lundi 11 octobre 2021

Macronerie et Marinade

Macron dans la marmite africaine

Macron n’est plus seulement le prosélyte du « simultanément ». D’une manière psychologiquement plus inquiétante, le voilà prônant de plus en plus une chose puis son contraire.

Nous avons déjà vu cela dans ses propos contradictoires sur l’Algérie et à l’adresse des fils de harkis de 3ème génération.

Le voilà actuellement en pleine divagation sur l’Afrique dans son ensemble.

Souvenons-nous, peu après son élection il lançait l’énormité qu’il n’y avait désormais plus de politique africaine de la France, plus de « France-Afrique ». Or ne voilà t-il pas qu’il a fait organiser cette fin de semaine à Montpellier un « sommet Afrique France » clôturant la saison Africa 2020. Avec 3000 invités dont 2000 résidant en France et 1000 venus des différents pays africains.

Une initiative parfaitement injurieuse pour les chefs d’Etat africains qui n’ont pas été conviés, Macron ayant émis l’idée saugrenue de « nouer le dialogue avec la société civile africaine ». Mais que recouvre donc ce concept de société civile africaine ?

On sait que le terme de « société civile » est usité en France pour désigner la population autre que celle de la classe politique. Ce qui est déjà très fumeux…Pour ce qui est des pays africains, on voit mal comment les chefs de gouvernement, qu’on sait très chatouilleux sur les moindres faits qui pourraient rappeler une ingérence politique néo-colonialiste de type France-Afrique, pourraient avoir pris cela autrement que comme une marque d’insupportable mépris à leur égard. Mais à la vérité, sans vouloir prononcer sur son cas le mot fatidique en trois lettres, il y a quelque chose d’inquiétant dans l’attitude fascinée de MicroNéron envers les Africains.

Tout le monde a en mémoire la photo qui a fait le tour du monde de l’incroyable scène le soir de la fête de la musique, à l’Elysée, du couple présidentiel entouré de rapeurs dont l’un avec un tee-shirt arborant l’inscription « noir et pédé ». Cette fois, on a pu voir sur tous les écrans notre MicroNéron invoquant les Africains, dans une sorte d’hallucination extatique. Laissons aux psychiatres le soin d’interpréter pareilles expressions. Mais politiquement, on est averti : MicroNéron a manifesté sa formidable attirance à l’idée d’une France majoritairement africanisée. Un véritable racisme inversé ! Ce n’est évidemment pas lui qui niera la réalité du « grand remplacement ». Il l’appelle tellement de tous ses vœux ! Cette passion le dévore.

Est-ce pour cela que l’article de pleine page 2 qui était hier consacré par le Figaro à l’événement de Montpellier était titré « Macron dans la marmite africaine ? » On veut croire que ce n’était pas une subliminale allusion anthropophagique un brin raciste.

On se souvient, en effet des caricatures du temps jadis où l’on représentait des missionnaires bouillant dans des marmites.

Aujourd’hui, ce n’est pas tant MicroNéron qui court pareil danger. C’est lui qui s’active à faire avancer la décomposition de la France.

 

Quand Marine ne se marre pas

Quant à Marine le Pen, certains dans son entourage se demandent dans quelle marinade elle risque de terminer sa carrière politique.

Les temps sont durs pour elle.

Déjà, samedi soir, la pétillante Marion, interrogée sur Cnews par ce rouleau compresseur de logique politique qu’est Mathieu Bock-Côté, a fait l’observation, rejoignant celle de son grand-père, que le R.N. ayant abandonné des positions fondamentales ne pouvait guère progresser.

La dernière en date des « aberrations » de ce parti est le refus exprimé par Marine d’une sortie de la C.E.D.H, cette cour mettant le droit européen, le plus idéologisé qui soit, au-dessus de notre droit national.

Marion a également dit qu’évidemment il n’était pas bon que demeurent deux candidats de droite nationale à la présidentielle. Notons qu’on peut d’ailleurs se demander en quoi le RN demeure bien un parti de droite… Mais avec un bon rire malicieux Marion s’est évidemment refusée à confier pour lequel de Marine ou de Zemmour elle pourrait bien se prononcer.

Mais on sait qu’entre ces deux candidats le rapport des forces électorales a désormais changé et bien des basculements s’en suivent.

Ainsi, il y a à peine un mois, un ami, brillant intervenant de l’émission de Pascal Praud, me disait que s’il préférait amicalement Zemmour, ce dernier, étant inférieur en potentiel électoral à Marine, ferait bien de ne pas tarder à se retirer de la compétition présidentielle tant le sort de la France était en jeu.

Mais voilà que désormais c’est le retrait de Marine qu’il faut selon lui envisager, en quoi il rejoint aussi l’excellente Charlotte d’Ornellas.

Pour ce qui est de moi, on sait depuis longtemps à quoi s’en tenir et j’ai été heureux, à la réception des nombreux appels dans notre émission de Radio-Courtoisie, de vérifier que le courant allait dans ce sens dans toute notre mouvance d’Amitié Française.

Mais plus significativement encore, ce samedi, aux halles Victor Hugo de Toulouse, où j’ai toujours reçu le meilleur accueil du temps de mes campagnes électorales, je suis arrivé au moment où autour d’une première bouteille, la conversation s’engageait sur la politique.

Ce fut pour moi non pas une grande surprise d’entendre se dégager non seulement une vive expression de sympathie pour Zemmour mais un véritable enthousiasme unanime. Et d’expérience, je sais que le sondage des halles Victor-Hugo vaut mieux que bien d’autres.

Cela m’a fait chaud au cœur. Eric a eu raison de titrer son dernier livre : « la France n’a pas dit son dernier mot ».

Prions pour qu’il en soit ainsi et pour que Marine ait la belle élégance de se ranger derrière lui.