mercredi 5 novembre 2025

Allahouakbar ! Massacre à l’île d’Oléron !

 

Mercredi 5 novembre 2025, 13 h sur France-Inter : aux informations la triste nouvelle de la tragédie de l’île d’Oléron où, sur le coup de 8 h 45 du matin, un forcené islamiste a foncé avec son véhicule sur des promeneurs en hurlant le désormais si fréquent et si identifiable cri de guerre : Allahouakbar.

Et avec ça, l’inénarrable commentateur évoque une « motivation floue » (sic !). Quoi de plus clair pourtant que ce cri lorsque de surcroît il accompagne simultanément une évidente intention de tuerie puisque le conducteur du véhicule a sciemment percuté dix personnes dont quatre étaient encore dans l’après-midi en « état d’urgence absolue », c’est-à-dire entre la vie et la mort.

Mais on nous affirma sur les sites officiels que l’on ne pouvait immédiatement conclure à une intention terroriste. Sans doute voulait-on plutôt faire surgir l’hypothèse d’une motivation humanitaire chez un possible conducteur maladroit.

On le voit, on est toujours là dans la perspective d’un Dupont-Moretti de ne surtout pas laisser se répandre un « sentiment d’insécurité ». En effet, une voiture qui fonce sur les promeneurs, en percute dix, en blesse grièvement quatre, et dont le chauffeur hurle un cri de guerre islamiste, ce n’est pas a priori un acte de terrorisme, ce n’est pas a priori un fait d’insécurité. Peut-être l’enquête ne conclura-t-elle qu’à un accident ?

lundi 3 novembre 2025

Poutine envoie un avion chargé d’armes à son camarade Maduro. Comment Trump va-t-il réagir ?


On peut lire dans le Figaro cette fin de semaine l’entretien mené par le grand reporter Guillaume Dieuleveut avec l’héroïque Maria Corina Machado dépossédée en juillet 2024 de sa victoire aux élections présidentielles par la dictature de Maduro.

Parlant de ce régime, elle déclare : « C’est pire qu’une dictature : c’est une entreprise criminelle qui a fait du pays un havre pour les régimes iranien, russe et cubain, mais également pour des groupes terroristes du Proche-Orient, des cartels latino-américains, et des guérillas. Ils sont tous là, et Nicolas Maduro est à la tête de cette structure criminelle ».

Ajoutons que Maduro bénéficie en France du soutien inconditionnel du gauchiste Jean-Luc Mélenchon.

La question qui se pose maintenant est celle de la réaction de Donald Trump après l’envoi par Poutine au Venezuela d’un avion chargé d’armement.

Les libres propos d'Alain Sanders


Notre mémoire : Toussaint rouge 1954

Ils ont tué Guy Monnerot et Hadj Saddok !

Le 1er novembre 1954, vers 9 heures du matin, le car Citroën qui assure la liaison Biskra-Arris-Batna  arrive à hauteur des gorges de Thigamène dans la région de M'Chouchène (Aurès). A bord, des paysans, le caïd de M'Chouchène, Hadj Saddok dans son burnous rouge et un couple de tout jeunes mariés métropolitains, Guy et Jeanine Monnerot. Il a 23 ans. Elle en a 21. Ils rejoignent l'école primaire de Tiffenel (arrondissement de Batna), à 160 km au sud de Constantine, où ils ont été nommés.

La veille, le couple a séjourné à Arris, chez un autre couple d'instituteurs, les Cadène. A hauteur de la borne qui indique : « N 31. Arris : 18 km. Batna : 79 km », un barrage. Il est 10 heures. Des hommes armés se réclamant du FLN (créé le 23 octobre 1954) ordonnent à tous les passagers de descendre. « Je suis capitaine de l'armée française », leur dit Hadj Saddok. « Nous sommes instituteurs », disent les Monnerot. C'est, ainsi résumé, les raisons pour lesquelles ils vont mourir (1). Ils symbolisent l'Algérie française. Ils sont la France.

Une première rafale. Hadj Saddok s'écroule. Une seconde rafale. Guy Monnerot est frappé à mort, Jeanine est touchée à la cuisse. Les terroristes commandent au car de repartir. Avec à bord le corps de Hadj Saddok. Les Monnerot gisent au bord du ravin. Avant de s'enfuir, un fellagha tente d'achever la jeune femme. La balle va se ficher à quelques centimètres de sa nuque.

Jeanine Monnerot sera secourue vers midi. A Arris, une jeune infirmier para, qui a interrompu ses études pour servir en Algérie, lui donne les premiers soins avant de l'évacuer par hélicoptère vers Batna. Elle a 21 ans. Elle est veuve. Elle ne se remettra jamais de ce drame. Elle est morte, à l'âge de 61 ans, le 11 novembre 1994 – autre date anniversaire – à Ollioules dans le Var.

