Les crimes en France de l’islam jihâdiste ne sont pas seulement d’aujourd’hui.
Ils ne remontent pas aux abominations perpétrées en ce début du XXI° siècle au Bataclan, à Charlie-Hebdo, à l’école juive de Toulouse, à Montauban, à Carcassonne, et sur la promenade des Anglais à Nice.
Il y a 66 ans, le 1° novembre 1954, la guerre d’Algérie commença par une série de 70 attentats dont le plus cité, pour ce qui est des victimes européennes, fut celui qui frappa le couple de Guy et Jeanine Monnerot, jeunes instituteurs mariés deux mois auparavant et arrivés en Algérie depuis une semaine.
Pour rejoindre leur école, ils avaient pris un bus qu’arrêtèrent les terroristes fellaghas dans les gorges de Tighanimine, dans les Aurès. On les fit descendre ainsi que le courageux caïd francophile Hadj Sadok.
Une rafale de mitraillette les abattit. Mais Jeanine et le caïd Sadok survécurent. Longtemps les « historiens » de gauche ont présenté les insurgés algériens comme des « laïques », des « progressistes » ainsi que les présentaient leurs porte-paroles et leurs compagnons de route, les « idiots utiles ».
Il n’est plus d’historien sérieux à demeurer sur ce déni de réalité. La vérité s’est imposée sur le fait que c’est sur l’islamisme jihâdiste que s’est développée l’insurrection antifrançaise. Quant à l’acte barbare de la décapitation, assortie le plus souvent de l’émasculation, et précédée de tortures, c’est par dizaines de milliers qu’il fut pratiqué pendant la guerre d’Algérie, sur le modèle des guerriers de Mahomet, et aussi pendant la guerre civile de 1990. Et n’oublions pas le sort qui fut celui des moines de Tibhirine.
La vérité, c’est que l’islamisme contemporain, qui n’est pas autre chose qu’un islam en éruptions multiples, mène par-delà ses antagonismes internes entre sunnisme et chiisme une guerre à visée de soumission d’une bonne moitié de l’humanité. En effet, l’Extrême-Orient de la Chine et autres pays communistes et bouddhistes, et l’Inde Hindouiste, malgré ses deux cent millions de musulmans constituent deux énormes ensembles difficiles à conquérir.
Mais chez nous, comme dans l’ensemble des pays de la décadence eurocratique, rien pour l’heure ne semble pouvoir faire reculer l’avancée islamique, et même pas les atrocités du terrorisme.
Car chaque attentat suscite immédiatement le déclenchement des orchestrations des gémisseurs du « pas d’amalgame ». L’islam « patte blanche » est aussitôt érigé en victime « objective » de l’islam « mains rouges ». Et les gogos utiles ne manquent pas dans la sphère médiatique et dans tout le spectre de la politiciennerie pour crier d’autant plus à l’islamophobie, rejoignant ainsi les chœurs de l’indigénisme et de l’idéologie « décoloniale » de l’algérienne Houria Bouteldja si encouragée par la suffocante déclaration macronienne (« colonisation, crime contre l’humanité !») pendant sa campagne présidentielle. Mais voilà que ce pauvre Macron, ce pauvre « Micro-Néron » qui avait tant fait pour se mettre bien, c’est-à-dire bien à plat ventre avec l’A1lgérie islamiste et la Turquie néo-ottomane, est l’objet de la haine déferlante de masses mahométanes fanatiques et vociférantes.
Nous ne reviendrons pas ici sur ce que nous avons écrit il y a peu sur ce blog. Nous n’avons rien à retrancher, rien à ajouter sinon l’observation que chaque fois qu’il parle, il s’enfonce un peu plus, comme lors de son entretien pitoyable sur Al Jazeera.
Il est certes plus facile de persuader la plupart des Français de se confiner bien sagement que d’expliquer à des questionneurs musulmans que le droit à la liberté d’expression en France (pourtant à géométrie variable) implique de pouvoir caricaturer leur prophète.
Il n’a pas osé dire : « Comme on peut le faire dix fois plus ignoblement du Christ et de la Vierge Marie ».
Macron n’a aucune connaissance de l’islam, n’a rien lu du Coran, de la Sira de Mahomet, de la charia ; sans doute méprise-t-il cette littérature pour bédouins et sans doute ne sait-il pas ce qu’est l’oumma. Sans doute encore n’a-t-il rien lu de Lawrence d’Arabie ou de Benoist-Méchin, ni des grands islamologues. Il ne sait rien de la psychologie musulmane.
Qu’il faille combattre l’islam jihâdiste et l’islamigration et la tsunamigration est un impératif de survie nationale.
Mais cela, il ne le voulait à aucun prix, s’en tenant à professer des lieux communs et niaiseries sur les douceurs de l’islam pour ensuite, le plus inintelligemment possible, fournir à Erdogan (cet Hitlerdogan) prétexte à soulever contre lui, Macron, la colère de plusieurs États et de peuples entiers de l’oumma.
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De cela notamment, nous reparlerons ce mercredi à partir de 18 h dans notre émission de la Réplique sur radio-Courtoisie. Confiné loin de Paris, je n’y interviendrai que par téléphone, mais nos talentueux amis parisiens, eux, pourront être dans le studio :
- En première partie (de 18 h à 19 h 30), Cécile Montmirail, Hortense Sauveur, Richard Haddad.
- En deuxième partie (de 19 h 30 à 21 h), Pierre Henri, Jérôme Triomphe et Jeanne Smits par téléphone.
Je commencerai mon propos par un hommage à mon vieil ami Jean-Marie Le Chevallier, longtemps mon collègue au Parlement Européen, ancien maire de Toulon, rappelé à Dieu la semaine dernière.