Azadi, c’est-à-dire liberté. Ceux qui me lisent depuis longtemps et qui m’ont entendu la semaine dernière sur Radio-Courtoisie le savent bien : dans l’actuelle guerre entre l’Iran et Israël ma sympathie ne va pas à l’Iran islamiste, l’Iran allié de la Russie, grand fournisseur de ses drones chaque jour un peu plus massacreurs du peuple ukrainien, l’Iran allié de la Chine, de la Corée du Nord et de tous les autres États poutinophiles ou poutinolâtres d’Afrique et d’Asie.
Devant cette guerre je souhaite donc, ça n’étonnera personne, la victoire d’Israël. Mais je souhaite très ardemment aussi la libération véritable du grand peuple iranien de son oppresseur actuel, le régime islamiste totalitaire des mollahs et des ayatollahs, avec leurs fanatiques « pasdarans » (gardiens de la révolution) et autres polices d’un régime faisant notamment mourir à petit feu dans ses prisons plusieurs de nos compatriotes abominablement détenus.
Si j’ai approuvé, si j’approuve sur bien des plans les mesures de l’État d’Israël pour assurer sa sécurité et tout simplement sa survie, je ne suis pas pour autant un inconditionnel de ses pratiques, pas plus que je ne le suis de la politique étrangère de son grand allié américain.
Je n’ai pas de sympathie pour la politique des coups tordus de Benjamin Netanyahou, ayant fait financer le Hamas avec des fonds qataris. Je comprends que nombre de nos amis israéliens se soient indignés de pareil procédé aux effets dialectiques pervers. Je ne crois pas à la nécessité pour Israël de pratiquer à Gaza une stratégie de destruction systématique, pas plus que je ne crois à celle de mener en Cisjordanie une colonisation systématique des territoires occupés.
Trump et Poutine : combien de temps encore cette étrange complicité ?
Trump nous étourdit avec ses incessantes déclarations contradictoires et ses permanents revirements tactiques. Voilà qu’il vient une nouvelle fois, une fois encore, d’affirmer être tombé d’accord avec Poutine, cette fois pour terminer au plus tôt la guerre entre l’Iran et Israël.
Mais ce qui semble le laisser totalement indifférent, ce sont bien les bombardements massacreurs, véritables crimes de guerre, que Poutine ne cesse de perpétrer en Ukraine. Ainsi, une fois de plus, à Kiev ce dernier lundi 21 chrétiens ont péri et des centaines ont été blessés sous les bombardements abominables des missiles poutiniens. Et il en est encore chez nous quelques-uns pour oser affirmer que Poutine serait un défenseur de la chrétienté !