mercredi 10 mai 2023

« Darmanin, le ridicule »

Le misérable ministre de l’Intérieur du non moins nuisible Macron, Gérald Darmanin, l’injurieur de la très remarquable gouvernante de l’Italie, Giorgia Meloni, a trouvé une fois encore à exercer son autorité scro-gneu-gneu. Hier, on s’en souvient, ce fut la dissolution des cercles identitaires, simplement coupables d’avoir marché dans la neige pour soutenir les forces de police frontalière confrontées au déferlement migratoire.

Aujourd’hui, c’est à « l’ultra-droite » (qu’est-ce en fait que l’ultra-droite ?) qu’il s’en prend, décidant d’en interdire toute manifestation. Ce, après que la gauche et l’extrême-gauche aient hurlé leur indignation après une manifestation légale de commémoration de la mort en 1994 du militant nullement coupable de quoi que ce soit mais poursuivi par la police parce que manifestant, et tombé d’un toit.

On peut plus ou moins apprécier les formes esthétiques sombres des militants de la dite ultra-droite. On peut en effet, comme nous, ne pas aimer ce ténébrisme dû sans doute à la noire influence du peintre Pierre Soulage, grand artiste du « noir sur noir » dont les peintures dégoulinent aujourd’hui…

Mais, serait-ce parce que la manifestation de commémoration le 9 mai de la mort de Sébastien Deyzieu aurait été de couleur aussi noire qu’une manifestation de Black Bloc, que la gauche veut que soit désormais interdite toute manifestation « d’ultra-droite » et que Darmanin obtempère aussitôt ?

Car, à la différence des Black Bloc d’ultra-gauche, la dite « ultra-droite » n’a fait que manifester dans l’ordre, dans le plus grand calme, ne brisant rien, n’incendiant rien, ne molestant personne, ni les civils, ni les policiers.

Cette ultra-droite n’est pas, selon nous, assez colorée de bleu, de blanc et de rouge pour être vraiment de notre goût. Mais, au nom de quel droit, M. Darmanin voudrait-il dictatorialement lui interdire toute commémoration pacifique ?

Et, au nom de quel droit vient-il de décréter l’interdiction d’une manifestation traditionnelle d’Action Française, de commémoration de Jeanne d’Arc, la sainte de la Patrie ? C’est une iniquité !

Déjà coupable d’avoir grossièrement injurié le chef du gouvernement italien, Giorgia Meloni, le ministre Darmanin doit démissionner. Et s’il avait la moindre vergogne, sans attendre cela, Macron aurait déjà dû le démissionner.