lundi 29 janvier 2024

Les libres propos d'Alain Sanders

 

L'UNRWA dans les pattes du Hamas ? Oui. Comme l'ONU tout entière...

Les États-Unis, l'Allemagne, l'Australie, l'Italie, la Finlande et quelques autres pays qui semblent – enfin – sortir d'un long coma politique, ont arrêté leur soutien financier à l'UNRWA. La France macroniste, elle, dit attendre « d'avoir plus d'informations »...

L'UNRWA (1), c'est cette officine onusienne qui se gave de fric destiné aux Palestiniens depuis 1949 avec plus particulièrement, ces dernières années, la prise en charge des Gazaouis. Le problème, c'est que plusieurs employés de ladite UNRWA (2) ont participé ès-qualités au pogrom du 7 octobre. Et que ça s'est su.  Au point que le directeur de l'UNRWA, Philippe Lazzarini, et le secrétaire de l'ONU, le très calamiteux Antonio Guterres, ont dû le reconnaître et se séparer des terroristes.

Ce n'est pas vraiment une surprise. En décembre dernier, l'armée israélienne, en opération dans Gaza, a découvert des dizaines de roquettes dissimulées dans des boîtes estampillées « UNRWA ». Et de nombreux locaux de l'agence onusienne à Gaza étaient utilisés, au vu et au su de tout le monde (et donc de l'ONU), par le Hamas.

Au lendemain du 7 octobre, des membres de l'UNRWA – à commencer par des enseignants – avaient célébré les massacres sur Telegram. Et la presse israélienne (notamment le Jerusalem Post) a révélé qu'un des otages a été détenu « dans un grenier, pendant près de cinquante jours, par un enseignant de l'UNRWA ». Rappelons que l'agence onusienne, grassement subventionnée (plus d'un milliard d'euros par an) par les Occidentaux, utilise dans ses écoles des manuels appelant à la haine d'Israël et des Juifs (titre d'un des chapitres enseignés : « Comment couper le cou de l'ennemi sioniste »).

Créée en 1949, active dans 19 camps de Gaza, présente en Jordanie, au Liban, en Syrie, en Cisjordanie, l'UNRWA est idéologiquement vérolée, comme sa maison-mère, l'ONU, au moins depuis sa création. Après les horreurs absolues du 7 octobre, Israël a décidé de siffler la fin de cette aberration financée par un Occident suicidaire qui « nourrit » ses ennemis. Le ministre hébreu des Affaires étrangères, Israël Katz, a été très clair : «L'UNRWA n'aura pas de rôle à jouer le jour d'après. Cette agence perpétue la question des réfugiés, fait obstacle à la paix et sert d'armée civile au Hamas ».

Il serait maintenant temps de se pencher sur le cas de l'ONU qui vient, une fois de plus, de se déconsidérer en affichant ses choix idéologiques avec sa Cour internationale de justice (la plus haute instance judiciaire de l'ONU) déployée en Afrique du Sud (l'un des États les plus corrompus et les plus dangereux du monde, dirigé par un gouvernement raciste, tueur de Zoulous et de fermiers blancs).

L'Afrique du Sud et l'Afrique tout entière, qui partent à la dérive, seraient bien inspirées, plutôt que de prétendre juger d'Israël, de se pencher sur les situations, véritablement génocidaires pour le coup, vécues par le continent africain. A commencer par le Nigeria et le Sud-Soudan où l'on massacre les chrétiens par dizaines de milliers. Dans l’indifférence générale (et pas seulement celle de l'Afrique hélas...).

Alain Sanders

(1) Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens.

(2) Au moins une douzaine ont été démasqués, mais le nombre d'employés impliqués serait beaucoup plus élevé selon les services israéliens.