URSS) de Sergueï Lavrov, lors de son atterrissage à Anchorage la veille du sommet poutino-trumpiste, l’étau militaire de l’eurasisme néo-soviétique se referme sur l’Europe de l’est.

Des drones à destination de l’Ukraine chaque jour plus détruite et martyrisée ont ainsi survolé la Pologne, les Pays Baltes, la Roumanie. Tels les deux plus monstrueux tyrans de l’histoire moderne, Adolph Hitler, son modèle de stratège, et Joseph Staline, son grand homme politique dont il fait plus que jamais proliférer les statues, Poutine ne cesse de vouloir reconstituer l’URSS, l’empire du Goulag.

Et certes, il y a son troisième homme, le chinois Xi Jinping qu’il proclame en chacune de leurs multiples rencontres « plus grand ami de la Russie ». Face à cela, l’Europe d’Ursula Van der Leyen est bien timorée, hésitante, cauteleuse, alors que de son côté Donald Trump multiplie à l’égard de son ami Poutine qui le fascine toujours, comme on l’a vu en Alaska, des ultimatums à échéance variable, à dix ou à cinquante jours, peu importe, caduques aussitôt qu’annoncés.

 

2)    Sébastien Lecornu : combien durera-t-il ?

À propos de Sébastien Lecornu, on évitera les trop faciles jeux de mots sur son patronyme.

Contentons-nous donc d’observer qu’il y a quelque chose de diabolique dans l’empressement qu’il a tout de même manifesté à peine nommé à Matignon pour obtenir les faveurs de la gauche, y compris du parti communiste, ce parti lié depuis 110 ans, depuis 1917, date de la Révolution russe, à la plus gigantesque et criminelle entreprise de déshumanisation des peuples, de dissolution des sociétés que le monde ait connues.

Comment croire alors que ce Lecornu, ministre des armées, ait sincèrement voulu maintenir la Nouvelle-Calédonie dans la France et l’Ukraine hors des griffes de Moscou ?

Car ne voilà-t-il pas qu’à peine premier ministre, sa politique, certes a priori gaucho-macronienne, s’orientant encore plus à gauche, semble très vite se muer en un jeu politicien ouvert au camarade Roussel.

 

3)     Londres, immense victoire de Tommy Robinson et bataille de chiffres

Dans les rues de Londres, une immense foule de dizaines, voire de centaines de milliers de britanniques ont manifesté contre l’immigration déferlant sans cesse sur leur pays et pour l’unité du Royaume. Cet événement, en soi heureux, a donné lieu à une bataille de chiffres digne d’exagérations marseillaises. En effet, alors que la police britannique dénombrait plus de cent mille participants, et que le correspondant à Londres du Figaro titrait sur « Au moins cent dix mille personnes », sur la chaîne LCI Éric Zemmour en annonçait trois millions, sans toutefois préciser la source de ce chiffre.

Quoi qu’il en soit, ce fut un beau succès pour le meneur nationaliste et antimusulman Stephen Yaxley-Lennon, alias Tommy Robinson, courageux hérault et héros de la souveraineté britannique, puisqu’ayant été à plusieurs reprises incarcéré fort peu démocratiquement.

Les libres propos d’Alain Sanders

 

La Vuelta (le Tour d’Espagne) s’est couchée devant la haine des émeutiers pro-Hamas…

 

Cette année, la Vuelta, le Tour d’Espagne, aura été perturbé jusqu’à la dernière heure du dernier jour, et jusque dans Madrid, par des manifestants pro-Hamas. Au point d’en avoir été dénaturé, privé de sens, entaché de petits aménagements plus humiliants les uns que les autres. Les organisateurs ont dû aller jusqu’à modifier le parcours de plusieurs étapes. A la différence des organisateurs du Tour de France (dont nous dirons un mot plus après), ceux de la Vuelta ont, disons-le crûment, manqué de cojones.

Dans cette pauvre Espagne où, pour l’heure, la gauche radicale et l’extrême gauche sont au pouvoir, au point de mener contre Israël des campagnes de haine insensées, voulues par le gouvernement Sanchez, les thuriféraires du Hamas sont à la fête anti-juive.

C’est ainsi que des étapes ont été interrompues par des voyous qui s’en sont pris physiquement aux coureurs. A commencer par ceux de l’équipe Israël-Premier Tech menacés de mort s’ils ne quittaient pas la course. Et qui ont refusé de céder aux menaces, eux.

Terrorisés, les organisateurs ont, dévoyant de ce fait même la quintessence de la Vuelta, réduit le parcours de certaines étapes. A Bilbao, la 11e étape a été carrément ratiboisée et, à l’issue de ladite étape ramenée à une peau de chagrin, aucun vainqueur n’a a été désigné ! Même lâcheté pour la 16e étape où le Colombien Bernal a été désigné au terme d’un parcours perturbé et confus, de surcroît raboté à la dernière minute !

Pour leur plus grande honte, les mêmes organisateurs ont osé demander à Israël-Premier Tech de se retirer de la course. Ce que l’équipe a refusé, acceptant toutefois – et ça aussi c’est une honte – d’enlever le mot « Israël » de son maillot.

