lundi 22 décembre 2025

Bon et saint Noël à tous les lecteurs de ce blog !

 

Puisse le Noël 2025 être d’abord celui de la paix pour tous les chrétiens et tous les peuples persécutés de par le monde, et d’abord pour l’héroïque peuple ukrainien subissant depuis bientôt 4 ans les abominations de l’agression-invasion déclenchée le 24 février 2022 par le dictateur russe, l’ancien tchékiste et kagébiste d’idéologie impériale-eurasiste, Vladimir Poutine qui jurait encore l’avant-veille, au mépris de l’évidence criarde des préparatifs de sa sale guerre, que jamais il n’envahirait l’Ukraine.

Puisse le président américain Donald Trump, étrangement fasciné par ce dernier, en finir avec ses revirements et ne pas continuer dans une politique de soutien qui n’est que trahison.   

Puissent les chrétiens d’Afrique, subissant du Sahel au Nigéria et au Soudan les enlèvements et massacres perpétrés par les organisations islamistes, retrouver enfin sécurité et liberté.

Fasse le Ciel que ce terrorisme islamiste soit enfin vaincu par les nations civilisées !

Prions saint Charbel pour que notre cher Liban chrétien connaisse enfin la paix hors des menaces du Hamas et du Hezbollah, soutenus par la Russie, qui pèsent encore sur le courageux peuple d’Israël.

Que prenne fin l’alliance de malheur de cette Russie néo-stalinienne, de la Chine néo-maoïste, de l’hallucinante Corée du Nord et de l’Iran islamiste de Khamenei.  

Plus que jamais, chers amis de ce blog, paix sur la terre aux hommes de bonne volonté !

 

vendredi 19 décembre 2025

Les libres propos d’Alain Sanders


Canada 1645 : un Noël de « sauvages »

 

Aux approches de la Noël 1645, le Père Druillettes dit à ses ouailles, de rudes Amérindiens :

— Mes très chers enfants, bientôt l’on fera la célébration de la fête de la naissance du Doux Enfant Jésus en ce monde, Fils du Grand Manitou, descendu sur la terre – il y a autant de lunes qu’il y a d’arbres dans vos forêts – pour sauver les hommes du péché et les arracher des griffes de l’Esprit Malin. Que ceux qui ont fait leur première communion, se confessent ce jour-là pour recevoir Jésus dans leur cœur. Quant à ceux qui ne sont que baptisés, qu’ils espèrent et désirent sa venue en eux comme autrefois les hommes sages qu’on appelait « mages » (les Onontios des pays au-delà des grands eaux des mers, dans l’Ancien Testament) qui soupiraient après Lui, le Désiré des tribus.

 

Aussitôt, les Amérindiens construisent une petite chapelle représentant la crèche de Jésus, la « cabane-de-la-prière ». A l’intérieur, ils disposent des rameaux verts odoriférants et de riches fourrures : pelleteries de visons, de renards argentés, de castors et de martres.

Sur l’autel de bois, paré de nappes liturgiques, un petit tabernacle orné d’un voile ouvragé ; une croix peinte de bleu ; deux petits chandeliers d’étain avec des cierges précieusement conservés pour cette nuit sans pareille. Au pied de l’autel, des peaux de chevreuils et d’élans.

Dans un coin de la chapelle, la crèche avec son Enfant Jésus posé sur de la mousse. Il a été taillé par les hommes et les femmes L’ont habillé d’une robe d’hermine blanche, cousue et brodée de poils de porc-épic.

Tout le jour, le Père Gabriel Druillettes a confessé dans la chapelle les farouches chasseurs arrivés à pied ou en pirogue. Avant de se mettre en route, ils ont été bénis par un jésuite, une Robe-Noire :

— Bénissez, ô mon Dieu, nos peines et nos œuvres. Soyez propice à notre chasse. A solis ortu usque ad occasum, laudabile nomen Domini  (« Que du lever au coucher du soleil, votre nom soit loué Seigneur »).

Et ils sont là. Avec leurs épieux, leurs tomahawks, leurs arcs, leurs couteaux. Ils n’ont pas oublié la grande marmite pour les festins, les calumets, les pétunoirs, la viande et les poissons séchés. A leur tête, Noël Négabamat, et un jésuite qui porte un coffret contenant les ornements sacerdotaux, les hosties, le vin, les vases sacrés. En route, aux camps du soir, ils n’ont jamais manqué l’heure de l’oraison : « On ne manquait jamais, tous les soirs et tous les matins, de faire les prières en public dans une cabane destinée à cet effet. Les pères et les mères y amenaient leurs enfants. »

La neige est partout. Parfois, on a suivi les traces d’un élan ou d’un cerf. Et quand on capture du gibier, on chante en l’honneur du Vrai Dieu que la Robe-Noire leur a appris à adorer. Quand on a le temps, on fait sécher à la fumée des quartiers de viande. D’étape en étape, les plaines succédant aux plaines, les bois aux bois, les nuits aux nuits, on est arrivé au but. Et ceux-là mêmes qui étaient éloignés (…) se trouvèrent à point nommé pour chanter des cantiques en l’honneur de l’Enfant nouveau-né et pour s’approcher de la table où Il a voulu être le mets adorable.

