Bernard ANTONY, président de l’AGRIF, communique :
Dans l’affaire du drame de Crépol dans lequel de nombreuses victimes ont été plantées à coups de couteaux et dans lequel le malheureux Thomas Perroto est décédé, le Procureur de la République a confirmé que neuf témoignages « rapportent des propos hostiles disant clairement que l’hostilité est dirigée – je cite- contre les blancs » tout en refusant de retenir la circonstance aggravante de racisme.
En fait « d’hostilité », les témoignages recueillis entre guillemets par le Dauphiné libéré font état d’une volonté délibérée « de planter des blancs ».
Or, le juge d’instruction vient de rejeter ce jour la constitution de partie civile de l’AGRIF au motif que l’instruction n’aurait pas été ouverte sur une « discrimination raciale ». Or, ce n’est pas un fait de discrimination raciale qui est en cause mais le fait que les crimes commis l’ont été à l’évidence en raison de la race blanche, circonstance générale aggravante prévue par la loi pour toutes les infractions depuis une loi de 2017.
L’AGRIF interjette évidemment appel de cette décision d’irrecevabilité.