• Guerre
Au moment où l’on venait d’apprendre que Poutine renforçait ses troupes sur le flanc nord-est de l’Otan, c’est-à-dire essentiellement face à la Finlande et aux pays Baltes, tombait la nouvelle que les Ukrainiens, qui ne baissent pas les bras, venaient ce dernier samedi de mener une extraordinaire opération de destruction de bombardiers russes jusque dans les confins de la Sibérie.
Quarante-et-un appareils auraient été ainsi détruits, soit 34 % de leur nombre total. À ce jour la Russie n’a apporté aucun démenti. Les Ukrainiens ont frappé des bases russes depuis celle d’Olenia à 1 900 kilomètre de leur frontière, jusqu’à Belaï à 4 300 kilomètres.
Volodymyr Zelensky a révélé que cette opération a nécessité plus de dix-huit mois de préparation.
Plus que jamais devrait donc s’imposer la nécessité d’un « cessez-le-feu » mais Poutine en veut-il ? On peut lire ce jour dans les médias qu’en Russie, les « cercles patriotiques », dénomination qui recouvre une multitude d’organisations et de clubs, sont opposés à tout compromis en Ukraine. Reste à savoir si Trump a la volonté de faire pression sur ce dernier pour que soit mis un terme à la guerre déclenchée voilà bientôt plus de trois ans, dite « opération militaire spéciale » que la propagande russe annonçait devoir être menée en moins d’un mois.
Bien sûr Poutine se sait fort de ses alliances avec la Chine de Xi, avec la Corée du Nord de Kim, avec l’Iran islamiste, avec le Cuba castriste et le Venezuela des Chavez et Maduro et tous autres pays conquis en Afrique et ailleurs.
La paix dans le monde n’est semble-t-il décidément pas pour tout de suite.
• Paix
Le pape Léon XIV pour sa part, vient d’exhorter les évêques de France à développer « un nouvel élan missionnaire à travers l’hexagone ». Ce que l’on peut lire dans sa missive spirituelle renforce l’évidence que l’on n’est plus, avec ce pape, dans un registre principal de préoccupations politiques ou sociales, encore moins dans celui de la théologie de la Libération.
Il écrit : « J’invoque l’intercession de saint Jean Eudes, de saint Jean-Marie Vianney et de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face pour votre pays et pour le peuple de Dieu qui pérégrine courageusement, sous les vents contraires et parfois hostiles de l’indifférentisme, du matérialisme et de l’individualisme. Qu’ils redonnent courage à ce peuple, dans la certitude que le Christ est vraiment ressuscité, Lui le Sauveur du monde. » Il ponctue : « Ces trois saints sont assurément des maîtres dont je vous invite à faire sans cesse connaître et apprécier la vie et la doctrine au peuple de Dieu. »
On peut lire encore : « Célébrer le centenaire de canonisation de ces trois saints, c’est d’abord une invitation à rendre grâce au Seigneur pour les merveilles qu’il a accomplies en cette terre de France, durant de longs siècles d’évangélisation et de vie chrétienne ». Il insiste : « Cet héritage chrétien vous appartient encore, il imprègne encore profondément votre culture et demeure vivant en bien des cœurs ».