Bonne année quand même...
Des vœux pour 2024 ? Sans doute. La paix dans nos cœurs et dans nos âmes. Malheur à ceux qui ont perdu leur regard d'enfant quand leurs yeux se posent sur l'Enfant.
Mais ce rituel des vœux et l'allégresse de circonstance ne nous ont jamais fait oublier nos frères chrétiens, tout proches ou plus lointains. Il y a bien longtemps que les années ne sont pas vraiment « bonnes » pour eux.
Comment fêter l'an nouveau d'un cœur léger quand tant des nôtres sont persécutés et massacrés : Coptes d’Égypte, chrétiens du Liban, de Syrie, d'Irak, de Turquie, du Soudan, du Pakistan, du Mali, d'Indonésie, d’Érythrée, du Nigeria, d'Algérie... Comment ne pas souhaiter d'abord un répit, au moins, pour ces peuples que nous abandonnons à l'humiliation, à l'asservissement, à la terreur, à la mort ?
Nous savons bien que le nécessaire combat de reconquête chrétienne (des mots que ce pape ne prononce jamais) ne se fera pas sans un affrontement direct avec l'islamisme qui a déclaré la guerre aux non-musulmans en général et aux chrétiens en particulier. Et nous aurons aussi besoin, pour ce faire, de quelques anges au-dessus de nos têtes.
C'est ce qu'il faut expliquer sans relâche à ceux qui n'ont qu'une vision hexagonale de l'avenir. Leur faire comprendre que lorsque nous parlons des « autres » qui sont au-delà de nos frontières (de ce qu'il en reste...), c'est aussi, c'est encore, c'est surtout des « nôtres » dont nous parlons.
Quand bien même nous serions fatigués, déçus, découragés parfois, redisons à voix claire à ceux qui sont de la famille, de l’équipe, du commando, du clan, la belle prière de Soljenitsyne : « Sur le chemin qui, à travers le désespoir, m'a conduit ici / A ce point où j'ai pu moi aussi envoyer à tous les hommes / Les reflets de tes rayons / S'il faut que je les reflète encore / Tu nous l'accorderas / Mais, si le temps me manque, c'est qu'à d'autres / Tu l'auras assigné ».
Le bilan de 2023 est désastreux. En France où, même ceux qui ont (encore) du travail, ont du mal à finir le mois. Mais aussi dans le monde où la culture de mort continue d'accentuer ses ravages : avortement, euthanasie, dingueries du gender et du wokisme, unions improbables et contre-nature, massacre des innocents, etc.
On me dira : « Oui, mais en France une résistance se met en place, des millions de braves gens devenus des gens braves disent désormais non à l'inacceptable ». C'est vrai. Et nous ne pécherons jamais contre l'Espérance. Mais le chemin est long qui permettra de transformer ces frémissements. Ce n'est pas un chemin bordé de roses comme l'ont récemment montré – et ce n'est qu'un début – ces terribles « faits divers » attribués par les surtoutpasdamalgame à des « déséquilibrés » tous frappés, pourtant, par une même épidémie d'« Allah Akbar ».
Alors bonne et heureuse année. Quand même. Happy New Year. Bloavez Mad. Ath bhliain faoi ahaise. Aseggas Ameggaz. Feliz anno novo. Ose:rase. Sana saiida. Güets nëles johr. Pace é salute. Sretna nova godina. Shana tova. Buon anno. Nowego roku. Felix sit annus novus. Is-serra t-tajba. Bona annada. Heri ya nwaka mpyya. Cung Chùc Tân Niên (1).
Alain Sanders
(1) Anglais. Breton. Gaélique. Kabyle. Mohawk. Arabe. Alsacien. Corse. Croate. Hébreu. Italien. Polonais. Latin. Maltais. Provençal. Swahili. Vietnamien.