vendredi 24 janvier 2025

Les libres propos d’Alain Sanders


Le Grand Effacement leucoderme dans les pubs françaises

 

Dans le numéro de La Griffe d’octobre dernier, Bernard Antony écrivait : « Le soi-disant antiracisme a définitivement viré au racisme anti- Blanc ». De façon agressive désormais. Mais aussi de façon plus soft, à la sournoise, subliminale. Notamment dans ces pubs qui participent du Grand Effacement de l’homme blanc en mettant systémiquement en scène des couples mixtes.

A savoir, dans la quasi-totalité des cas, un homme noir et une femme blanche. Et quasiment jamais le contraire. Un choix qui relève non seulement d’une sorte de racialisme, mais aussi d’un sexisme affirmé (le chef de famille, le patron, le maître des lieux et des corps, est un mâle noir qui règne en maître ; la femme blanche et les enfants métissés sont là pour compléter le message).

L’une de ces pubs les plus caricaturales – et, de ce fait, les plus emblématiques – est celle de Sector Alarm, une société de télésurveillance des habitations. Dans la toute première version, on voyait un cambrioleur encagoulé approcher d’une baie vitrée. Malgré la cagoule, on distinguait un homme blanc âgé, moustaches et barbe blanches. Mais on le sait d’évidence : les racailles qui pourrissent la vie des gens ce sont des pépères leucodermes…

Une nouvelle version montre toujours un voleur leucoderme, mais apparemment moins âgé. Il est stoppé dans ses mauvaises intentions par une sorte de super-héros noir, sapé façon le génie de la lampe d’Aladin, avec sarouel (comme là-bas, dis…) et babouches. Il fait barrage au malfrat white trash sous les chants et les applaudissements d’une famille mixte : papa mélanoderme, maman leucoderme, enfants métis.

Cette pub a donné des idées à une autre société de télésurveillance habitation, Homiris qui, elle, met en scène une famille de Petits Blancs encagoulés, le père, la mère, le fiston, le grand-père qui, because la vigilante Homiris, envisagent de se reconvertir ailleurs que dans le vol par effraction… Essayez de faire la même pub avec une famille de Blacks, vous m’en reparlerez…

La même inspiration se retrouve dans tous les secteurs. Jusque sur les sites de rencontre comme Meetic ou DisonsDemain où des Noirs en mal d’amour trouvent chaussures à leur pied : des Blanches en mâle d’amour…Meetic ajoute à ces idylles hétérosexuelles des rencontres homosexuelles (avec des mises en situation plutôt gratinées).

La SNCF n’a pas manqué de donner dans cette tendance racialiste qui, dans ses pubs, flirtent largement avec le wokisme. Comme les compagnies d’assurance Allianz et Abeille, comme ArnB, Abritel (agence de locations de maisons de vacances), le voyagiste Sandaya, Renault, Citroën, Volkswagen, Carglass, Cheerz, Photo Box, etc.

Mêmes dérives du côté de la grande distribution : Ikea (depuis longtemps), Lidl, Carrefour, Brico Dépôt, Darty, Electro Dépôt, Zara, Chevignon, Socoo’c (installation de cuisines), etc.

On n’est pas en reste dans les produits du quotidien. La liste est loin d’être exhaustive : Ariel Vahiné, Harrys, Kinder, Tourtel, Yoplait, Ben & Jerry’s, Babybel…

Disons-le simplement. Ces choix publicitaires – un Noir et une Blanche quel que soit les produits proposés – véhiculent une volonté de faire passer un message idéologique qui va dans le sens de cette « Nouvelle France » prônée par les mélenchonistes et leurs alliés.

On pourrait évoquer encore (une autre fois peut-être) ces pubs nombreuses (et souvent d’Etat) où l’on voit un Noir ou une Noire, manifestement plus intelligents que tout le monde, venir régler les problèmes de Blancs trop couillons pour se sortir des nouvelles technologies (connexion internet, wi-fi, systèmes d’alarme, arcanes du tri des poubelles, choix de lunettes ou de matériels auditifs etc.) qui dépassent leur incapacité manifeste…

Mais on le sait, le problème crucial, aujourd’hui, c’est de demander qu’on débaptise le quartier historique de La Négresse à Bordeaux et d’exiger la suppression de l’expression « travail au noir »… En attendant, faites comme moi : réservez vos achats à ceux qui ne se font pas les agents de ce Grand Effacement leucoderme.

Alain Sanders