vendredi 20 décembre 2024

Les libres propos d’Alain Sanders

 Noël ! Noël ! Les Etats-Unis sifflent la fin de récré pour les wokistes !

Eh oui, ça bouge – et ça bouge vite – aux Etats-Unis sur le front antiwokiste. Une bonne nouvelle car, on le sait, ce qui se passe outre-Atlantique finit par nous revenir, façon boomerang, pour le meilleur et pour le pire.

Nous l’annoncions depuis quelques mois ici même : le wokisme (qualifié de « virus mental » par Elon Musk) a du plomb dans l’aile et mieux que ça : il est devenu ringard, has been, démodé. Ainsi en va-t-il aux USA, ce pays grand comme un continent (le seul Texas fait une fois et demie la France…) où un engouement, même idéologique, chasse l’autre assez rapidement. Les ex-dingos des Black Panthers sont des vieillards égrotants qui n’intéressent plus personne. Les vieux hippies californiens décrépits en sont réduits à vendre du macramé au pied de leurs combis Volkswagen transformés en épaves. Les haineux émeutiers Black Live Matter sont déjà rangés dans les tiroirs poussiéreux des méchantes forgeries racialistes.

Chez Disney – qui n’a plus rien à voir avec le grand Walt Disney qui était, lui, un homme très à droite – on est revenu de tropismes wokistes qui, un temps, relevèrent de la dinguerie absolue. Avec un retour aux fondamentaux qui est sans appel. Confronté à la désaffection du public des braves gens, des braves gens qui ne marchent pas sur la tête et refusent qu’on touche à Cendrillon, qu’on transgenre Blanche-Neige, qu’on lgbétise Peter Pan et autres personnages emblématiques de l’imaginaire occidental, l’empire Disney revoit sa copie. Ne pas oublier qu’un capitaliste wokiste (surtout quand il a accepté des dérives opportunistes sous la pression des lobbies déviants et racisés) reste d’abord un capitaliste…

Dernier exemple en date, les dialogues de la série Pixar Gagné ou perdu qui ont été modifiés. Car ils contenaient des références lourdingues à la transidentité. Explication du staff de Disney : « Quand il s’agit de contenus animés destinés aux plus jeunes, nous comprenons que de nombreux parents préfèrent discuter de certains sujets avec leurs enfants, avec leurs propres mots, au moment qui leur convient ».  Comment la raison revient-elle aux pourrisseurs ? Quand ils sont menacés de boycotts qui les saigneraient financièrement…

Le personnage visé de la série, membre des Pickles, une équipe junior de baseball, faisait état de sa transidentité. Le personnage a été conservé, mais son identité et son orientation sexuelle ont été modifiées : il s’agit désormais d’une fille hétérosexuelle et cisgenre.

Le gros business – et c’est une chance en l’occurrence – n’aime pas être frappé au portefeuille. Ainsi la multinationale Wallmart, un géant de la grande distribution (1), vient-elle d’annoncer le retrait de ses stratégies commerciales du lobby wokiste et racialiste « Diversité, Equité et Inclusion » (DEI). Ce n’est pas un cas isolé : Ford, Boeing, Caterpillar, Google, Meta (anciennement l’entité Facebook), Tesla, etc., annoncent réduire grandement – voire vouloir supprimer – leurs participations aux dingueries de DEI. Le brasseur Anheuser-Busch, qui avait associé sa marque vedette, la Bud Light, à un influenceur transgenre, a perdu plus d’un milliard e dollars. Et a depuis annulé cette association mortifère et suicidaire.

Pour sa part, Wallmart a mis fin à son Centre d’équité raciale (sic) lancé en 2020. La multinationale, débarrassée désormais de DEI, ne communiquera ainsi plus ses données à une ONG recensant, façon Big Brother, les actions des entreprises en faveur de l’inclusion des personnes LGBTQ+.

Il y a quelques mois, l’iconique fabricant de matériel agricole John Deere, avec ses tracteurs verts chers aux rednecks, abandonnait lui aussi les errances DEI, notamment toutes les initiatives visant à favoriser l’inclusion LGBTQ+. Une décision suscitée par des boycotts massifs organisés par des clients résolus.

Autre exemple, celui de l’Ohio où le gouverneur de l’Etat, Mike DeWine, a signé une loi interdisant aux élèves d’utiliser les toilettes, les vestiaires et les espaces privés ne correspondant pas à leur sexe biologique. Une décision de simple bon sens qui s’applique désormais de la maternelle à l’université, y compris lors d’activités scolaires organisées hors des établissements. Cette loi, le Protect All Students Act, a été portée par les représentants républicains de l’Etat. Avec l’aval des familles.

Il est évident que la récente campagne présidentielle – avec le résultat que l’on sait – est venue renforcer ce réalignement idéologique. Même Kamala Harris avait fini par comprendre que son wokisme délirant allait la desservir. Mais trop tard. Comment aurait-elle pu justifier, par exemple, le fait d’avoir autorisé le financement des traitements des changements de sexe destinés aux détenus dans les prisons fédérales…

L’Amérique, donnée au bord de la guerre civile il y a quelques mois encore, reprend ses marques paisiblement. Le vote populaire massif en faveur d'un candidat honni (jusqu’à vouloir le tuer) par les extrêmes gauches américaines et européennes (mais pas seulement) semble signer la fin de la récré gauchiste. Et le début d’une reconquête culturelle jusque dans les coulisses d’Hollywood. Les cranes d’œuf de la côte Ouest et de la côte Est ont compris qu’ils étaient en déconnection avec le pays réel. Ce que l’acteur démocrate Michael Douglas a eu le mérite de reconnaître : «Les républicains sont le parti du peuple et nous, nous sommes devenus ce parti d’élitistes de gauche. C’est fou ! » 

Signe de ce changement, le monde du sport, instrumentalisé par Kamala Harris pendant la campagne, s’ébroue librement et s’affiche résolument MAGA (Make America Great Again) : les footballeurs (football américain) Brock Bower (des Raiders de Las Vegas), Za’ Darius Smith ( des Lions de Detroit), Calvin Ridley (des Titans du Tennessee), Christian Pulisic (n°1 de l’équipe nationale US) ; etc. L’un des plus actifs militants antiwokistes aux USA, Rubby Starbuck, explique : « C’est comme si le voile du secret et du silence s’était levé maintenant que les gens savent que nous sommes la majorité. L’Amérique ressemble de nouveau à l’Amérique ».

God Bless cette Amérique-là ! Et qu’elle inspire si possible la France en l’occurrence…

Alain Sanders

    (1) La plus grande entreprise au monde par le chiffre d’affaires…