mardi 3 novembre 2020

Macron: combien de temps encore ?

 

Enfin, voilà les premiers frémissements annonciateurs de la montée de l’exaspération contre ce « Micro Néron » multipliant de criminelles erreurs dans la conduite des affaires de la France.

Cette fois-ci, les mesures de confinement avec leurs lots d’aberrations sont chaque jour moins acceptées.

De plus en plus nombreux sont ceux qui s’interrogent sur les motivations politiques réelles de la fermeture des commerces. Comment simultanément prétendre que le port du masque est très efficace et interdire que l’on puisse ainsi protéger dans des magasins où l’affluence est loin d’être égale à celle des grandes surfaces ?

La technocratie jacobine, plus que jamais au pouvoir avec Macron et Castex ne veut-elle pas profiter de la situation pour que les achats ne puissent plus être effectuées qu’ « en ligne » et pour éliminer encore plus les libres commerçants et artisans ? Pour le plus grand profit des « G.A.F.A » !

Mr Macron, annonçant le confinement actuel, a proféré l’affirmation selon laquelle il permettrait de sauver pas moins de 400 000 vies ! Mais sur quelles bases s’est-il donc fondé pour balancer un tel chiffre ?

Ce dont il n’a pas parlé, c’est du coût à la fois économique et humain du confinement. Le premier a entraîné notamment la mort de centaines voire de milliers de personnes âgées bouclées dans les Ehpad. Et on ne saura jamais le chiffre de tous les morts de désespoir devant les désastres de leurs activités interdites.

 

Al Jazeera ou le « Canossa » de Micro Néron

 

« Aller à Canossa », l’expression est entrée dans le langage courant historico-politique. Elle se réfère à l’acte de soumission au pape, le 28 janvier 1077, de Henry IV, le « roi des Romains » (titre avant leur élection des futurs empereurs germaniques).

Ce dernier s’était en effet rendu à Canossa, petite ville de Toscane pour s’agenouiller devant le pape Grégoire VII qui l’avait excommunié. Ce faisant, il obtint le pardon et la levée de son excommunication.

Mais rien ne dit que pour s’être soumis aux questions de l’orgueilleuse chaîne islamique et s’être efforcé d’y répondre très humblement, sans brio, plutôt penaud, Micro Néron, traité comme un politicien dhimmi, ait pu retrouver auprès des populations mahométanes la considération que lui avaient valu ses propos de traître à son pays sur la colonisation de l’Algérie « crime contre l’humanité ».

Pour obtenir une apparence de pardon d’Hitlerdogan et des autres, il lui faudra encore beaucoup d’aplatissements. Mais quoi qu’il puisse faire, c’est avec un fondamental mépris qu’on le considérera chez les peuples de l’oumma.

Cependant, le mur de la sacralisation des caricatures de Charlie commence quelque peu à se lézarder. Ainsi, notamment, l’ancien ministre de l’Education Nationale Luc Ferry a t-il exprimé son aversion pour ces productions. Saluons aussi les courageuses lignes de Monseigneur Cattenoz, l’évêque d’Avignon.

 

Au moment où je termine ce blog, Jérôme Triomphe m’apprend que le référé-liberté pour la liberté du culte catholique est devant le Conseil d’Etat fixé à ce jeudi 5 novembre 11h30.

C’est avec joie que nous avons appris hier après-midi, que Monseigneur de Moulins-Beaufort, le président de la Conférence des évêques de France (CEF) a finalement décidé d’en appeler lui aussi à la décision de cette instance. C’est un grand progrès par rapport au précédent recours du mois de mai où l’Agrif et des institutions religieuses avaient obtenu par l’ordonnance du 18 mai, la levée de l’inique interdiction du culte. Il n’y eut alors aucun évêque pour la demander.

Cette fois-ci, après l’Agrif et un nombre encore plus grand d’institutions du catholicisme de conviction, six évêques, la semaine dernière avaient décidé d’agir de même.

 Mgr de Moulins Beaufort n’a pu, à son tour, qu’opter pour ce recours.

Demain, dans notre émission de la Réplique sur Radio Courtoisie, Maître Jérôme Triomphe exposera les points principaux de notre recours.