lundi 13 mai 2024

Les libres propos d'Alain Sanders

 

Face à l'invasion migratoire, les Irlandais entrent en résistance

Il ne se passe guère de semaines – les médias mainstream n'en soufflant mot – sans que des manifestations de masse contre l’invasion migratoire ne se déroulent dans les villes irlandaises et d'abord Dublin, bien sûr.

La dernière en date, le 6 mai, a rassemblé des milliers de personnes. Les manifestants sont partis du Garden of Remembrance (« Le Jardin des Souvenirs »), ont emprunté la légendaire O'Connell Street, sont passés devant le GPO (le General Post Office, la Grande Poste de Dublin, théâtre du soulèvement nationaliste de Pâques 1916), pour rejoindre le Custom's House Quay pour un meeting particulièrement musclé. Aux cris répétés de Get them out ! Get them out ! (« Mettez-les dehors ! »), avec des banderoles très explicites : « L'Irlande appartient aux Irlandais ! », « Défense des droits civiques des Irlandais », « Les migrants économiques ne sont pas des réfugiés », Irish Lives Matter (« Les vies irlandaises comptent », référence au très rebattu et très spécieux Black Lives Matter »).

Depuis la démission du Premier ministre Leo Varadkar, fossoyeur du Sinn Féin et, si on l'avait laissé continuer, de l'Irlande, les Irlandais sont passés à la vitesse supérieure. Depuis des semaines, des Dublinois de tous âges et de toutes conditions occupent les abords des bâtiments devant être transformés en centres d'hébergement pour « demandeurs d'asile ».

Depuis plus de deux ans, de par la politique d'un gouvernement traître à l'identité millénaire des Gaëls, ce sont des dizaines de « réfugiés », très majoritairement musulmans, qui se sont déversés en Irlande. Ce qui, dans un pays de quelque cinq millions d'habitants, commence à faire désordre... D'autant qu'aucune région n'a été épargnée : de Dublin aux plus petits villages – au point d'en chasser les touristes – du sud-ouest de l’Île verte. Dans tout le pays, plus de 30% des hôtels ont été réquisitionnés, des établissements pour personnes âgées ont été convertis en lieux d'accueil pour migrants, des bâtiments du centre de Dublin (où les Dublinois ne trouvent pas où se loger) ont été mis à la disposition de hordes ingérables, agressives et revendicatrices.

Ces migrants sont logés, nourris (nourriture halal, faut-il le préciser), soignés (dans la journée quand les Irlandais galèrent deux semaines pour avoir un rendez-vous), touchent 113 euros par semaine et bénéficient de cours gratuits d'anglais (ce dont ils n’abusent pas...). Avec bastons ethniques à l'occasion comme en témoigne un Ivoirien : « La plupart des Arabes ne nous aiment pas. Ils nous accusent d'être sales alors qu'eux ce sont des voleurs ». Le tout accompagné par une islamisation galopante : des dizaines de mosquées (naguère, il n'y en avait qu'une, anecdotique, à Dublin), des associations dites caritatives comme les Muslim Sisters, la Fondation islamique, des groupes radicaux proches des Frères musulmans, etc.

Écœurés par le Sinn Féin, de nombreux Irlandais se tournent vers l'Irish Freedom Party, un mouvement qui ambitionne de devenir « le RN d'Irlande ». L'un de ses militants, Paul Fitzsimons, explique : « Avant, je votais pour le Sinn Féin, mais ils n'écoutent plus les classes populaires (…). Les gens ne le disent pas encore ouvertement, mais beaucoup d'anciens partisans du Sinn Féin vont voter pour nous ».

D'autres se présentent aux élections comme « indépendants ». Avec un certain succès comme la députée indépendante Carl Nolan, ancienne élue démissionnaire du Sinn Féin, qui dénonce la lâcheté de la politique migratoire du gouvernement : « Ils ont perdu toute compréhension de la façon dont les mesures facilitant ou promouvant l'immigration de masse peuvent avoir un impact dans le monde réel. Le gouvernement et beaucoup d'élus ont peur de contrer le puissant lobby des ONG sur le sujet ».
Une peur et une lâcheté que la rue irlandaise risque de faire payer très cher aux ganelons immigrationnistes de service...

Alain Sanders