vendredi 10 janvier 2025

Les libres propos d’Alain Sanders


Le Pen et les « Tortures » en Algérie : les charognards reprennent leurs mensonges…

On se souvient que les accusations portées contre Le Pen à propos des « tortures » en Algérie avaient été orchestrées par Le Canard enchaîné vite relayé par Libération, Le Matin, France Inter (« Je vais prendre un risque (sic) : consacrer toute ma revue de presse à Libération », dira un certain Souchier alors employé de cette radio gauchiste), Le Monde, etc. On retrouve les mêmes plus quelques autres ejusdem farinae (moins Le Matin qui connut très vite son crépuscule) à la manœuvre.

Rappelons que les faux témoignages soutirés à d’anciens fellaghas (ou supposés tels) furent balayés par Me Wagner. Je m’en souviens comme si c’était hier, j’ai été présent à chaque minute de ce procès haineux. Les diffamateurs imp(r)udents furent condamnés. Mais qu’il nous soit permis de reproduire la lettre qu’adressa spontanément à Le Pen, à l’époque de cette énième campagne de haine contre lui, le magistrat gaulliste – et même très gaulliste – François Romeiro :

« Je n’appartiens pas au Front national. Depuis juin 1940, je suis gaulliste. J’ai toujours estimé, et estime encore que la politique suivie par le général De Gaulle était la seule possible lorsqu’il était au pouvoir. D’autre part, j’ai subi la torture de la part des agents de la Kempekaï, la féroce gestapo japonaise. J’ai présidé les audiences concernant deux tortionnaires de la gestapo nazie. Ils ont été, l’un et l’autre, condamnés à mort. C’est vous dire qu’aucun tortionnaire ne pourrait trouver grâce devant moi.

« Mais je suis magistrat. Un magistrat de la vieille école, qui place l’honneur et la vérité au-dessus de tout. Voici donc ce que je veux vous dire.

« En 1962, je présidais une Chambre du Tribunal militaire nouvellement créée. De 1963 à 1965, j’ai été conseiller à la Cour de Sûreté de l’Etat. De 1965 à 1975, pendant dix ans, j’ai été le premier président de la Cour de Sûreté de l’Etat. Pendant ces treize ans, à peu près tous les dossiers concernant les activités contestables des militaires français de tous grades ayant servi en Algérie, notamment ceux que l’on accusait de tortures, me sont passés entre les mains. Jamais je n’y ai vu le nom du lieutenant Le Pen. Or, si votre nom y était apparu, il aurait certainement accroché mon attention car je connaissais l’histoire de ce député « poujadiste » qui avait, pour un temps, abandonné son siège au Parlement pour aller se battre dans les Aurès. Par contre, si les archives de la Cour de Sûreté ont été conservées, on y trouvera une brochure reproduisant de nombreuses photographies de cadavres de Français et d’Algériens francophiles atrocement torturés et mutilés par les troupes du FLN.

« C’est cela la vérité ;

« Cette vérité n’est pas à sens unique. J’ai eu à juger des affaires de mai 1968. Si, aujourd’hui, un gauchiste était accusé de faits qu’il n’aurait pas commis, je serais sans hésiter, et spontanément, à ses côtés, comme je suis aux vôtres. L’honneur est un absolu avec lequel un vrai magistrat ne transige pas ».

L’honneur et la vérité au-dessus de tout. Autres temps, autres mœurs…

Alain Sanders