Bernard Antony, président de l’AGRIF, directeur de la revue Reconquête, communique :
En qualifiant « d’atteinte à nos valeurs, en ce 8 mai où nous célébrons la victoire de la liberté » l’acte d’adjonction d’une couche de peinture supplémentaire au « tableau » de Miriam Cahn exposé au palais de Tokyo à Paris, M. Macron a perpétré une double offense :
- Évoquant « l’atteinte à nos valeurs » alors qu’il s’agit de ses valeurs (et quelles valeurs !), il injurie le très grand nombre de ceux pour lesquels ce genre d’excrétion n’est que l’expression à la fois d’une consternante médiocrité artistique et d’une lourde obsession de désarroi pédo-pornographique, quoique sans doute très lucrativement compensée.
- En reliant ces dites « valeurs » qui sont les siennes à la victoire de la liberté sur la barbarie nazie (égale à la barbarie communiste), il commet la pitoyable offense aux innombrables victimes de la barbarie totalitaire d’associer leurs sacrifices et leurs martyrs à l’effort sans risque, mais lucratif, d’une indigente provocation que n’apprécient que de très conformistes anarcho-bobos.
Les valeurs de la liberté, elles sont celles de toutes nos traditions artistiques. Elles imprègnent aussi, M. Macron, les fresques douloureusement évocatrices proches de maints lieux d’asservissement et de mort.
De grâce, sous le fallacieux prétexte de liberté, ne mêlez pas l’évocation de la liberté conquise par le sacrifice d’innombrables héros et martyrs au droit qu’aurait, selon vous, madame Cahn d’étaler avec son pinceau à la vue de tous, sans restriction, l’ignominie du crime de viol d’un enfant, car, nonobstant les stupéfiantes dénégations aujourd’hui de cette « artiste », aucune personne de bon sens ne pourra nier qu’il s’agit bien d’un enfant !