J’avais dit et écrit naguère que je ne le voyais pas en possibilité d’arriver au bout de son mandat.
Je me suis trompé. En effet, sauf suicide, ou stupéfiante démission dans les jours qui viennent, il sera dans la compétition électorale au moins jusqu’au 10 avril et peut-être jusqu’au 24.
Je lui ai depuis longtemps attribué le pseudonyme de « Macronéron » tant il est selon moi atteint d’un mimétisme gestuel et psychiatrique avec l’empereur pervers qui accusa les chrétiens de l’incendie de Rome justifiant ainsi sa décision de les livrer aux fauves.
Macronéron dans une sorte d’indécent trépignement nerveux s’illustra il y a peu en proférant l’ignominie qu’il allait « emmerder » les non vaccinés, et « jusqu’au bout ».
La vieille et immonde ficelle de désignation d’un « bouc-émissaire ».
Cette grossièreté légitime qu’aujourd’hui nous puissions très modérément le qualifier tout simplement de « con ».
Plus con même que Fillon s’étant jadis estimé dispensé de se soucier de ne pas rémunérer sa bonne Pénélope avec un emploi fictif.
On apprenait donc il y a quelques temps que lui, Macron ce grand économiste, ce banquier à haut salaire de chez Rothschild n’avait trouvé à déclarer au fisc que le très modique avoir de 250000 euros, soit le prix d’une « chambre de bonne » à Paris ! Et encore pas dans le 16ème.
De deux choses l’une : ou bien il claquait absolument tout son « pognon de dingue » dans des fiestas avec Brigitte ou avec ses copains, ou bien il avait refait le coup de Cahuzac, ce ministre du budget, de gauche bien sûr, si fier de traquer impitoyablement des délinquants fiscaux et qui…planquait son fric en Suisse.
Je n’ai aucun moyen de savoir si les chiffres avancés dans certains quotidiens sur les montants de sa fortune planquée hors des frontières de sa chère République en marche sont exactes.
Peut-être, après tout, Macronéron n’a-t-il pas mis la moindre oseille à gauche.
Auquel cas, bizarre tout de même-je dis bizarre-que cette modestissime fortune après des années dans la haute banque et cinq ans à l’Elysée où tout lui est fourni pour son train de vie de président.
De deux choses l’une :
-Ou bien n’a-t-il donc pas du tout su gérer son fric, auquel cas quel con que ce grand économiste !
-Ou bien a-t-il cru lui aussi qu’il était à l’abri des investigations financières du fisc et des médias, auquel cas encore, quel con !