Hadj Saddok était un héros. En 1945, sous-officier de l'armée française, il sert dans une unité de tirailleurs stationnée en Tunisie, à proximité des Aurès-Nemencha. Quand, le 8 mai 1945, éclate l'insurrection à Sétif et dans ses environs, Saddok, qui est un Chaouïa, persuade la population chaouïa de ne pas se commettre avec les émeutiers. Avec succès.

Il ne fait donc aucun doute que c'est ès qualité, comme les deux instituteurs, qu'il a été visé. Les tueurs FLN avaient reçu l'ordre de Mostefa ben Boulaïd, représentant du CRUA (Comité révolutionnaire pour l'unité d'action, devenu FLN une semaine plus tôt) d'abattre cet homme qui, avant d'être abattu – on le sait par le témoignage de Jeanine Monnerot – avait fait un rempart de son corps aux deux jeunes gens (2).

Il est sanguinairement révélateur que le gouvernement FLN  d' après l'indépendance ait élévé une stèle à la gloire des tueurs et de leur chef, Chihani Bachir, sur les lieux mêmes du massacre. La stèle, non matérialisée, que nous avons nous dans le cœur, c'est la mémoire de Hadj Saddok tué d'une rafale de Sten. Tué parce que, comme une majorité de Français musulmans par la suite, il se serait dressé  face aux mots d'ordre lancés – déjà – par les radios arabo-islamistes de l'époque : « Tuez les tous ! Notre civilisation, c'est le Coran, pas celle de ces chiens de roumis ! »

« Chiens de roumis »... C'est (à une nuance près : « Chiens de chrétiens ») ce que disent les islamo-terroristes et leurs alliés gauchistes aujourd’hui. Les métropolitains, qui ont applaudi naguère au bradage de l'Algérie française, ouvrent enfin les yeux et réclament une politique de fermeté à l'égard d'un pays indépendant depuis 63 ans et qui continbue à nous poursuivre de sa haine inextinguible. Tandis que Nunez, successeur du bravache Retailleau et pied-rouge pathétique, s'apprête à aller se vautrer à Alger. Et avec lui les « vedettes » dhimmitisées du quai D'Orsay. Et un ambassadeur de France à Alger qui va fleurir les tombes des fellaghas et multiplie les discours repentants.

Alain Sanders

 

(1) Le même jour, un garde-champêtre kabyle, un fermier de Mostaganem, un lieutenant et un spahi musulman à Kenchela seront tués.

(2) « Laissez ces jeunes gens tranquilles, ils sont venus de France pour instruire nos gosses ».

 

 

Agression barbare sinon barbaresque ce vendredi dans l’abbaye cistercienne de Moissac


Bernard Antony, fondateur de Chrétienté-Solidarité, président émérite de l’AGRIF, communique :

L’abbaye Saint Pierre de Moissac (Tarn et Garonne), célèbre pour la splendeur de son cloître avec ses 76 chapiteaux, est un joyau de l’art roman de la fin du XI° siècle, splendide étape sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle. Elle est actuellement occupée par la communauté Marie, Mère de l’Église, de spiritualité non pas bénédictine mais dominicaine.

Ce vendredi une religieuse a été agressée dans l’abbatiale par un individu proférant des menaces, poussant des cris d’animaux, avant qu’il ne quitte le lieu au comble de la fureur.

Le procureur de Montauban a fait savoir qu’il n’entendait pas donner suite à l’enquête, ce qui a indigné l'agriculteur Pierre-Guillaume Mercadal, fidèle catholique fervent de ces lieux. Le maire de Moissac, Romain Lopez, a exprimé combien il était excédé de n’avoir aucune nouvelle des autorités.

L’AGRIF se portera bien sûr partie civile dans l’enquête dès que celle-ci aura permis d’identifier le profanateur des lieux.

Les libres propos d’Alain Sanders


Notre mémoire 

Il y a 100 ans, la mort de Henry Rider Haggard (1856-1925), l'auteur des  Mines du roi Salomon 

Les Mines du roi Salomon ? Je devais avoir onze ou douze ans quand on m'offrit ce livre. J'allais alors faire connaissance avec Allan Quatermain, white hunter, aventurier, coureur de brousse. Et nous n'allions plus nous quitter.

Il se fit que, bien des années plus tard, alors que je chassais du côté Mont Huye au Rwanda, non loin de Butaré (l'ex-Astrida des Belges), je tombai sur un mystérieux ravin au fond duquel on pouvait apercevoir des ossements humains. Mon pisteur m'expliqua :

– Jadis, on jetait là ceux qui avaient fait du mal à la tribu.

J'étais en pays tutsi et hutu et je ne jugeai pas utile de demander au pisteur– un Tutsi de noble allure – à quelle tribu il se référait. Il m'expliqua encore :

– La nuit les hyènes venaient manger les condamnés.

Plus loin, et alors que nous venions de tirer quelques ikangas (des pintades sauvages en kinyar- wandais), nous arrivâmes sur des ruines de bois et de toiles peintes.

