Bernard Antony,
Président de l’AGRIF,
Communique :
Ainsi le ministre français de l’Éducation Nationale, Pap Ndiaye, donnant une conférence à l’étranger, à l’université Howard de Washington présentée comme « historiquement noire », en a-t-il profité pour y émettre sans vergogne de stupéfiants jugements sur la société française, confirmant ainsi son imprégnation par l’idéologie totalitaire « woke ».
Alors qu’il est un haut dirigeant de l’État français, il a en effet osé proférer que « l’État français est officiellement indifférent à la couleur de peau, et que c’est une belle idée bien sûr, mais que la réalité impose une approche plus concrète ». Ajoutant que « les inégalités, les discriminations et différentes formes de racisme existent en France ». Plus avant, le sieur Ndiaye a osé affirmer qu’il est « difficile d’affronter de manière nuancée les questions ethno-raciales », et précisant : « Je peux attester du prix à payer quand on ose en parler » (sic).
La vérité c’est que Pap Ndiaye sait pertinemment que la France n’est pas un pays raciste. Qu’en tout cas il n’y a pas plus en France de racisme anti-noir ou anti-jaune que de racisme anti-blanc, anti-chrétien, anti-français. Nous le mettons au défi de nous prouver le contraire, ne serait-ce que par une analyse des faits divers motivés par du racisme portant, par exemple, sur les deux dernières années.
Hélas, Pap Ndiaye qui doit immensément à la France qui l’a accueilli, éduqué, promu, ne tient pas à son endroit les propos de reconnaissance et de piété filiale des grands hommes politiques africains d’expression française. Il n’est évidemment pas à la hauteur d’un Léopold Sedar Senghor ou d’un Houphouet Boigny.
Mais, concédons-lui qu’il n’est pas le seul fautif pour ses indécents propos de racialiste obsédé. Le coupable est monsieur Macron qui ne choisit pas ses ministres pour qu’ils fassent au moins preuve d’un élémentaire patriotisme.