lundi 20 novembre 2023

Les libres propos d’Alain Sanders


Galouzeau de Villepin, ami du Qatar et dhimmi pathétique…

Galouzeau de Villepin, c’est du vent. Il n’a jamais été élu où que ce soit et, sans son passage ministériel sous Chirak, il ne serait que ce qu’il est : un godelureau rastignacien. Il n’empêche qu’on le voit de nouveau, porté par une totale détestation d’Israël et un tropisme pro-arabe incandescent, se répandre dans les médias.

Rappelons qu’il fut « avocat international » et qu’il anima un cabinet (où il exerçait seul apparemment) intitulé « Villepin International ». Son principal client était l’Etat islamiste du Qatar. On comprend que le Galouzeau soit chiffonné dès qu’on commence à titiller l’islamitude avancée de ses amis qataris qui, naguère, lui ont décerné un prix littéraire (avec un cheikh… pardon, un chèque, à la clef).

En 2015, il s’en était déjà pris aux puissances occidentales et moyen-orientales alors coalisées pour contrer les monstres de l’auto-proclamé Etat islamique. Il écrivait : « On frappe pour ne pas laisser imposer la barbarie ? Mais pourquoi si cela crée des vocations pour dix nouveaux fous de Dieu (comprenez : fous d’Allah) ? » Il utilise aujourd’hui les mêmes arguments pour dénoncer la riposte de l’Etat hébreu menacé intérieurement et sur toutes ses frontières.

Il explique ainsi, comme il le faisait en 2015 à propos de l’EI, que les opérations contre le Hamas vont provoquer un réflexe de « solidarité identitaire » chez les musulmans du monde entier. Parce qu’ils ont vraiment besoin de ça ? Au mieux, certains des Etats musulmans, ceux qui s’expriment, pratiquent une hypocrite ambivalence et un double langage (taqiya) qui ne trompe personne. Au pire, ils saluent comme des « résistants » les terroristes du Hamas qui sont allés au bout de l’horreur absolue. Aux cris de « Allah akbar ! ».

On nous dira que Villepin est dans la logorrhée convenue des dhimmis qui vont jusqu’à s’interdire de parler d’islamisme pour éviter de prononcer le mot islam. Certains de ses comparses vont ainsi jusqu’à recommander, le saroual sur les chevilles, de ne même pas utiliser le mot islamique car cela occasionnerait une confusion entre l’islam, l’islamisme et les musulmans… 

Mais ils sont quoi, sinon musulmans, les tueurs du Hamas ? Et quoi, sinon musulmans, ceux qui, en France, avec leurs porteurs de valises et leurs collabos indigènes, multiplient les provocations antisémites sur les réseaux sociaux (quand ce n’est pas dans la rue) ?

Galouzeau de Villepin, qui se pique à l’occasion de littérature (c’est une sorte de Max du Veuzit du pauvre), est emblématique d’une partie de la classe politique française qui, alors que l’islamisme nous fait une guerre totale, piaillent et crient au liberticide dès qu’on appelle un chat un chat. Mais pour un Gilles-William Goldnadel qui leur rentre dans le chou, combien d’autres qui s’écrasent mollement ou se joignent aux errances macronistes qui font le miel des islamo-gauchistes…

Alain Sanders