« Là, me dit mon guide, c'est le roi Salomon. »

 II me fallut quelques minutes pour comprendre qu'il s'agissait là des restes du décor du film américain adapté du roman de Henry Rider Haggard et tout simplement intitulé Les Mines du roi Solomon (dans sa version de 1950 ; réalisateur : Compton Bennet ; acteurs : Stewart Granger et Deborah Kerr. En 1937, Robert Stevenson en avait donné une première version avec pour interprètes, Robert Robeson et Anna Lee).

Plus tard, encore, je remontai vers les Monts Virunga, le Ruwenzori et les Monts de la Lune, vers le pays  des mille collines et des sept volcans où le Nil cache l'une de ses sources. La boucle était bouclée et la réalité se mêlait à une fiction elle-même « doublée » par une réalité surnaturelle où seuls Henry Rider Haggard et son héros Allan Quatermain auraient pu se retrouver sans se perdre... Mais je parle de Henry Rider Haggard comme s'il allait de soi que tout le monde le connaisse…

Né en 1856 et mort en 1925, Haggard fut – et cela n'étonnera personne – l'ami intime de Rudyard Kipling. Economiste, spécialiste des questions agricoles et juridiques, il fut un ferme soutien du British Empire et collabora de longues années au Colonial Office. Son œuvre est immense et raconte, en deux principaux cycles romanesque – le Cycle d'Allan Quatermain et le Cycle de She – de fabuleuses aventures qui se situent toutes dans une Afrique mythique où règne une très belle reine blanche qui possède le secret de la vie et de la mort.

Les Nouvelles Éditions Oswald (Néo) ont réédité naguère (et sous d'extraordinaires couvertures signées Jean-Michel Nicollet) de nombreux textes de Rider Haggard, dont Le Peuple du brouillard – où l'on voit Léonard Outram partir chercher en Afrique le trésor qui lui permettra de racheter la demeure de ses ancêtres ; Les Mines du Roi Salomon ; les tomes 1 et 2 de She qui ouvre le  Cycle de She complété par Aycha, La Fille de la sagesse, Aycha et Allan (2 tomes). A propos de She, Henry Miller a écrit : « Ayesha, le véritable nom de cette beauté sans âge, cette âme perdue qui refuse de mourir avant le retour de son bien-aimé, occupe – du moins dans son esprit – une position comparable à celle du soleil dans les galaxies des amants immortels, tous gratifiés du don maudit de l'éternel beauté... »

Il fut un temps où les polygraphes de gauche s'appliquèrent à essayer de récupérer – au prix d'impossibles reptations – l’œuvre de Haggard et les mythes qu'elle charrie. Ces petites malhonnêtetés se retournèrent contre leurs auteurs : Alan Quatermain, Léonard Outram, l'archéologue Horace Holly ou Léo Vincey sont éminemment occidentaux et participent, à ce titre, à la grande épopée du temps béni des colonies. Sans états d’âme particuliers.

On pourrait également gloser à loisir sur la beauté de She (« Elle-qui doit-être-obéie »), la Vénus Victorix régnant sur un peuple de brutes. D'autant que le thème de la « reine blanche » est également très explicite dans Le Peuple du brouillard.

Un exemple de l'OPA gaucharde en direction de Rider Haggard qui fut, répétons-le, un colonialiste sans état d'âme ? Dans une préface à She, ce brave Francis Lacassin (qui essaya aussi, naguère, de  « récupérer » Jack London et Hugues Rebell...) écrit : « S'attachant à montrer la noblesse des Noirs, leur sensibilité secrète plutôt que leur gloutonnerie anthropophagique, confinant le réalisme au décor, sans toutefois le surcharger, Rider Haggard place délibérément l'intrigue sous le signe du surnaturel, de l'invraisemblance, du merveilleux. »

On passera rapidement sur la fin de la phrase (qui révèle un véritable contresens de lecture) pour revenir sur la « gloutonnerie anthropophagique » que Haggard gommerait au profit d'on ne sait quel sirop humain. Et l'on se reportera au chapitre VIII du tome 1 de She, où l'on appréciera – sur plus de 12 pages – une scène de cannibalisme échevelé qui montre bien comment Haggard concevait la « noblesse » et la « sensibilité secrète » des peuples côtoyés par ses aventuriers…

Ouvrez n'importe quel livre de Rider Haggard. Au hasard. Laissez entrer l'aventure. Et laissez-vous porter. Allan Quatermain tire sur sa pipe, se cale sur un siège de bois rouge joliment sculpté et écoute parler le vieux Zikali, merveilleux nain sans âge, connu sous les surnoms de « La chose qui n'aurait jamais dû naître » ou « Le défricheur de sentiers » : « On dit que la ville d'Umslopogars s'étend là-bas dans la plaine. On l'appelle la Cité de la Hache. Elle est merveilleusement protégée, surtout par une rivière qui l'entoure presque complètement. Ses habitants se nomment le peuple de la hache, un groupe sauvage est solitaire... »

Mais je vous laisse : j'ai déjà bouclé mes cantines, décroché mon chapeau de brousse et pris soin de mon fidèle .375 H&H…

Alain Sanders

 


vendredi 31 octobre 2025

· À la Chambre, la dénonciation de l’accord franco-algérien de 1968 : non seulement une victoire politique pour le RN, mais bien plus, le possible début d’un processus de remise en cause des accords de la honte, les accords d’Evian de 1962.


