vendredi 4 octobre 2024

En Iran, la lueur d’espoir s’appelle Reza Pahlavi.

 

Parmi les plus funestes aspects de la politique étrangère américaine depuis un demi-siècle, l’abandon-trahison en 1978 du régime du Shah d’Iran perpétré sous la présidence Carter au profit de l’ayatollah Khomeiny ne fut pas le moindre.

Rappelons au passage combien fut catastrophique aussi la politique de la France de M. Giscard d’Estaing accueillant irresponsablement ce dernier à Neauphle-le-Château.

La révolution à Téhéran, Qom et autres grandes villes du pays ne s’arrêta pas à l’Iran mais entraîna la propagation partout dans le monde du terrorisme islamique aussi bien sunnite que chiite.

Et c’est également ainsi que les défaites américaines en Irak et en Afghanistan, non moins lourdes que les abandons du Cambodge et du Vietnam, s’inscrivirent dans une tragique continuité de lâchage des régimes que les États-Unis et l’Occident en général se devaient de soutenir pour leur propre intérêt.

Sera-ce bientôt le tour de l’héroïque Ukraine d’être livrée aux troupes de Poutine, faute de s’être vue accorder à temps le matériel militaire nécessaire à sa résistance ? On veut espérer que non, tant celle-ci est acharnée.

Aujourd’hui, un immense axe mondial du mal a été constitué à partir de la Russie avec la Chine communiste, la Corée du Nord, et l’Iran et aussi en Amérique (Venezuela et Cuba).

L’Iran est un allié précieux pour Poutine qui en obtient la livraison massive de drones Shahed et autres missiles, désormais utilisés contre Israël. Mais le soutien de la Russie poutinienne à l’Iran est réciproquement une carte majeure pour la survie du régime des mollahs qui rencontre de plus en plus l’hostilité de la majorité du peuple, et notamment des femmes qui n’en peuvent plus de subir le joug inhumain de ce que la charia prescrit pour elles.

Depuis bientôt un demi-siècle, l’islamisme khomeiniste, avec ses pasdarans, musèle le peuple iranien, mais le régime ne tient que par la mise en œuvre des moyens les plus cruels : emprisonnement de condamnés par milliers dans des conditions atroces, incessantes condamnations à mort par pendaison… En fait, le régime islamo-totalitaire des mollahs et des pasdarans ne tient plus que par le soutien de Poutine qui, on l’a vu, l’a exhorté à toujours plus de fermeté… On sait ce que cela signifie…

Le peuple iranien, depuis des années, de plus en plus massivement hostile à l’islamisme, surtout dans les villes, aspire plus que jamais à un changement libérateur de régime. La nostalgie du temps du Shah est prégnante en Iran. Et voici que le petit-fils de ce dernier, le prince Reza Pahlavi, manifeste désormais régulièrement sa détermination d’agir pour la libération de son peuple.

Le soutenir, c’est la grande carte que l’Occident peut à nouveau jouer avec ce pays de grande histoire et de grande civilisation.