Ne
voilà-t-il pas que la Chine totalitaire de Xi Jinping, continuateur de Mao, la
Chine de l’enfer du Laogaï, la Chine de la persécution anticatholique devient
la grande bénéficiaire de la pandémie du coronavirus ! Chine si admirable
aux yeux des gogos de la désinformation médiatique et du « lobby
Raffarin » puisque, ne voilà-t-il pas qu’elle va nous envoyer, par pont
aérien, jusqu’à un milliard (un compte rond) de masques salvateurs dont on lui
avait laissé le monopole de la production. Oublié, d’ailleurs, que dès le début
du mois de février, le gouvernement chinois avait appelé à l’aide l’Union
européenne qui fut très généreuse.
C’est
en Chine que le coronavirus a commencé à faire d’importants ravages sur lesquels
on ne saura pas la vérité de si tôt.
Mais
comme Big Brother, Xi a pu, sans trop de difficultés apparentes, imposer, grâce
à la morale confucéenne mixée de discipline bolchevique, le grand confinement,
voilà que la Chine rouge est devenue à nouveau médiatiquement un grand modèle.
Comme aux meilleurs temps du maoïsme soixanthuitard triomphant à la Sorbonne et
à Normale Sup avec toute la bande des rouges zozos, Sartre et sa Beauvoir,
Althusser (et sa dulcinée qu’il étranglerait un jour), les Geismar et les
B.H.L.
Il
faudra, bien sûr, au plus vite, ouvrir les débats sur la provenance du
coronavirus. Elle n’est probablement pas celle que propage aujourd’hui la
propagande du régime de Xi, l’imputant aux « démons
étrangers » comme cela se fit quelquefois dans l’empire du milieu.
Certains
commentateurs affirment que « plus
rien ne sera comme avant » après le choc économico-social planétaire
que va entraîner la pandémie. Certes, la perturbation va probablement être
importante. Mais le « plus rien » est exagéré. Il est à craindre, au
contraire, que trop de choses ne soient guère remises en question.
Car,
nul doute, notamment, que le « lobby chinois » va s’employer avec
acharnement à maintenir la Chine rouge dans sa fonction d’usine du monde. Il
est déjà facile d’imaginer les arguments que tous les Raffarin propageront
(véritable complémentarité, stabilité pacificatrice de la Chine, etc…)
Du côté de
Taïwan
Mais
il y a eu certes une véritable victoire chinoise sur l’épidémie
pan-coronarienne : celle de la Chine libre ; celle de la République
de Chine repliée en 1949 dans l’île de Taïwan après la conquête maoïste du pays
avec le formidable appui de l’URSS de Staline.
C’est
cette Chine-là qui a vaincu le danger coronarien avec des méthodes et
thérapeutiques efficaces qui n’est pas sans rappeler ce que prône le professeur
Raoult. Et même chose, d’ailleurs, en Corée du Sud. Il n’est pas anodin de
constater aussi que ce sont deux pays anticommunistes, deux bastions de la
liberté qui, beaucoup mieux que le régime totalitaire de Xi, ont triomphé de
l’épidémie.
Reste
que ce coronavirus est apparu dans la Chine de Xi. Plus exactement dans la
province du Wuhan où le régime a développé un important centre de recherche
bactériologique d’intérêt civil et militaire. Rien ne dit qu’il faille voir là
un facteur de cause à effet dans le surgissement du coronavirus. Mais, pour en
être persuadé, on aimerait être certain qu’une libre enquête multinationale
pourra être menée. Sans illusion.
Pour
l’heure, en effet, c’est du « danger
pour la démocratie » (sic !) que représente la libre Hongrie
souverainiste de Victor Orban que se préoccupent l’Union européenne et les
médias. Pire que les discussions sur le sexe des anges dans Byzance encerclée
par les Ottomans ! Pauvre Union européenne !
Mais
dans notre Europe, du moins notre joie de voir le chef de l’État polonais,
Andrzej Duda, prier à Czestochowa devant l’icône de la Reine de Pologne (voir
blog d’Yves Daoudal).
Pas
pour rien aussi que la Hongrie et la Pologne ont été deux nations héroïques dans
la résistance au communisme.
Taïwan, Corée du
Sud, Hongrie, Pologne
Le
coronavirus n’est pas de même nature et, pour l’heure, infiniment moins
meurtrier que les virus du marxisme-léniniste. Mais ils sont d’une même
perversité planétaire…
Rien qu’en France,
on peut très vite sauver 500 vies par jour ! Il suffit que
les parlementaires votent l’interdiction de tuer les enfants à naître.