Certes, il s’est bien agi d’abord d’une victoire pour Marine Le Pen et son Rassemblement National, puisque pour la première fois de son histoire, ce parti a réussi grâce à une voix de majorité à faire voter un de ses textes à l’Assemblée Nationale.

Ceci grâce, enfin, au vote d’unité nationale des 17 députés d’Horizons, le parti d’Édouard Philippe, et des 26 élus de LR, menés par Laurent Wauquiez, et bien sûr ceux des 16 alliés du RN du groupe « À droite » d’Eric Ciotti.

Alors que Gabriel Attal et le groupe dit Renaissance qu’il préside confirmaient une nouvelle fois leur allégeance à la gauche en votant contre le projet de résolution du RN avec les pro-algériens mélenchoniens de LFI. Outre ce succès parlementaire pour le RN, sa résolution votée ne saurait être interprétée comme ouvrant la possibilité d’un retour aux dispositions des infâmes Accords d’Evian de 1962.

 Ainsi le très compétent et talentueux ancien ambassadeur de France en Algérie Xavier Driencourt vient-il de déclarer : « L’accord de 1968 ne complète pas les accords d’Evian mais il se substitue à eux car il est plus restrictif. Le principe de liberté totale de circulation et d’installation inscrit dans ceux de 1962 est incompatible avec les dispositions de 1968 et ses avenants », avance-il.

Xavier Driencourt se fonde, pour justifier ses propos, sur l’article 59 de la Convention de Vienne en vertu duquel un traité postérieur abroge un traité antérieur dès lors qu’il traite du même sujet.

Auteur d’une première proposition de résolution sur le sujet en juin 2023, Eric Ciotti déclarait : « Aucune argutie ne permet raisonnablement d’imaginer que les autorités françaises, une fois l’accord dénoncé, accepteraient de laisser entrer en France les Algériens munis d’une simple carte d’identité ». Ce que corrobore Yann Jurovics, maître de conférences en droit international : « Si la France décidait de se retirer unilatéralement des accords de 1968, ce ne serait pas pour reprendre ensuite les dispositions de 1962… ».

Bien évidemment, au cœur du dossier des relations franco-algériennes, demeurent les questions des expulsions des OQTF, et bien sûr celle du sort de notre compatriote Boualem Sansal et du journaliste Christophe Gleize. Nous verrons si monsieur Macron sera enfin capable de faire quelque chose pour eux.

 

·         Le « djihad par le marché »

C’est le titre du dernier livre (Éd. Odile Jacob) de l’excellente Florence Bergeaud-Blackler, éminente spécialiste de la pénétration de l’islam par les Frères musulmans, notamment chez nous en France.

Rappelons que son précédent ouvrage, qui lui a valu une grande notoriété, s’intitule « Le Frérisme et ses réseaux – l’enquête ». Dans « le Djihad par le marché », madame Bergeaud-Blackler remonte d’abord à l’importance de la révolution en Iran aboutissant en 1979 à la République islamique des mollahs.  Notre grand ami Houchang Nahavandi, qui nous a hélas quittés il y a peu, a traité de cela dans bien de ses ouvrages.

Madame Bergeaud-Blackler retrace ensuite l’importance dans l’alimentation mondiale du codex alimentarius, organisation internationale établie conjointement par la FAO et l’OMS en 1963. Puis est venue en 1997 l’adoption par ce codex des directives halal.

Notre auteur la qualifie de « tournant décisif dans l’institutionnalisation et l’expansion globale du marché halal ». À partir de là, elle montre combien le monde de l’alimentation n’a cessé de connaître une expansion planétaire dans le domaine du halal. Elle développe avec force exemples nécessaires comment le consommateur musulman est devenu le soldat d’un jihad économique. Elle cite l’exemple de Palestine Cola, lancé à Malmö par deux frères palestiniens et dont une partie des bénéfices est reversée à des ONG palestiniennes. Faut-il s’étonner que Palestine Cola soit devenu un produit militant et trouve de l’écho dans les rangs de la gauche radicale française ?

C’est ainsi que le sénateur communiste Yann Brossat, porte-parole national du PCF, s’est fait filmer faisant la publicité de Palestine Cola. N’est-ce pas là un exemple du développement de l’islamo-gauchisme que nous avions été les premiers à dénoncer dans nos combats devant les tribunaux contre Houria Bouteldja ?  

