C’était ce dernier vendredi à une heure où d’ordinaire je ne regarde pas le petit écran. Alors que je descendais au salon, j’y trouvais Elisabeth regardant avec un plaisir manifeste sur Cnews l’émission de Pascal Praud.
Rachida Dati y assénait une sévère volée de bois vert médiatique au diafoireux Patrick Cohen, ce qui réjouit manifestement la bonne Elisabeth Lévy et son excellent compère notre ami Gilles-William Goldnadel. M’asseyant pour écouter plus avant, je constate que l’indignation de Rachida Dati tient, ce qui ne m’étonne pas, d’un mauvais procédé à son encontre du gars Cohen.
Rachida contre-attaque avec bec et ongles, assénant à ce triste sire qu’elle n’est pas, comme la plupart des fantoches politiques, du genre à se laisser impressionner par un journaliste quelconque, surtout quand ce dernier a commis contre elle une malversation médiatique. Le Cohen, honteux et confus comme le corbeau de la fable, tente en vain de se défendre, s’embrouille dans ses explications, balbutie et finalement pique du nez sur son micro. Rachida lui a cloué le bec sans appel.
L’excellente Elisabeth Lévy, au plus fort de sa bonne humeur, ne dissimule pas sa satisfaction. Après elle, Gilles-William Goldnadel ne retient pas son ironie toujours ciselée à l’égard du gars Cohen, ce méchant histrion de gauche dont je me souviens du mauvais procédé diffamatoire qu’il utilisa jadis à mon endroit.
Cela remonte au temps où je dirigeais les universités du Front national. Après la conférence de Marine Le Pen n’avait-il pas capté sur son magnétophone mon exhortation à mon ami le photographe Dragan Tomic de bien vouloir libérer la scène : « Allez, Dragan ! ».
Le gars Cohen, qui me détestait pour mes idées catholiques, traduisit mon injonction par l’expression « elle est draguable » que j’aurais dite à mon voisin de gauche sur la tribune, en l’occurrence Bruno Gollnisch. Bien évidemment ni Dragan Tomic ni Bruno Gollnisch n’avaient enregistré pareille stupidité.
Rachida Dati a pu mesurer le degré d’ignominie dont est capable ce Patrick Cohen.
Pas plus qu’elle je n’avais accepté sans réagir la vilaine petite perfidie de ce triste manipulateur gauchard.