- Chez nous, contre le nihilisme de Macronéron et contre le jacobinisme « sans culotte » mélenchonien.
- En France et partout en Occident, contre l’idéologie woke, contre l’impérialisme LGBT, contre l’avortement et l’euthanasie, contre les sataniques laideurs de l’Eurovision et de tous les déconstructionnismes, bref contre la culture de mal et de mort !
- À l’Est et dans le dit « Sud global », contre l’impérialisme eurasiste néo-stalinien de la poutinocratie et contre les nations du pacte du mal : Russie de Poutine, Chine de Xi, Corée du Nord de Kim Jong Un, Syrie de Bachar el-Assad, Hamas et Hezbollah des internationales islamistes, Azerbaïdjan d’Aliev, dictatures africaines sous contrôle des milices de « Wagner » devenu… « Africa Corps » (fascination poutinienne pour le modèle du IIIe Reich !), Cuba, Venezuela et réseaux terroristes de l’islamo-gauchisme…
Pensons à l’héroïque défenseur russe de la liberté Vladimir Kara-Murza, rescapé d’empoisonnement, condamné à 25 ans de colonie pénitentiaire dans le grand nord sibérien pour quelques mots de dénonciation de la guerre en Ukraine. Pensons à son admirable épouse : Levguenia Kara-Murza, mère de leurs trois enfants, témoigne partout en Occident de son soutien sans faille à son mari incarcéré dans les pires conditions.
Le néo-tchékiste Poutine, sans cesse béni par son alter ego de même grade kagébiste, le patriarche Kirille, est comme un Attila pour notre temps (certes pas le seul mais aujourd’hui au plus haut niveau. Partout où il passe, non seulement la paix trépasse mais il mène systématiquement une politique exterminationniste. Souvenons-nous de ses massacres : en Tchétchénie, en Géorgie, en Syrie, en Afrique ; souvenons-nous de l’interminable liste de ses opposants assassinés, souvenons-nous de l’héroïsme des combattants russes pour la liberté.
Mais le plus affligeant, pour nous Français, ne réside-t-il pas dans la triste réalité de ralliements à la poutinocratie de nombreux catholiques de diverses sensibilités ? Cela n’est certes pas d’aujourd’hui ! On se souvient d’un « congrès des familles » organisé jadis en Russie avec de virulents intervenants français – clercs et laïques – dont certains plus poutinolâtres que les plus fieffés poutinistes. Notons au passage qu’il en est de même en Italie avec la forte pénétration poutinophile dans certains instituts de formation de prêtres…
On note aussi aujourd’hui avec tristesse que pour sa prochaine université d’été, un mouvement catholique traditionaliste invite tel orateur ardemment poutinolâtre ayant participé à ce congrès des familles et, avec lui, trois ou quatre autres de même sensibilité.
De même, pour ce qui est du mouvement toujours vivant de la Contre-Réforme Catholique fondée par l’abbé de Nantes : on y parle élogieusement de Poutine comme d’un sauveur de notre civilisation !
Pour ce qui est de la revue « Le nouveau Conservateur », elle s’honorait à l’été 2023 (n°11) de publier un article « vers un monde multipolaire » de l’ambassadeur de Russie en France, Alexeï Mechkov. Ce dernier évoquait « la mission civilisationnelle unique de la Russie en tant que puissance mondiale contribuant à l’équilibre et à la justice dans les affaires internationales » (sic !)
Faut-il évoquer ici que l’ambassade de Russie en France sait être très généreuse avec les meilleurs de ses collaborateurs ?...
On pourrait citer encore une pléthore de faits révélant une triste fascination de catholiques français, laïques et religieux, pour le régime poutinien. Dans la plus totale indifférence pour le sort des Ukrainiens et notamment les six millions parmi eux de catholiques uniates promis au pire si par malheur Poutine gagnait sa guerre.
L’argument ritournellement invoqué par les clercs et laïques catholiques français adeptes de la poutinophilie est que le poids de la culture de mort LGBT en Occident est si insupportable qu’il justifierait de se jeter dans la collaboration avec la dictature kirillo-poutinienne. Faut-il rappeler ici que nous n’avons pas attendu Poutine et les poutiniens pour dénoncer les abominations de l’impérialisme LGBT ! Et rappelons encore que les adeptes en France du néo-paganisme (GRECE, Alain de Benoist…) ont toujours été les prosélytes de l’avortement partagent par ailleurs, non sans contradiction, les thèses de l’eurasisme panrusse d’un Alexandre Douguine(1).
Position absurde, insoutenable, tristement binaire. Analogue à celle qui poussait hélas en 1941 de jeunes patriotes français à prendre le parti de l’Allemagne d’Hitler contre l’URSS de Staline… ces deux abominables régimes génocidaires. Oui, le binarisme schizophrénique est aberrant. Le totalitarisme poutinien n’est pas moins abominable que le stalinien. Il n’est que de regarder ses défilés sur la Place rouge à Moscou, identiques, avec les mêmes emblèmes, à ceux de l’époque stalinienne ; il n’est que de regarder la liste de ses victimes assassinées ; il n’est que de considérer ses alliances (rappelées ci-dessus) avec les régimes du monde les plus totalitaires et massacreurs. Et d’abord la Chine dont il n’est d’ailleurs plus qu’un vassal.
Et pour ce qui est de la « culture de mort », comment ne pas rappeler que l’on avorte beaucoup plus en Russie qu’en France, que l’on y divorce bien plus. Et que la GPA y est autorisée. Notons au passage que si Poutine condamne l’impérialisme LGBT et les homosexuels en général, cela ne semble pas gêner des « intellectuels » français à la fois homosexuels et ardemment poutinophiles, non sans être gaullistes.
De même, en France, des « militants » de groupuscules réunissant de soi-disant nationalistes, néanmoins connus pour leur affligeante nostalgie du « troisième reich », ne sont, semble-t-il, nullement gênés de soutenir l’idéologie d’un Poutine osant invoquer comme prétexte de son invasion de l’Ukraine qualifiée « opération militaire spéciale » la mirobolante nécessité d’une « dénazification » ! Ce qui n’empêche pas ces poutinolâtres hyper-nazis d’ironiser avec de grasses plaisanteries antisémites contre « le juif Zelensky », l’admirable président de l’Ukraine résistante.
Quoi qu’il en soit de ce triste état de chose, quoi qu’il en soit de l’objective complicité dans la poutinolâtrie de fieffés néo-païens issus de la vieille « nouvelle droite » et de certains clercs et laïques nullement gênés de préférer à la solidarité avec les catholiques uniates d’Ukraine, et avec les chrétiens orthodoxes de ce pays, celle avec les « orthodoxes » du patriarcat de Moscou sous la férule du kagébiste Kirille.
- Quoi qu’il en soit encore de ces alliances contre nature pagano et poutino « orthodoxes », nous, depuis des dizaines d’années, fondateurs et militants de Chrétienté-Solidarité qui n’avons jamais varié dans nos combats contre le communisme « intrinsèquement pervers » et, simultanément, contre le libéralisme avorteur et de plus en plus euthanasieur, nous proclamons notre totale et constante aversion contre les deux abominations totalitaires de notre temps.
Nous disons simultanément : « Non à l’enfer poutinien anti-russe, anti-chrétien, anti-humain et non à l’enfer macronéronien anti-français, anti-chrétien, anti-humain ». Ce n’est qu’un début, continuons le combat !
(1)
Ne dissimulant pas son admiration pour certains aspects du nazisme. Ne
qualifia-t-il pas le chef SS Reinhardt Heydrich « d’eurasiste
convaincu » !