L’affaire du coronavirus aura provisoirement supplanté
la terreur climatique dans la grande entreprise d’hystérisation des populations
menée par les oligarchies occulto-mondialistes. Quelques centaines de décès
dans le Wuhan, assurément regrettables, et voici des alertes planétaires
immédiatement déclenchées. Les journaux télévisés, principaux outils de
l’hypnose de masse, sont submergés de glapissements coronaviriens. Et La Croix, le quotidien, participe allègrement
au sabbat en demandant de rajouter encore une louche de « gouvernance
mondiale ».
On passe sous silence que cette famille de
virus qui affectent le système respiratoire et peuvent même nous affliger d’une
diarrhée, est pour partie à l’origine des rhumes, coryzas, catharres, rhinites,
enchifrènements et autres toux qu’en hiver l’humain contracte avec la
régularité du métronome. Les très faibles peuvent en périr, on le déplore
assurément, mais cela depuis que la vie est la vie.
Les pédants de la faculté nous avaient déjà assommés
avec le SRAS, de la même famille de pouillerie. Cette année, la souche qui
s’est développée dans le Wuhan, dite 2019nCoV, serait nouvelle – comme ces
virus grippaux qui mutent avec la célérité du rat qu’on harcèle. Quelques
milliers de cas (non létaux pour la plupart) étaient diagnostiqués mi-janvier dans le monde - quand la grippe
espagnole fit en 1918-1919 au moins 50 millions de morts. Mais non, il fallut en
janvier boucler le Wuhan, interrompre les liaisons aériennes, c’est très bien.
Tympaniser la Terre entière, c’est plus suspect.
Côté panique, il est évidemment
contre-productif de hurler au CO2 en plein hiver, ce thème quoique rassis étant
plutôt estival pour les rédactions des médias du régime. On relèvera seulement à
ce chapitre que le Dauphiné Libéré crut
bon de s’angoisser d’une journée de vents de sud dans les Alpes alors qu’on a
toujours connu ce célèbre foehn qui
multiplie les dépressions nerveuses et les avalanches. Passons.
L’éditorialiste de La Croix
flagorne Xi Jinping, moque Donald Trump et idolâtre « la gouvernance
mondiale »
Faute de réchauffement d’origine humaine, le
média aux ordres s’est donc goinfré de coronavirus pour hululer à l’urgence
d’une gouvernance globale imposée par un défi plus global encore, fût-il gonflé
à l’hélium. Si en août, Le Monde
titrait sur toute la largeur de sa Une « L’été le plus chaud depuis
2.000 ans », le 27 janvier La Croix
prenait le relais version chef de clinique sous le titre de Une « Coronavirus,
le monde s’organise ». Le monde « s’organise » ! Dans
l’adversité, le royaume arrive ici et maintenant. Alléluia.
L’éditorial
du quotidien mondialo-catholique était ce jour-là signé Florence Couret. Il
vaut le détour. Après avoir sardoniquement relevé que « même Donald Trump
(frisson, NDLR) a concédé (nous
soulignons) un tweet louangeur à l’égard de la Chine », et après avoir mielleusement
flagorné Xi Jinping « en chef d’état-major des armées contre le
2019-nCoV » qui « prend la parole pour informer, décider, alerter la
communauté internationale » (re-frisson), Madame Couret concluait :
« Tout se passe comme si l'urgence sanitaire, pour ne pas dire l'urgence
vitale, était là pour nous rappeler les vertus du multilatéralisme et de la
gouvernance mondiale, pour peu qu'on en accepte les règles et qu'on cesse
de la dénigrer ».
Mais voyons
donc !, comme on dit au Canada.
Il faut à Madame
Couret une bonne dose de cynisme pour écrire une pareille ineptie. Qu'est-ce
qui rend potentiellement planétaire une épidémie locale si ce n'est ladite
mondialisation qui, pour satisfaire la voracité himalayesque des
multinationales, des grandes banques et du criminel régime capitalo-communiste
chinois, a détruit les frontières et leur fonction de filtrage, de protection
culturelle, sociale, sanitaire ?
La
Croix déplore les conséquences de la
cause qu’elle chérit, le mondialisme
La Croix déplore les conséquences de la
cause qu’elle chérit. Car la gouvernance mondiale est d'ores et déjà en place :
celle des sectes syncrétistes infectant les élites planétaires, celle des scientifiques
aveugles, des financiers cupides, des industriels détruisant les régimes
sociaux en expatriant leurs productions vers les camps de concentration
ouvriers de Chine ou du Bangladesh, celle des grands médias serviles, des
salles de marchés cyniques, des bobos parisiens dégoulinant de moraline bio qui
prennent l'avion un week-end sur deux pour aller « se cultiver » à
l'autre bout du monde.
Le journal de Madame
Couret, comme la plupart des autres, est déjà notoirement adepte de la thèse
thunberguesque de l'incandescence climatique sensée nous imposer avant dix ans,
sous peine de lyophilisation planétaire, un nouveau renforcement de la
gouvernance par la secte techno-marchande onusienne et de ses juteuses
disruptions technologiques. A son service, le pouvoir de ses spadassins communistes,
Xi Jinping en tête de gondole, ou libéraux-libertaires, Macron en sous-produit.
Coronavirus,
ébullition climatique, même combat. Faire peur pour asservir. Jusqu’à l’ombre
de la Croix.