mercredi 31 janvier 2024

Les libres propos d'Alain Sanders


 

Face aux errances gauchistes de Washington, la tentation sécessionniste du Texas

Face à la submersion migratoire programmée par les amis gauchistes de Biden, le Texas est en première ligne. Plus de 3000 000 clandestins viennent de pénétrer les États-Unis par la frontière mexicano-américaine en un mois ! C'est Le Camp des Saints...

Pour protéger sa frontière, le Texas a déroulé des centaines de kilomètres de barbelés le long du Rio Grande. Ce qui a eu pour effet, sinon de mettre un terme total aux arrivées d’envahisseurs, au moins celui d'avoir colmaté de nombreuses brèches. Au lieu d'approuver cette mesure de salut public, la Cour suprême des États-Unis (la plus haute instance fédérale) vient d'ordonner le démantèlement immédiat du dispositif protecteur. Le Texas a répondu par un courtois, mais magistral, bras d'honneur... Aussitôt, l'administration Biden a dépêché des agents fédéraux pour rouvrir les vannes...
Mauvais choix... L'une des devises du Texas est : Don't mess with Texas ! Ce qui, traduit (de manière soft), veut dire : « Ne venez pas chercher des noises au Texas ! » Aussi, face aux Yankees envoyés par Washington, le gouverneur républicain texan, Greg Abbott, a-t-il décidé de déployer la Garde nationale texane pour renvoyer les agents fédéraux dans leurs foyers...

Rappelons que, sous la présidence de Joe Biden, le nombre de clandestins a plus que doublé. Le nombre de franchissements illégaux en 2023 relève désormais d'un véritable tsunami.

La résistance texane fait école : pour l’heure, Greg Abbott est soutenu par 25 gouverneurs républicains (soit la moitié des États de la Fédération). Un revival de la Confédération sudiste qui, en 1861, conduisit à la guerre entre les États (ce qu'on appelle la guerre de sécession) ? Cela commence à en prendre le chemin.
Et ce n'est pas un hasard si c'est le Texas (qui, aux États-Unis, n’est pas un État « comme les autres ») qui donne l'exemple. A la différence des autres États, le Texas a été indépendant pendant dix ans (1). C'est le seul État qui est entré en 1845 dans l'Union en tant que république indépendante. Il est aussi le seul État sur lequel flottent six drapeaux – et à la même hauteur de hampe :

        le drapeau espagnol (pendant près de trois siècles)

        le drapeau français (aux XVIIe et XVIIIe siècles)

        le drapeau mexicain (de 1821 à 1836)

        le drapeau texan (l'actuel drapeau du Texas, celui de l'indépendance jusqu'en 1845)

        le drapeau américain (celui de l'Union)

        le drapeau confédéré (le légendaire Stars and Bars de 1861 à 1865).

« Nous sommes entrés de notre plein gré dans l'Union pour en devenir à l'époque la 28e étoile. Nous pouvons tout aussi bien choisir d'en sortir si l'administration de Washington prétend s'attaquer à nos intérêts souverains », disent les Texans, tous solidaires de leur gouverneur.

Il y a, au Texas, une petite ville (où j'eus naguère mes habitudes) qui s'appelle « Robert Lee ». En hommage au général en chef des armées sudistes. Elle a été fondé en 1889 par deux vétérans confédérés, L.S. Harris et R.E. Cartlege. Biden se trompe lourdement s'il croit qu'il pourra faire plier ces gens-là...

Alain Sanders

(1) La France fut le premier pays a reconnaître l'indépendance du Texas. Et ce n'est pas sans émotion qu'on peut toujours visiter à Austin, capitale de l’État, l’ancienne légation (ambassade) française devenue aujourd'hui un musée.