vendredi 20 décembre 2024

En France, ignominie de Bayrou pour la concertation à Matignon en vue de constituer son gouvernement.

    


    • Il accueille le parti communiste ! 

      Depuis le Congrès de Tours en décembre 1920, voilà 104 ans qu’existe le parti communiste dit « français » : parti de l’étranger, parti des collaborations les plus abominables, parti de toutes les trahisons glorifiant en 1939 dans le quotidien « L’Humanité » volé à Jaurès le pacte germano- soviétique, le pacte hitléro-stalinien. Une longue, une abominable histoire d’un parti dont même le professeur François Bayrou, jadis démocrate-chrétien, reçoit, comme Michel Barnier, les dirigeants.

Depuis 1929 jusqu’au 5 mars 1953, date de la mort du plus gigantesque génocideur européen, le « PCF » a été fanatiquement collaborateur de la Tchéka soviétique, du stalinisme, de l’empire du goulag…

Au nombre des victimes de leurs respectifs systèmes concentrationnaires et exterminateurs, le communisme et le nazisme ont rivalisé dans les plus abominables exterminationnismes. Le maoïsme, né du stalinisme, l’emportant encore sur ce dernier, par le nombre des victimes par dizaines de millions. Avec ensuite les adjonctions de tous les autres systèmes communistes d’anéantissement, que ce soit en Europe de l’est avec, entre autres, le roumain Ceaucescu, l’albanais Enver Hodja, que ce soit en Indochine avec l’exterminateur vietnamien Ho Chi Minh ou avec le génocideur Pol-Pot. 

Le PC « F » a tout accepté, tout avalisé, tout glorifié des régimes staliniens. La mémoire des enfers communistes n’est pas semble-t-il prioritaire pour monsieur Bayrou. 

    • En Russie, les étranges communications non verbales de Poutine  

Vladimir Poutine a tenu hier sa conférence de presse annuelle en présence de 500 journalistes ou pseudo-journalistes, d’une durée de quatre heures trente. Comme on pouvait s’en douter, les questions n’étaient guère spontanées mais très filtrées. Le maître du Kremlin a notamment regretté de n’avoir pas  commencé son « opération militaire spéciale », très spéciale en effet puisqu’il refuse toujours que celle-ci soit appelée « guerre ». 

On le sait, Poutine est en effet un grand pacifiste. Il n’a mené à ce jour que de nécessaires opérations spéciales, en Tchétchénie, en Géorgie, en Crimée et simultanément en Afrique grâce à ses unités Wagner aujourd’hui très opportunément rebaptisées Africa Corps selon le modèle du maréchal Rommel. 

Poutine est, on le sait, une sorte d’esthète très original. Considérant d’ordinaire que ce n’est pas à l’Ukraine qu’il fait la guerre mais que c’est l’OTAN qui fait la guerre à la Russie, il a facétieusement proposé à l’OTAN l’organisation d’un duel de missiles avec Kiev et autres villes d’Ukraine comme cibles. Somme toute, selon les modèles de l’ancien temps. Reste à savoir si Trump, qui semble quelquefois avoir quelque tendresse pour lui, à moins qu’il ne ruse, relèvera ce défi. Auquel cas, il s’avèrerait que ces dirigeants du nouvel ordre mondial seraient décidément de grands enfants. 

L’embêtant, c’est que cela ne fait ni rire ni sourire des milliers de combattants russes et ukrainiens dont Poutine ne se soucie ni de la vie ni de la mort. Et pas davantage non plus avec leurs premières centaines de tués et de blessés, les premiers milliers de touristes nord-coréens que le si jovial Kim Jong Un a envoyés faire un peu de promenade militaire à 7 000 kilomètres de chez eux. 

Grâce à Poutine, on vit décidément une époque épatante.