jeudi 5 novembre 2020

Etats-Unis : une tristement possible élection de Biden mais extension et renforcement de la droite de conviction


A l’heure où j’écris en cette matinée du 5 novembre, il semble que, sauf événement inattendu, Joe Biden soit à même d’accéder à la Maison Blanche. Néanmoins, pour que cela soit confirmé définitivement, il faudra sans doute attendre les résultats des recours devant les cours suprêmes des Etats que Donald Trump va déposer et peut-être, finalement, celui de la Cour Suprême de l’Union. Car il est vrai que ses accusations de fraudes massives en plusieurs lieux au profit de Biden paraissent n’être pas sans fondements.

Quoiqu’il en soit, si ce dernier l’emporte, sa victoire aura un fort goût d’échec et sa présidence ne sera pas une partie de plaisir. En effet, avec un Sénat demeurant en majorité « républicain » et la Cour Suprême telle qu’elle est aujourd’hui, Biden n’aura pas affaire à une faible opposition mais à une considérable force de blocage.

Il n’aura de véritable liberté qu’en matière de politique internationale car en ce domaine il disposera des pouvoirs régaliens que la Constitution confère au président.

Les résultats sont d’ores et déjà une claque pour l’internationale de l’idéologie « progressiste » et pour son formidable système médiatique de mensonge mondialisé.

Ainsi, depuis des mois, le bombardement anti-Trump n’a-t-il jamais cessé sur France-Inter, pourtant radio nationale, financée par les impôts de tous. Avec tous les moyens d’invitations que cela leur confère, chaque matin, dans leur « 7 à 9 », le sieur Nicolas Demorand et dame Léa Salamé, n’ont cessé de faire de l’antitrumpisme primaire, viscéral et systématique.

Avec même pas le minimum d’alibi de pluralisme requis pour la politique intérieure…

A en croire la majorité des « commentateurs » des médias gaucho-progressistes, Trump était presque quasiment le candidat du Ku-Klux-Klan !

Et voilà qu’il n’est plus possible de cacher tout à fait que nombre de « latinos » et pas seulement des réfugiés anticommunistes, Cubains, Nicaraguayens, Vénézuéliens, ont voté pour lui.

Et voilà qu’on n’a pu entièrement taire qu’un nombre non négligeable de noirs (« Blacks for Trump »), 20 à 25% ont voté pour lui.

Et ne parlons pas des habitants de race jaune qui, généralement réussissent très bien dans leurs études et leurs activités et qui sont souvent les victimes des émeutiers « anti-racistes ».

Mais ce ne sera pas la dernière fois qu’il nous faudra faire observer le paradoxe de ces « antiracistes » qui, simultanément, affirment que les races n’existent pas et qui racialisent tout.

S’il est élu, Joe Biden devra aussitôt subir la pression de sa vice-présidente, Kamala Harris, fille d’un père jamaïcain et d’une mère indienne, à la brillante carrière de magistrat et contre-exemple parmi tant d’autres, et après tant d’autres, d’une Amérique qui serait raciste.

Mais à la vérité, si racisme il y a aujourd’hui aux Etats-Unis ne serait-ce pas pour le moins autant que celui de la minorité des suprémacistes blancs celui de la forte minorité des suprémacistes noirs ?

Même, avec Biden, et surtout avec sa Kamala Harris, on n’a pas fini d’en voir de toutes les couleurs dans les 50 Etats (plus le district of Columbia) de l’Union.