A l’heure où les étoiles ont, dans la froide et transparente nuit, accompli la moitié de leur cours, les sauvages assemblés dans la belle cabane-de-la-prière, perdue dans la vaste solitude toute blanche de la Nouvelle France, entonnent eux aussi en leur langue, unis à l’Eglise universelle, l’hymne triomphant des anges, annonçant au monde le commencement des temps nouveaux.

 

Alain Sanders


mercredi 17 décembre 2025

Ce dimanche 14 décembre 2025 à Paris, la proclamation historique de l’indépendance de la Kabylie

 

Interdiction vraiment politiquement imbécile que celle prononcée la veille par le préfet des Yvelines Frédéric Rose de la cérémonie initialement prévue au Palais des Congrès de Versailles.

Un « mauvais signe » pour l’ancien ambassadeur Xavier Driencourt qui, avec raison, a vu là un « nouveau cadeau fait à Tebboune ». Comment ne pas également y voir la persistance avec le gouvernement macronien de la vieille idéologie jacobine qui, depuis bientôt trois siècles, n’a pas fini d’empoisonner la vie politique de la France et … de l’Algérie.

Souvenons-nous de la stupidité jacobine du prince Jérôme Napoléon Bonaparte qui déclarait : « Entre un paysan kabyle et un paysan auvergnat, je n’ai jamais perçu de différence ». Preuve qu’il n’avait jamais rencontré de paysan auvergnat ni de paysan kabyle. Et c’est ainsi hélas qu’avec la campagne militaire de Mac Mahon la Kabylie fut, en 1857, intégrée de force dans l’Algérie française alors qu’une solution fédérale pacifique aurait pu être trouvée à l’avantage et de la France et des peuples de l’Algérie.

C’est de cela que j’avais parlé dès notre première rencontre avec Fehrat Mehenni, à la fois le très déterminé et très sage président du MAK (Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie) en l’an 2024. Depuis, nous nous étions revus par trois fois avec quelques membres de son « gouvernement » et c’est avec joie que j’ai pu constater combien mon cher Yann Baly – qui n’est pas jacobin – est enthousiasmé par l’idée d’appuyer autant que nous le pouvons la détermination des kabyles de proclamer un jour l’indépendance de leur pays.  

Fehrat Mehenni est le père de onze garçons. L’un d’entre eux a été assassiné par les services secrets algériens formés, encadrés, il faut le rappeler, par l‘actuel FSB de Poutine, continuateur du KGB et de la Tchéka.

Heureusement nos amis kabyles avaient pu trouver pour la célébration de l‘indépendance de leur pays une solution alternative à celle du Palais des Congrès de Versailles, préfectoralement interdit. Ils avaient pu louer in extremis une belle et grande salle parisienne. Nous y reviendrons dans nos publications ultérieures mais il faut rappeler dès maintenant que la Kabylie n’est pas plus arabe aujourd’hui qu’hier.

Elle a été arabisée et islamisée de force après des années de résistance à la fin du VII° siècle contre les envahisseurs arabo-musulmans. Résistance dont l’héroïne est la célèbre Kahina. Pendant longtemps certains historiens ont fait d’elle une héroïne juive mais presque tous les historiens actuels de l’Afrique du nord concluent de leurs travaux que la Kahina était chrétienne. De là procède probablement l’origine des nombreux signes d’une identité chrétienne de la Kabylie maintenue pendant des siècles.

Nous aurons l’occasion de développer cela plus avant sur ce blog. Pour l’heure, saluons le courage de nos amis kabyles dans la perpétuation de la mémoire de la Kahina, cette Jeanne d’Arc berbère. Vive la Kabylie indépendante et libre !

 

lundi 15 décembre 2025

Au Chili, belle victoire de la droite de conviction à l’élection présidentielle

 

Le nouveau président de la République du Chili, José Antonio Kast (59 ans), a été élu ce dimanche au deuxième tour de l’élection présidentielle avec un très beau résultat de 58 % des suffrages salué par d’immenses manifestations de joie dans tout le pays.

Face à lui, la défaite (avec 42 % des voix) de la candidate Jeannette Jara, qualifiée de « communiste modérée » (sic !), a été sans appel. Cette dernière, qui avait reçu le soutien de toutes les extrêmes-gauches chiliennes, a reconnu « démocratiquement sa défaite et promis une opposition exigeante ».

Selon tous les commentateurs de la politique chilienne, c’est dans la jeunesse que José Antonio Kast a obtenu le plus grand nombre de voix, bien au-delà donc de celles des défenseurs du maréchal Pinochet éjecté du pouvoir en 1990, donc il y a 35 ans.

J. A. K. est un fervent catholique de conviction, père de 9 enfants, défenseur du droit de naître pour tous les enfants conçus. Il est tout aussi hostile à l’IVG qu’au pseudo-mariage pour tous. Sur le plan politique, sa ligne idéologique d’homme de droite de conviction est celle d’une grande proximité avec Georgia Meloni. Bien évidemment, le nouveau chef de l’État chilien est un fervent anticommuniste et donc un antipoutiniste.

En cette occasion, je félicite pour leur militantisme courageux mes amis chiliens et notamment mes amis Vidow, admirable famille d’officiers de la marine nationale chilienne.