Bernard Antony, président de l’AGRIF, fondateur de Chrétienté-Solidarité, directeur de la revue Reconquête, communique :
Macron, président de la République française, multiplie ces temps-ci les prises de position et déclarations telles qu’on ne peut les expliquer que comme l’expression de sa vaniteuse recherche de « coups » provocateurs. Dans l’illusion de rentrer ainsi dans l’histoire.
Ainsi, pourra-t-il s’enorgueillir sous peu d’avoir été à l’origine de la « sacralisation » républicaine de l’avortement, acte de mort s’il en est, puisque privant de leur droit de naître des bébés dans le sein de leur mère.
Ainsi, sa désastreuse déambulation sous protection policière massive au Salon de l’agriculture, pour priver son Premier Ministre des fruits de ses efforts de concertation réussie avec les syndicats agricoles.
Et voici qu’hier, toujours dans la posture du « fier à bras » recherchant coûte que coûte, en effet, à faire parler de lui - en quoi il a hélas réussi -, il a émis l’idée saugrenue, sans consultation préalable de nos partenaires de l’OTAN et de l’UE, qu’il était désormais envisageable d’envoyer en Ukraine des renforts de troupes au sol. Ceci, alors que la France est elle-même dépourvue de troupes et de munitions et ne pourrait donc, seule, agir efficacement face à l’armée d’invasion poutinienne en Ukraine.
Qui ne le voit, l’effet de cette proposition irresponsable s’avère susciter des réactions à l’inverse du but « soi-disant » recherché, parce qu’on ne saurait comprendre la logique des motivations macroniennes en dehors de son inlassable appétit narcissique de faire, redisons-le, coûte que coûte parler de lui.
L’évidence s’impose que Macron, avorteur en chef, n’est pas le chef qu’il faut pour nos armées, pour la France et pour l’Europe.