Je ne regrette vraiment pas de l’avoir, depuis bien des années, fréquemment appelé « Macronéron », tant j’ai toujours trouvé néronniennes les vaniteuses attitudes et les conceptions sociétales du personnage. Nul doute, en effet, que Néron, en son temps, se serait réjoui de pouvoir pareillement et païennement sacraliser l’avortement.
Nul doute qu’il aurait trouvé quelque Dupont-Moretti originaire de Carthage pour en célébrer l’office et faire frapper du sceau impérial des pièces d’or avec, sur une face, son visage à lui, le divin empereur et sur le revers la glorieuse inscription de datation du triomphe de la mort, désormais sociétalement glorifiée par la liberté sans limite de sacrifier, au Colisée, devant des foules de matrones hystériques non pas des gladiateurs mais les bébés à naître devenus gênants et relevant désormais de la tolérance impériale de l’infanticide. De quoi rendre jaloux Les Phéniciens dont les grands prêtres infernaux jetaient les nouveau-nés ou les fœtus extirpés dans les fournaises des Baal Moloch insatiables.
Toute la faune des édiles et des sénateurs était là sur les gradins, de l’extrême-droite à l’extrême-gauche, tous unis dans la préférence sacrificielle abortive.
Étrangement, dès les lendemains des triomphes sociétaux chez nous et actuellement, étaient rétablies les mascarades politiciennes en raison d’une curieuse amnésie générale de l’unanimité impérialo-démocrato-macroniste de la veille ou de l’avant-veille.
Et voilà que maintenant, très vite après la sacralisation de l’avortement, Macronéron entend au plus tôt faire entrer l’euthanasie dans notre loi, avec un prétexte orwelliennement intitulé « loi de fraternité ». Ainsi, la boucle sera-t-elle bouclée et de la sacralisation de l’avortement, Macron aura-t-il apporté aux Français le très grand progrès civilisationnel de « l’aide à mourir ».
Cela nous fait penser à l’innovation que constitua la guillotine lors de la Révolution, formidable outil d’aide à mourir par un raccourcissement quasi-indolore…
À nouveau, les avorteurs, les avortrices et les avortées qui communiaient encore quelques heures auparavant dans la jouissance de la thanatocratie abortive, se heurtaient, selon leur degré d’opposition ou de complaisance voire de collaboration pour la menaçante puissance poutinocratique.
Quoique s’étant trop longtemps payé d’illusions sur sa capacité de négociation avec le tsar néo-stalinien qui ne veut rien négocier mais tout conquérir, Macronéron, irrité, avait fini par soutenir l’Ukraine dont le peuple se battait héroïquement malgré les promesses occidentales non tenues de livraison d’armes.
En quoi on ne pouvait lui donner tort dans le principe si ce n’est que ses propos de matamore, mal pris par certains dirigeants européens, allaient à l’encontre du but recherché.
Mais ce n’est évidemment pas parce que Macronéron, si nuisible par ailleurs dans son sale travail de révolution sociétale mortifère est l’ennemi de Poutine, que l’on devrait avoir de la complaisance pour ce grand criminel et, par là encore, pour ses chers alliés fournisseurs de bien de ses armes, les dictateurs de la Chine communiste, de la Corée du Nord, de l’Iran islamiste et de tous les pays d’Amérique ou d’Afrique « wagnérisés ». Même si, aujourd’hui, « Wagner » a été remplacé, selon la volonté poutinienne, par le nouvel « Africa Corps ».
On le sait, nous n’avons jamais eu la moindre sympathie pour le général de Gaulle , au pouvoir à partir de mai 1958, coupable de l’abandon, dans les pires conditions, de l’Algérie française et de sa non-assistance délibérée, cynique, odieuse de nos compatriotes musulmans, juifs et chrétiens, victimes des pires abominations du FLN.
Mais, cela ne nous empêche pas de reconnaître les bienfaits protecteurs de la force de dissuasion nucléaire que la France lui doit.
Macron et Poutine sont, à leur façon, deux responsables de crimes contre l’humanité. Si le premier servait au moins à dissuader le deuxième de poursuivre ses procédés nazis d’anschluss successifs et de massacres de masse, on pourrait au moins porter cela à son crédit…