L’attraction hypnotique pour la force : déjà, en son temps, Charles Maurras reprochait avec raison à Robert Brasillach la malsaine fascination des « collabos » de l’époque pour la puissance nazie.
C’est sans doute un semblable phénomène psychiatrique qui affecte (ou plutôt qui infecte) aujourd’hui au sein des ramifications de l’extrême-droite française un certain nombre d’admirateurs de l’abomination poutiniste.
Jamais, depuis l‘empire mongol, n’a été rassemblée une telle bande d’énergumènes s’avisant de dicter leur loi à l’humanité, sous la houlette du néo-tchékiste Vladimir Poutine. Les lister n’est sans doute pas inutile, histoire de faire prendre conscience à certains du danger constitué par leur magma.
- D’abord, bien sûr, la Russie, avec sa gigantesque étendue de plus de 17 millions de km2. À laquelle rattacher la Géorgie et pour l’instant la Crimée conquise et les portions annexeés du Donbass ukrainien.
- Ajouter à cela les plus de 8 millions de km2 de la Chine « immense et rouge » (comme disait Mao) de Xi Jinping avec sa population de plus d’un milliard quatre cents millions d’habitants. Xi, « le plus grand ami de la Russie », comme proclamé par Poutine.
- Ajoutons encore la Corée du Nord de Kim Jong Un, non seulement puissance nucléaire mais vivier de troupes à envoyer se faire massacrer par les admirables ukrainiens envahis qui se battent depuis plus de trois ans à moins d’un contre dix.
- N’oublions pas, en Amérique latine : Cuba, le Venezuela, le Nicaragua et le Honduras, États totalitaires de la lignée castriste, ni en Afrique ceux conquis par le nouvel « Africa Corps », tant voulu par Poutine, si admirateur de toutes les stratégies nazies d’Anschluss, en Autriche, en Pologne comme dans les Sudètes.
- Enfin venons-en, pour terminer cette recension des États de poutino-dépendance de par le monde, à l’Iran chiite si lié à Moscou et à toutes les ramifications internationales de l’islamo-gauchisme, de la France aux Houthis yéménites.
Pour conclure, bravo donc à tous les admirateurs en France de Poutine, de Xi, des Kim et des autres. Et n’oublions pas enfin, chez nous en Occident, le plus fasciné à ses heures des poutino-fascinés, à savoir Donald Trump, selon ses moments et ses humeurs.