 

 

 

 

mercredi 29 octobre 2025

Les libres propos d’Alain Sanders


Triomphe de Javier Milei aux législatives argentines : « Viva la libertad carajo ! »

 

Viva la libertad carajo ! : c’est par ce slogan enthousiaste (1) et repris par des milliers d’Argentins que Javier Milei a fêté sa large victoire – et le mot est encore faible – aux législatives du 26 octobre dernier.

Par pure charité chrétienne, je vous ferai grâce des articles haineusement gratinés de la plupart des médias français avant ces élections : quasiment tous anti-Milei, ils annonçaient avec une joie mauvaise la déroute du parti du très atypique – un « populiste de droite » comme ils disent, autant dire le diable – président argentin. Fatalitas ! Le parti présidentiel LLA (« La Liberté avance ») a déjoué tous les pronostics gauchardingues. Il paraît que le bolcho Maduro, le sandiniste Ortega, les autres résidus castristes d’Amérique latine et, chez nous, leurs sycophantes à la Mélenchon, en pleurent des larmes de sang…

Ces journalistes français, nourris et intoxiqués par Libération et Le Monde, engeances gauchistes de la désinformation, auraient été bien inspirés, histoire de ne pas se planter aussi lourdement, de lire ce que disait, avant les élections, l’un des conseillers de Javier Milei, le penseur argentin Agustin Laje (auteur d’un livre remarquable paru en 2022, La Bataille culturelle) : « Milei a touché le cœur des pauvres, quand on pensait que la droite ne parlait pas aux pauvres (2). Il a séduit les jeunes alors qu’on pensait que la droite c’était pour les vieux. Avant, les gens pensaient que, pour être révolutionnaire, il fallait être de gauche. Aujourd’hui, être révolutionnaire, c’est être de droite ! ».

La veille même du scrutin, les gaucho-wokistes argentins (et ceux de chez nous) expliquaient avec le sérieux des ânes rouges : « Il y a un grand désenchantement envers Milei. Les gens ont compris. Il va se planter ». En fait de « désenchantement », c’est raté : à l’Assemblée, le parti LLA a gagné 56 sièges supplémentaires et il en a engrangé 12 de plus au Sénat !

Président de la Chambre des députés et vice-président de LLA, Martin Menem, alors que les sondages étaient défavorables audit LLA, avait affiché une totale confiance quant à l’issue des votes : « Nous allons gagner car Javier Milei a fait ce qu’il avait dit qu’il ferait. L’image de la tronçonneuse a dégrossi l’Argentine d’une caste politique qui imposait son endoctrinement. La culture et l’éducation avaient peu à peu été pénétrées par le populisme de gauche afin de défendre des idées rétrogrades qui ont fait du mal au pays. Nous voulons avancer pour faire de l’Argentine le pays le plus libre du monde ».

Javier Milei s’était notamment engagé à contrôler l’inflation (ce qui, en Argentine, n’a jamais été une mince affaire…). Il l’a fait. Son écrasante victoire électorale est le signal reconnaissant envoyé par des électeurs tout ébaubis – et ravis tout autant – d’avoir au pouvoir un président qui tient ses promesses. « Loin de ceux qui – comme le remarquent les politologues argentins (Pablo Touzon, par exemple) – pensent que l’économie peut s’arranger en faisant la danse de la pluie, ceux qui ne sont bons qu’à mettre des bâtons dans les roues ».

L’une des autres clefs du succès de Milei, c’est qu’il a su convaincre une jeunesse argentine écœurée jusque-là par la politicaillerie. Une jeunesse désormais largement conquise et qui résume ainsi son adhésion : « Milei, ça nous change des politicards pourris en costard-cravate (3). Lui, il se sacrifie pour le pays, pas pour s’en mettre plein les poches ». Carajo !

Alain Sanders

 

(1)   Le mot carajo – un peu rude pour des oreilles sensibles – signifie grosso modo « bordel ». Il vient du latin characulum. Il est couramment utilisé, avec certaines nuances sémantiques en Amérique latine. Il est prohibé du discours public au Mexique (à raison de certaines connotations gaillardes sur lesquelles je ne dirai rien de plus…).

(2)  Ce qui serait d’ailleurs oublier, en l’occurrence, notre petite Eva Perón et ses fidèles descamisados.

(3)  C’est vrai qu’il est plutôt adepte du solide perfecto en cuir noir (difficile de lui jeter la pierre…).

 

lundi 27 octobre 2025

Kermitt: même en face du ministère de la Justice, personne ne la volera !

