Bernard Antony et Alain Sanders communiquent :
Jusqu’à ce dernier mercredi soir, nous l’exprimions encore, comme nous le manifestions dans les derniers articles sur ce blog, que Trump ne pourrait tout de même pas se faire autant le triste exécuteur des visées poutiniennes qu’il s’avère être depuis.
Hélas, étant des deux signataires de ce texte celui qui avait pu écouter dans l’après-midi les nouvelles accablantes du total soutien de Trump à Poutine contre l’Ukraine et son héroïque président, Alain Sanders put largement intervenir dans l’émission de la Réplique de ce dernier mercredi, tandis que Bernard Antony était abasourdi, atterré, par l’évidence d’une infernale trahison trumpiste contre l’Ukraine et autres pays désormais plus que jamais menacés par l’impérialisme poutinien.
Trump reprend toute la vulgate néo-kagébiste de Poutine contre l’Ukraine et son président. Il traite notamment le président ukrainien de « dictateur sans élection » (sic!). Comme si le président Zelensky, faisant face depuis trois ans à l’invasion de son pays, pouvait se permettre d’organiser des élections sous les terribles bombardements que l’on sait, élections au demeurant constitutionnellement impossibles tant que l’état d’urgence est en vigueur, comme si le régime de Poutine était un modèle de démocratie !
A l’inverse de son admirable prédécesseur Ronald Reagan, Trump n’a jamais un mot pour condamner le néo-soviétisme de l’impérialisme poutinien ; pas un mot contre l’alliance de Poutine avec la Chine communiste, avec l’Iran ; pas un mot contre l’abomination de l’importation de troupes de Corée duNord pour combattre l’armée ukrainienne.
Depuis deux jours Trump ressort sans cesse, au mot à mot, les plus gros mensonges de la poutinerie soviétoïde. Non, hélas, nous n’avions pas tort en donnant raison au très lucide général Yacovleff de l’armée française avertissant que Trump était un agent de la désinformation poutinienne. L’heure, pour nous, est désormais au refus de la double désinformation poutiniste et trumpienne.