Les pathologies mentales n’accablent pas seulement les personnes mais aussi les groupes, les clans, les sociétés.
Résumons-nous.
Négation de la dangerosité du coronavirus chinois, avec visite présidentielle au théâtre, juste avant de l’accuser de nous faire la guerre avec emprisonnement du pays d’un coup de menton. Maniaco-dépression ?
Assignation domiciliaire pour tous les Français, quelle que fût la région qu’ils habitassent, infectée ou non, ville de Paris ou ville de Saint-Chély d’Apcher, précipitant la tiers-mondisation du pays. Haine de nous ? Haine de soi ?
Répétition ad nauseam que le masque était inutile, puis sa brutale imposition à tout le monde, ultérieurement jusqu’aux enfants, nonobstant les avis réitérés de l’OMS qui estime qu’il est parfaitement inutile à l’air libre et seulement protecteur dans les espaces clos et à haute densité de population. Injonctions contradictoires ?
Traque des prétendus imprudents qui durant le premier confinement allaient prendre l’air à la plage, ou à plus d’un kilomètre de leur domicile, avec centaines de milliers d’amendes à 135 euros aux dépens d’une population en voie de paupérisation. Régression sadique ?
Dès le premier déconfinement, affirmation selon laquelle la « pandémie » ne pouvait que rebondir à l’automne, période de tous les rhumes depuis la nuit des temps, et qu’il faudrait derechef probablement reconfiner. Réitération au seuil de l’hiver, avec évocation d’années de claustrations à répétition. Chantage pervers ?
Bureaucratique règle de 100 km maximum autour du domicile imposée un mois durant après le premier confinement pour tout déplacement des Français, fût-ce dans le Queyras, sur le plateau de Valensole, sur l’Aubrac ou dans la Combraille, comme si les forces de l’ordre n’avaient pas autre chose à faire. Délire mégalomaniaque ?
Au cours du premier confinement, ordre aux forces de l’ordre de s’acharner sur le « petit » - blanc, noir ou jaune -, mais oubli des malfrats. Déni de réalité ?
Annonce d’un reconfinement à l’automne, quoique modulé selon les publics, accompagnée d’une multitude de doutes sur l’issue de cette nouvelle mise aux arrêts domiciliaires, soumise aux verdicts futurs d’une science qui pourtant étalait depuis le premier jour ses contradictions en public. Violence psychologique ?
Lent redéconfinement en décembre, assaisonné d’une jauge à 30 fidèles dans les lieux de culte, quelle que fussent les dimensions d’iceux. Retard mental ?
Concession faite aux Français de voyager librement pendant les fêtes de Noël et du Nouvel An, mais interdiction d’utiliser les remonte-pentes de ces hautes montagnes réputées pour la pureté de leur air, malgré la comique autorisation de se rendre au pied des pistes. Etat confusionnel ?
Tandis que les frontières restaient ouvertes aux migrants, limite des contrôles aux improbables limites d’une « Europe » dont le régime français s’autoproclame l’impérial constructeur. Névrose obsessionnelle ?
L’hiver venu, interdiction aux Français d’aller skier dans les stations de sport d’hiver demeurées ouvertes en Suisse, Autriche ou Espagne par des autorités dont la compétence est au moins égale à celle des hiérarques français, et ce au mépris de la souveraineté d’autrui. Psychose paranoïaque ?
Acharnement réitéré contre les restaurateurs, hôteliers, dispensateurs de loisirs et de culture, libraires… toutes excellentes professions propres à la tradition française d’art de vivre et de penser avec humiliantes fermetures totales des mois durant tandis que les hypermarchés jouissaient des libéralités du nano-maître jupitérien. Narcissisme pervers ?
Frénésie à faire concocter toutes affaires cessantes une drogue génétique prétendument vaccinale mais possiblement périlleuse. Contrôle étatique jusqu’au plus intime des corps. Serait-ce ce que la psychiatrie désigne sous le concept de violence de transfert ?
Conclusion. Il est certainement temps qu’un concile de psychiatres dresse un diagnostic exhaustif des pathologies mentales de la clique qui monopolise, par cooptation oligarchique, les gouvernements du régime républicain. Car il est peu de pathologies plus contagieuses, et mentalement plus toxiques sur l’entourage, que la démence. En cette matière, la folie bat les coronavirus chinois à plate couture.
Alceste Bigaradier