On lui a donné le nom de Kermitt. C'est une géante reproduction (20 mètres de haut) gonflable de la marionnette de l'émission du Muppet Show. C'est l'énorme machin vert d'un "artiste" néowokiste américano vénézuélien, chouchou des idéologues cinglés d'un pseudo art contemporain (1) exhibé à l'exposition foireuse d'Art Basel maintenant dressée Place Vendôme, face au ministère de la Justice. Peut-être, en concoctant l'exposition en ces lieux, de cette masse vert plastique, les décideurs de la mairie de Paris ont-ils voulu symboliser les aspects grotesques d'une justice dans laquelle les racailles de la prison de la Santé peuvent, avec leurs portables, exprimer leur projet d'assassiner un ancien président de la République, condamné à l'exécution provisoire d'une peine pour délit d'association de malfaiteurs.

Quoi qu'il en soit, on peut se consoler au ministère de la Justice: il n'y a pas le moindre danger pour que Kermitt soit aussi facilement dérobée que, non loin de là, au Louvre, les bijoux de la couronne.

1 – A la différence d'un art contemporain authentique.

Décès d’Antonio Tejero Molina, un soldat debout (1932-2025)



Antonio Tejero Molina, l’homme du « 23-F » (23 février 1981), ce golpe malheureusement empêché par certains de ceux qui – à commencer par Juan Carlos – devaient tout à Franco, s’est éteint au près des siens en octobre 2025. Retour sur le destin d’un Grand d’Espagne.

Le matin du 23 février 1981, le lieutenant-colonel Tejero se présente au parc automobile de la Guardia civil de Madrid. Pour s’entretenir avec le colonel Manchado, chef de l’unité,

Antonio Tejero Molina n’est pas n’importe qui. Né à Malaga le 30 avril 1932, marié, six enfants, il a été nommé chef de la Guardia civil de Guipuzcoa peu après la mort de Franco. Premier incident : il demande sa mutation pour protester contre la légalisation de l’Ikurriña (le drapeau séparatiste basque).

Il est alors nommé à Malaga, sa ville natale. Là, second incident : en 1977, il fait dégager à la grenade lacrymogène une manifestation de gauche pourtant autorisée par le gouverneur civil.

Le ministre de l’intérieur, Martin Villa – un ex-franquiste qui a retourné sa veste – met aussitôt l’officier aux arrêts.

Le 4 septembre 1978, troisième incident. Dans une « Lettre ouverte au roi» publiée par El Imparcial, Tejero demande que ceux qui font l’apologie du terrorisme de l'ETA soient châtiés. Même s’ils sont parlementaires. Cette «lettre » vaut à Tejero 14 jours d’arrêt.

En novembre 1978, quatrième incident. Impliqué dans le complot dit de la Cafeteria Galaxia – il s'agissait d’arrêter le centriste félon Suarez, alors chef du gouvernement et de former un gouvernement de Salut public – Tejero écope, en compagnie du capitaine Sàenz de Ynestrillas, de 7 mois de prison.

A 16 h, ce 23 février 1981 donc, le colonel Manchado réunit la 2e Cie d’Ateliers :

Je demande des volontaires pour une action antiterroriste. Il est temps que la Guardia civil descende dans la rue.

A 17 h 15, neuf autocars pleins à craquer quitte le parc automobile de la Guardia civil.

Le même jour, à 16 h, au QG de la1ère Unité mobile de la Guardia civil, le lieutenant Alonso Arnaiz et le capitaine Muñecas Aguilar distribuent une Star Z-70 (9 mm) à chacun de leurs hommes. À 17 h, un petit car emmène ces soldats vers les Cortès (le Parlement).

Toujours le même jour, toujours à la même heure, au Groupement de la circulation de la Guardia civil, le capitaine Abad réunit quelques gardes et les emmène vers le parc automobile. Au moment de les embarquer dans les autocars de la 2 Cie d'Ateliers, le capitaine précise :

Ne vous en faites pas. Quand un Garde civil exécute les ordres de ses supérieurs, il est exempt de « responsabilité».

De son côté, le sergent Sanchez réunit tous les hommes – 55 au total – qu’il peut rafler au bar de l’Académie de la Circulation de la Guardia civil.

Au total, ce sont 288 Gardes qui, vers 18 h, se retrouvent devant les Cortès où les attend Tejero. Qui leur explique, à ce moment-là, les vrais buts de leur mission. La plupart approuvent sans broncher. Nombreux sont ceux qui attendaient ce moment.

A 18 h 22, Tejero, suivi de quelques dizaines d'hommes – les autres ont été postés autour du bâtiment et à l’intérieur, pénètrent dans l’édifice. Tout va très vite. Les policiers en civil sont désarmés et le discours du député Leopoldo Calvo est interrompu par quelques rafales au plafond. Installé à la tribune, le pistolet à la main, Tejero commande le calme et annonce qu’une «autorité » doit venir. Beaucoup de parlementaires sont à quatre pattes sous leurs pupitres. Le général Gutierrez Mellado, vice-président du gouvernement, fait le malin : « Dehors les mitraillettes ! » Une solide paire de claques, assénée par un caporal, le fait taire.

