lundi 20 mai 2024

Nouvelle Calédonie : le « Caillou » doit rester français !

Bernard Antony, président de l’Agrif, fondateur de Chrétienté-Solidarité, directeur de la revue Reconquête, et Yann Baly, président de Chrétienté-Solidarité, communiquent :

Par trois fois, bien que plusieurs milliers de Français de Nouvelle Calédonie n’aient toujours pas le droit de vote faute d’avoir suffisamment d’années sur le Caillou, la majorité des citoyens les plus anciens de cet archipel, français depuis 1853,  et ceux ayant au moins plus de dix ans de présence, se sont prononcés sans ambiguïté pour son maintien dans la souveraineté française. Non seulement, c’est donc la volonté de l’immense majorité de nos compatriotes caldoches, la plupart d’origine métropolitaine, mais c’est aussi celle de la plupart des ressortissants d’origine asiatique et de ceux issus des autres îles françaises du Pacifique, ceux de Polynésie, ceux des îles de Wallis et Futuna et autres encore.

Certes, une majorité des citoyens d’origine kanake ont manifesté leur souhait d’un statut d’indépendance pour leur territoire. Mais, une forte minorité d’entre eux refusent une évolution qui, selon eux, n’irait pas dans le sens du bien commun de l’ensemble de la population de l’archipel.

Nous nous souvenons pour notre part du courageux combat pour le maintien dans la République française de notre grand ami au Parlement européen, l’admirable député kanak Dick Ukeiwé. Ce dernier adjurait ses compatriotes de même origine de ne pas se laisser entraîner par les manipulations indépendantistes concoctées par les propagandistes de la Chine communiste ou de l’Australie. Et voici qu’aujourd’hui l’Azerbaïdjan, pays du Caucase à 13 000 kilomètres de la Nouvelle Calédonie, pays lié, comme on ne le sait pas assez, non seulement à la Turquie mais aussi à la Russie poutiniste, apporte son appui à des groupuscules kanaks indépendantistes.

On sait très bien qu’il en va dans cette affaire non seulement du bien commun des populations de Nouvelle Calédonie mais aussi des intérêts supérieurs de la France dans le Pacifique. Rappelons seulement ici que, si pour l’heure, l’exploitation du nickel, principale richesse minérale de l’ile, n’est pas sans doute aussi bien menée qu’il le faudrait, la Chine saurait rapidement en faire son profit. Rappelons encore que la Nouvelle Calédonie représente 20 % de l’immense domaine maritime français qui figure ainsi, derrière les États-Unis, au deuxième rang mondial des pays possesseurs de grandes superficies océaniques. Avec tout ce que cela signifie pour la France de richesses de fonds marins à préserver et à exploiter.

La France ne doit pas se laisser déposséder par une minorité de quelques milliers d’agitateurs d’un territoire que très majoritairement l’ensemble de ses populations veulent conserver. Brader la Nouvelle Calédonie serait un crime contre la majorité de sa population et contre le bien commun français.