Un directeur sportif (qui préfère rester anonyme, c’est dire) déclare : « C’est le Tour le plus pourri que j’ai vécu. Le matin, les mecs prenaient le départ en se disant que des gens avec un drapeau palestinien pouvaient les foutre par terre n’importe quand. Et on voit bien qu’une partie du public venait pour manifester. On est pris en étau et on doit fermer notre gueule ».

Témoignage du coureur danois Jonas Gregaard de l’équipe Lotto : « C’est un peu démotivant. Les manifestants étaient partout. On m’a jeté un liquide au visage. C’était peut-être de l’urine, ça ne sentait pas très bon. J’ai été confronté à une approche très agressive de la part de personnes qu’on ne voit pas habituellement. Il y avait des clous sur la route et des insultes ».

A la différence de la Vuelta (ou du Giro qui sont de bonnes imitations de notre Grande Boucle, mais un cran en-dessous), le Tour de France n’a pas connu cet été – malgré quelques tentatives vite avortées – ces dérives pro-Hamas. Il y a bien eu des drapeaux palestiniens brandis ici et là, mais les porteurs desdits drapeaux ont vite été mis hors d’état de nuire. Par le public. Par des braves gens et des gens braves venus communier tous ensemble dans la seule dévotion du plus grand événement sportif du monde. Ils sont ainsi tranquillement, mais fermement, tombé sur le râble des would be provocateurs (et certains courent encore…). C’est aussi cela la spécificité du Tour de France. Une France à l’ancienne, ethno-centrée, qui ne se laisse pas intimider par les racailles.

Quand l’Espagne de la Reconquista, aujourd’hui trahie, accepte de se vautrer. Ainsi, alors que l’ultime étape de la Vuelta, au cœur même de Madrid, a été annulée, le parcours ayant été mis à feu et à sang par des émeutiers déchaînés, le Premier ministre, l’incendiaire Pedro Sanchez, a tenu à dire son « admiration » (sic) pour lesdits émeutiers (1) … Souhaitons pour nos amis d’outre-Pyrénées, qui ont qualifié les propos de Sanchez et de ses sicaires de « honte internationale », que ce soit, comme on dit en castillan, la ùltima gota que hace rebasar el vaso…

Alain Sanders

(1)   Des dizaines de policiers ont été blessés.

 

 

Les libres propos d’Alain Sanders

 

« A Lyon, un homme tué dans son fauteuil roulant »… Et rien de plus ?

 

Dans la presse formatée et conformiste, l’information du drame survenu à Lyon a ainsi été relatée : « Meurtre d’un homme dans un fauteuil roulant ». Ou encore : « Se déplaçant en fauteuil roulant, il a été touché au cou » : histoire de ne pas dire qu’il a été égorgé. Et aussi : « Mortellement frappé au cou (sic) par une arme blanche » : en fait une machette ; une machette connotant immédiatement le meurtre, on laisse accroire qu’il pouvait s’agir d’un couteau (ce qui ne change d’ailleurs pas grand-chose quant à la connotation…).

Il fallait donc, comme à l’habitude désormais, aller chercher plus loin pour apprendre que la victime, un homme âgé de 46 ans, prénommé Ashur, est un chrétien irakien. Et qu’il habitait avec sa sœur dans un petit appartement du IXe arrondissement de Lyon, dans le quartier dit « Gorge de Loup ». Il a été frappé à la carotide.

En fouillant encore un peu, on apprend qu’Ashur, réfugié en France pour échapper d’abord à Daesh, puis aux islamistes dits « modérés » de son pays (« modérés », mais toujours grands égorgeurs de chrétiens), était très présent sur les réseaux sociaux. Notamment sur TikTok où il faisait régulièrement des live, en arabe, pour faire partager sa foi chrétienne et, si possible, la propager.

Ce sont là, dans le climat de haine anti-chrétienne qui défigure la France, des éléments qui devraient inciter les fins limiers de la DCOS (Division de la criminalité organisée et spécialisée) à chercher dans une bonne direction… A moins d’imaginer (avec beaucoup d’imagination) que le tueur ait une propension à s’attaquer aux personnes en fauteuils roulants, il n’est pas aventuré de penser que la qualité de chrétien d’Ashur et sa présence spécifique sur les réseaux sociaux ont pu motiver cet acte barbare.

L’égorgeur, que des témoins ont vu s’enfuir après avoir porté son coup mortel, est décrit comme un homme plutôt jeune, vêtu de noir et encagoulé. Adjoint au maire de Lyon et chargé de la sécurité et de la tranquillité publique (sic), un certain Mohamed Chihi, espère que ce crime sera élucidé « dans les plus brefs délais ». Attendons pour voir…

Il n’en reste pas moins que cette abomination n’est pas l’effet du hasard. D’abord parce qu’Ashur était quotidiennement accagné par de courageux anonymes qui le couvraient d’injures et de menaces de mort. En raison de sa foi, ce chrétien irakien était traité de « traître à l’islam », de « renégat », de m’tourni promis tôt ou tard au courroux d’Allah.