Adolfo Suarez – ex-chef du gouvernement, il vient de démissionner – fait mine de secourir le général claqué. Tejero le prend par le bras pour le ramener à son siège.

No me detenga ! (« Ne m’arrêtez pas ! »), hurle Suarez.

Os sostengo... (« Je vous soutiens…»), lui répond tranquillement Tejero.

Entre-temps, le général Aramburu, directeur de la Guardia civil, a été alerté. Sa première démarche est de demander des explications au colonel Manchado.

Je pensais que cet ordre venait de vous et du général Armada, explique Manchado.

Pas du tout ! fulmine Aramburu. Allez aux Cortès et récupérez la 2e Cie !

Manchado n’exécutant pas l’ordre, Aramburu le fait immédiatement arrêter : lui, son secrétaire, trois officiers et trois gardes. Puis il se rend lui-même aux Cortès. Il est alors 19 h 10 et l’ambiance est plutôt tendue.

Lieutenant-colonel Tejero, je vous somme de vous retirer.

Pas question, mon général ! Je suis prêt à tout – et même à me suicider – plutôt que de me rendre.

Aramburu fait mine de dégainer. Son aide de camp lui arrête le bras. Il est temps : trois Gardes civils ont braqué leurs mitraillettes sur le général. Furieux, Aramburu sort des Cortès et convainc 68 Gardes civils d’abandonner leurs camarades. Et les choses, pour l’heure, en restent là.

Ce même 23 février, la Division blindée Brunete (du nom d’une victoire sur les Rouges pendant la guerre civile), cantonnée à Madrid, est en effervescence. Le général Torres Rojas, gouverneur militaire de la Coruña et ancien chef de la Brunete s’est présenté aux quartiers de la DB. Pour y demander une réunion de tous les officiers d’état-major de l’unité. Sous les yeux effarés du général Juste, qui commande la Brunete, le commandant Pardo Zancada, officier de renseignements de la Division, explique à ses camarades qu’un fait « extraordinairement grave » va se produire à Madrid – il est alors 16 h 30 –, que la Brunete doit assurer l’ordre dans la 1ère Région (Madrid), que la 3e Région (Valence) est déjà prête.

Le signal sera un fait grave révélé à la radio et à la télé. Tout se déroulera avec l’accord du roi. Le général Armada est au courant de tout et il se trouve déjà aux côtés du roi.

Toutes ces indications sont confirmées par Torres Rojas. Inquiétude du général Juste :

Je souhaite rendre compte de tout cela au chef de la 1ère Région, le général Quintana.

Le général Milans del Bosch [en charge de la 3 Région] se charge de tout ça, lui répond Torres Rojas.

Quand il apprendra l’occupation des Cortès, Juste essaiera vainement d’entrer en contact avec le général Armada au Palais royal. Il va alors appeler Quintana qui lui donne l’ordre de ne pas faire bouger la Brunete. Cet ordre privera les putschistes d’un appui primordial. Seuls le 14e régiment de Cavalerie et un régiment du Génie occuperont la télévision et la radio d’Etat.

Tandis que Quintana met en alerte les Forces spéciales de l’armée pour les lancer contre les putschistes, Pardo Zancada prend la tête de la compagnie de la Police militaire de la Brunete (une centaine d’hommes) et se porte en renfort de Tejero.

Milans del Bosch est un authentique héros nationaliste. Né en 1905, fils, petit-fils, arrière-petit-fils de généraux, il est entré à l’Académie militaire de Tolède en1934. Comme Cadet, il participe à la défense légendaire de l’Alcazar. Il y est blessé. À la fin de la Croisade, il est capitaine de la Légion et compte trois blessures de plus. Engagé sur le Front de l’Est, il y glane décorations et une cinquième blessure.

Professeur à l’Ecole d’état-major, puis à l’Ecole de guerre navale, lieutenant-colonel en 1957, il sera attaché militaire en Argentine, en Uruguay, au Chili, au Paraguay. Colonel en 1965, il commande le 31e Régiment.

En 1971, général de brigade, il commande la 11e Brigade mécanisée de la Brunete. En 1974, il prend le commandement de la division. En1977, il est chef de la 3e Région militaire.

Le 23 février, après, avoir suspendu les pouvoirs civils et mis la région de Valence en état d’urgence, Milans del Bosch fait donner les blindés. Dans les Cortès, Tejero ordonne que certains parlementaires soient enfermés à part. À commencer par Felipe Gonzalez, chef du parti socialiste alors mais, dans les années 50, chef de centurie des Jeunesses phalangistes…Un traître d’anthologie. Suivront le général Gutierez Mellado, très excité. Alfonso Guerra, n° 2 du parti socialiste (et frère du Guerra qui fut, quelques années plus tard, au centre du scandale des fausses factures du PS espagnol).Santiago Carillo, vieille charogne stalinienne qui a fait fusiller 12 000 nationalistes, femmes et enfants en masse, à Paracuellos de Jarama. Agustin Sahagun, centriste et ministre de la Défense.

