vendredi 26 septembre 2025

Nicolas Sarkozy en prison ? Une aberration partisane juridico-judiciaire – un mauvais coup porté à la France

Nicolas Sarkozy en prison ? Une aberration partisane juridico-judiciaire – un mauvais coup porté à la France

Je n’ai jamais été un partisan de la plupart des politiques menées par Nicolas Sarkozy. Certes, je considérais ses efforts pour libérer des infirmières bulgares des griffes du dictateur bédouin. J’avais jugé plutôt cocasse les formes de la réception de ce dernier à l’Élysée et la permission qui lui avait été accordée de planter à deux pas de là sa grande tente de seigneur du désert.

Surtout, Mouammar Khadafi présentait l’avantage d’avoir écrit un "petit livre vert" qu’il prétendait supérieur au Coran, se faisant ainsi haïr par tous les islamistes du monde. Nicolas Sarkozy, peu soucieux d’exégèse coranique, à vrai dire se fichait et se contrefichait de tout cela.  

En revanche, ce que je n’ai guère apprécié dans sa politique étrangère, c’est qu’après avoir manifesté de la fermeté vis-à-vis de Poutine, il ait approuvé la conquête néo-soviétique de la Géorgie par ce dernier, légitimant ainsi les futures invasions de la Tchétchénie et de l’Ukraine.

Mais ce n’est évidemment pas pour sa poutinophilie qu’il a été poursuivi et condamné hier à la peine incongrue de 5 ans d’emprisonnement ; et pas davantage bien sûr pour son conformiste alignement sur la « culture de mort » jadis dénoncée par le grand pape saint Jean-Paul II mais qu’aucune loi ne combat aujourd’hui. En réalité, au regard de notre code pénal, Nicolas Sarkozy ne méritait pas plus d’être condamné que tous les élus de la République moralement coupables d’avoir sacralisé l’avortement par le vote quasi-unanime, à quelques abstentions près, de la constitutionnalisation.

Bref, les juges qui l’ont condamné se sont aujourd’hui disqualifiés en frappant injustement Nicolas Sarkozy d'une peine de prison d’autant plus disproportionnée que lourdement aggravée par le fait qu’il était le président de la République française.

Ce sont les juges du Syndicat de la magistrature qui ont affiché jadis sur leur pitoyable « mur des cons » des photos de tant d’honnêtes gens, ce sont les mêmes qui ont condamné Nicolas Sarkozy et qui mériteraient pour cet agissement scandaleux de lourdes peines pour insulte à un chef de l’État nullement malfaiteur aujourd’hui au regard du code pénal.

 

Marine Le Pen : sans injuste condamnation elle sera présidente de la République.

J’ai assisté hier au soir sur LCI à l’excellente prestation parfois émouvante de Marine Le Pen, dans le débat animé par Darius Rochebin sur l’ensemble de ses idées politiques, sociales et même… religieuses.

On le sait, je ne partage pas toutes les idées de Marine. Elle ne se veut ni de droite ni de gauche, et moi j’étais de droite avec son père, parce que le Front National était tout bonnement le parti de la droiture. J’ai noté hier qu’elle a enfin délicatement revendiqué les cinquante ans de continuité politique du Front National.

On sait aussi que c’est sur la légalisation de l’avortement puis, plus tard, sur sa « constitutionnalisation » que j’ai exprimé ma plus forte divergence avec Marine.

Hier, c’est avec joie que je l’ai entendue évoquer « la valeur sacrée de la vie » et qu’elle a aussi, avant ou après cela, avoir confié à Rochebin sa certitude de l’existence de Dieu.

Bravo, chère Marine, et je suis aujourd’hui dans la quasi-certitude que tu finiras bien par remettre en question l’acte de mort de l’avortement en regard de la valeur sacrée de la vie.

 

À nos lecteurs,

Vous n’avez pas été sans le remarquer, mon cher ami Alain Sanders s’exprime plus souvent que par le passé sur ce blog. Je m’en réjouis profondément parce que, vous le voyez bien, il est un écrivain de grand talent.

Cela me permet donc, dans les semaines qui viennent, de continuer à ne pas trop m'exprimer sur ce blog. Pourquoi cela ? Tout simplement, parce que j’ai entamé depuis environ trois mois la rédaction de mes souvenirs, politiques et autres. J’en suis environ à la moitié de ce chantier. Si Dieu le veut, je bouclerai ce travail avant la fin de cet automne.