Ensuite parce que, selon d’autres témoins, « un homme vêtu de noir », comme celui qui a frappé le malheureux Ashur le 10 septembre dernier, tournait dans le quartier depuis quelques jours. S’il s’agit bien du même homme, on est dans une action et un meurtre prémédités.

Attendons les résultats de l’enquête, mais sans trop d’illusions : on nous dira une fois de plus que le tueur souffre de troubles psychiatriques… Mais il serait terrible – et terriblement révélateur – que cet homme, qui avait échappé aux islamistes d’Irak et trouvé refuge et sécurité, croyait-il, en France, soit tombé sous les coups d’un « fou d’Allah » dans l’ex-capitale des Gaules…
Alain Sanders

 

 

 

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vendredi 12 septembre 2025

Les libres propos d’Alain Sanders

 

L’anniversaire – 130 ans – de la naissance de Pierre Gaxotte (1895-1982)

 

Comme il ne faut pas attendre du ministère de la Culture (et encore moins de « leur » République) une quelconque commémoration du 130e anniversaire de la naissance du grand historien que fut Pierre Gaxotte, c’est à nous – c’est un devoir et un honneur – de combler ce manque.

Pierre Gaxotte est né dans une famille lorraine (plutôt républicaine), le 19 novembre 1895, à Revigny (Meuse). Une scolarité sans histoire(s) à Bar-le-Duc puis, ayant obtenu une bourse d’études, arrivée à Paris en octobre 1914, au lycée Henri-IV. En 1917, il entre à l’Ecole normale supérieure. En 1920, il est reçu premier à l’agrégation d’Histoire (il est également licencié ès sciences et agrégé de géographie.

Professeur au lycée d’Evreux en Normandie, puis à Charlemagne à Paris, il se rapproche des royalistes. Il sera ainsi secrétaire de Maurras pendant un semestre et secrétaire de rédaction de L’Action française où il publiera par ailleurs ses premiers articles (une bonne centaine).

Il n’a pas 30 ans quand Arthème Fayard lui confie la rédaction en chef de Candide, puis celle de Ric et Rac, fonctions qu’il occupera jusqu’en 1940. En 1926, le même Arthème Fayard, admiratif de l’intelligence analytique de Gaxotte, lui suggère d’écrire un livre. Ce sera – excusez du peu – La Révolution française. Il y attaque de front les thèses marxisantes et laïcardes fabriquées par les historiens IIIe République. Le livre, devenu depuis un classique, va trouver immédiatement son public. Suivront Le Siècle de Louis XV (1934) et Frédéric II (1938), eux aussi constamment réédités et révisés.

Replié à Clermont-Ferrand pendant l’Occupation, il s’attelle à un monument, Histoire des Français (paru en 1951), et à une somme, Histoire de l’Allemagne (paru en 1963). Deux essais qui continuent de faire autorité.

Après 1945, il renoue avec le journalisme : directeur littéraire du magazine Elle, il écrit dans La Vie française, La Revue de Paris, le Bulletin de Paris, Le Figaro, Spectacle du monde, etc. En janvier 1953, il est élu à l’Académie française au fauteuil de René Grousset (il en sera le plus jeune membre).

L’historien Jean Tulard (qui en pince plutôt pour Napoléon, assassin du duc d’Enghien, de Frotté et de Cadoudal comme on sait) dira de Gaxotte : « Demeuré maurassien et royaliste, il se tint à l’écart des modes et des honneurs, fidèle à ce XVIIIe siècle vif et spirituel qui savait considérer les choses avec sagesse, indulgence et scepticisme. Face à l’invasion d’un jargon économico-philosophique, il continua à écrire des livres d’Histoire clairs et bien construits, ce qui n’excluait nullement d’immenses lectures et de non moins grands dépouillements d’archives ».

Outre des ouvrages incontournables comme ceux déjà cités, mais aussi Versailles que j’aime (avec Jacques Perret et Roger Nimier, éditions Sun, 1958), Paris au XVIIIe siècle (Arthaud, 1968), Molière, fameux comédien (Hachette, 1971), Les autres et moi (Flammarion, 1975), etc., on doit à Gaxotte des éditions des Lettres de Louis XV, du Discours de la méthode et des Passions de l’âme de Descartes, des Œuvres d’Alfred de Vigny et d’un choix de Mémoires de Saint-Simon.

Je crains, hélas, que soit cassé le moule qui nous donnait de tels hommes…

Alain Sanders

 

 

mardi 9 septembre 2025

Profanations d’églises dans les Landes et les Pyrénées atlantiques

 

                                       Bernard Antony, président de l’AGRIF, communique :

Suite à la profanation d’églises dans les Landes et les Pyrénées atlantiques, trois suspects ont été arrêtés. Ils seront jugés le 27 octobre. En la personne de son avocat principal maître Jérôme Triomphe, l’AGRIF se constitue partie civile.