Ici et là, les Gardes civils crient Arriba España! Quand ils apprennent que l’état d’urgence est décrété à Valence, ils applaudissent : « Nous avons réussi ! Vive Tejero ! »

Par téléphone, Tejero est entré en contact avec Francisco Laina, directeur de la Sécurité de l’Etat. Puis avec Milans del Bosch. Vers minuit, les généraux Armada et Aramburu demandent à rencontrer Tejero. Aramburu est repoussé par les Gardes civils, mais Armada est autorisé à entrer dans les Cortès.

Quel rôle joue vraiment Armada ? Cet homme, qui s’est engagé comme simple soldat en 1937, a une belle carrière : précepteur du jeune Juan Carlos, il a commandé le 4e Division alpine. De cœur avec les putschistes, semble-t-il, il déclare vouloir former un gouvernement de Salut public. « Ce n’est pas dans le plan, dit Tejero. Je refuse. » Revenu à l’hôtel Palace où l’attendent Aramburu, Laina et Mariano Nicolas (préfet de Madrid), Armada leur déclare :

Le roi s’est trompé. Il a rompu avec l’armée. Je vais former un gouvernement de Salut public.

Ce que ne sait pas Armada, c’est que le roi I'a désavoué, que les Groupes d’intervention de la police ont repris la télévision et que Juan Carlos – revêtu d’un uniforme militaire – va condamner fermement les putschistes.

À part quelques gauchistes qui, à l’abri des barrages de police, braillent le poing levé devant les Cortès, les rues sont calmes. Les phalangistes qui se sont présentés dans les casernes ont été courtoisement éconduits,

Ayant appris que la Brunete n'a pas bougé, Milans del Bosch, après avoir parlé au roi par téléphone, se constitue prisonnier.

Le lendemain, à 12 h 34, Tejero et ses hommes se rendent. Tejero, Armada, Milans del Bosch, le capitaine de vaisseau Mendez Vives, le colonel San Martin (de la Brunete), le colonel Manchado, le commandant Pardo Zancada, un civil, Juan Garcia Carrès (ex-dirigeant d’un syndicat phalangiste), 225 Gardes civils sont jetés en prison. Cent quatorze nationalistes sont interpellés.

A part Tejero – à qui les dames de Madrid ont fait parvenir une paire… d’œufs en or… – tous les putschistes seront relâchés après quelques années de prison (gravement malade, Milans del Bosch a été élargi en1990). Condamné à trente ans de prison, Tejero bénéficiera d’un régime ouvert en 1993. Il sera libéré – sous le régime de la liberté conditionnelle – en 1996. On le vit, le 24 octobre 2019, à la porte du cimetière Mingorrubio pour s’opposer aux Draculas du régime qui procédaient à l’exhumation de Franco et sa (ré)inhumation.

L'erreur des putschistes ? Ne pas s’être assuré de la personne de Juan Carlos. Mais la vérité de l’échec est dans cet aveu d’un officier qui ne put se joindre au putsch :

Notre mouvement a échoué à cause de Franco. Nous avions appris à obéir à ses ordres. Quels qu’ils soient. Y compris celui d’obéir à Juan Carlos comme à lui-même. Le 23 février, nos chefs ont tenu leur promesse au prix de leurs plus profondes convictions. La fidélité au serment prêté à Franco a été la meilleure arme de Juan Carlos.

Après l’échec du coup, on vit défiler coude à coude la droite courbe (Fraga Iribarne) et l’extrême gauche sanglante (Santiago Carillo). Et on se mit à raconter, dans les cafés, de bonnes blagues : « Un Garde civil demande à un autre Garde civil : “Que penses-tu de la situation ?” “La même chose que toi” – “Alors je t'arrête !” »

A Madrid, quelques jours après le 23 F, un attentat de l'ETA – en contact depuis 1979, au moins, avec le KGB – ratait de peu le général Andrés Gonzalez, mais faisait tout de même 12 morts. Le 7 mai, le lieutenant -colonel Tevar, le sergent Noguera et le caporal Rodriguez tombaient sous les coups des tueurs basques.

L'Espagne de Juan Carlos el pelele était revenue à la normalité… Elle n’a cessé de dégringoler depuis.

Demeurent le souvenir et la résilience de ceux qui, comme Tejero, parti rejoindre les oies sauvages, tienen cojonès y fidelidad !

 

 

Rectificatif

 En nous appuyant sur des sources espagnoles fiables, nous avons annoncé le décès du colonel Tejero. Cependant la famille du colonel fait savoir que, bien que dans un état grave et hospitalisé, le vieux soldat est pour l’heure toujours en vie. Tant mieux ! Nous suivons de près l’évolution de la situation et nous prions pour Tejero et ses proches.

A.S.