Oui, merci à vous,
Monsieur ! Merci de vos lumineux propos au sujet du bébé mort dans l’accident
provoqué par Pierre Palmade :
« Un enfant de 7 mois est mort vendredi.(1)
Un enfant qui ne verra jamais le jour…
Un enfant mort dans le ventre de sa mère…
Pierre Palmade a provoqué un accident qui a tué un enfant de 7 mois… Convenons qu’il s’agit d’un crime au regard de la morale ! ».
Elisabeth Lévy a dit qu’il s’agissait d’un fœtus et non d’un enfant. Pascal Praud a répondu :
« Je trouvais que le mot « fœtus » était indécent ».
Un fœtus n’est pas déclaré comme « autrui », sauf s’il a respiré après la naissance avant de mourir. Un chroniqueur a dû admettre que si l’on reconnaissait que le fœtus avait une vie personnelle, il faudrait remettre en cause les lois sur l’avortement. Le réel rattrape tous ceux qui le nient. Mais, étonnamment, je ne suis pas arrivée à retrouver ce passage en réécoutant l’émission…
Le procureur de la République de Melun a fait évoluer la qualification de l’accident de délit à homicide involontaire après la mort du bébé. Le délit se traite au tribunal correctionnel et le crime aux assises.
Pour le moment, Pierre Palmade, qui était sous l’emprise de stupéfiants, risque 7 ans de prison et 100 000 € d’amende, peut-être aggravés s’il est prouvé qu’il y avait vitesse excessive.
La vérité sur la vie d’un enfant finira-t-elle par éclater et fendre le mur de tous les mensonges sur le tout-petit qui n’a que le ventre de sa mère pour le protéger de toutes les agressions extérieures ?
Anne Cognac
(1) Un enfant dans le 7° mois de gestation.
