vendredi 24 janvier 2020

Macron, de la France éclatée à l’Orient compliqué


Même sur le registre du « simultanément » ou de « l’en même temps », Emmanuel Macron n’est qu’un nain par rapport à Poutine.

On a encore vu hier à Jérusalem combien ce dernier était un grand ami de Benyamin Netanyahou.

Or Poutine est simultanément l’allié très protecteur de la Syrie, qui est l’alliée de l’Iran, le plus grand ennemi d’Israël et aussi des États-Unis.

Il n’est guère de jour où l’aviation russe ne bombarde en Syrie quelque cible dans ce qui demeure de l’État islamique ou de ses ennemis des FDS (Forces Démocratiques syriennes), tout autant ennemies du régime de Bachar el-Assad : FDS que soutient la coalition occidentale dont la France.

Pour cela, les Russes doivent éviter absolument tout incident avec l’aviation israélienne qui surveille le ciel syrien et y mène assez souvent des missions contre quelques forces syriennes mais surtout contre les troupes iraniennes et celles de leurs supplétifs du Hezbollah libanais.
On imagine aisément quelle a été naguère la difficulté pour nos aviateurs de bombarder quelquefois eux aussi des cibles de l’armée de Bachar el-Assad et, simultanément, de l’État islamique théoriquement ennemi de tous. Le ciel syrien est une grande école de diplomatie. 

La meilleure entente régnait donc hier entre Netanyahou et Poutine, nonobstant le fait que les ennemis jurés du premier soient soutenus par le second.

Il en était de même hier entre Netanyahou et Trump, ce dernier étant certes comme Poutine un grand ami du premier mais plus exactement le meilleur ami d’Israël.

Il convient enfin de ne pas perdre de vue que, depuis quelques années la Russie avait amélioré ses relations avec la Turquie (encore membre de l’OTAN !) pour les raisons d’avancée de son oléoduc euro-asiatique.

Mais voilà que les deux puissances sont à nouveau en délicatesse. Chacune soutenant pour des raisons peu philanthropiques une des deux factions de la guerre en Libye.

À Jérusalem, c’est manifestement Poutine qui a profité le plus de la commémoration de la libération d’Auschwitz-Birkenau, en exaltant la grande mémoire de l’armée rouge. Évidemment, dans ce registre, Trump, historiquement ignare, ne fait pas le poids. Il n’a pas rappelé au néo-tsar de toutes les Russies (et au-delà) ce qu’il en fut de la collaboration, deux années durant, des deux grands criminels, Hitler et Staline, ni le fait que sans le gigantesque approvisionnement en matériel de guerre par les États-Unis, l’armée rouge n’aurait pu de sitôt triompher de l’armée allemande et aurait dû attendre peut-être que les armées alliées avancent jusqu’à l’Oural…

Mais, bref, si les États peuvent semble-t-il s’entendre sans trop de mal sur le passé – à condition d’en accepter une interprétation stalinienne – on ne peut que constater qu’un « nouvel ordre mondial », ce n’est pas encore pour demain. Car « chassez les nations et les empires, ils reviennent au galop ! ».


Macron : ça ne finira pas bien ! 

Contrairement à Louis XV, Louis « le bien-aimé » au début de son règne, Emmanuel Macron n’a pas été aimé par la plupart des Français dès son élection. Très vite, il a même suscité contre lui l’opposition de la majorité du peuple.

Hélas peut-être même pas en raison du plus abominable de la politique qu’il conduit, à savoir la continuation de la révolution dite « sociétale », la révolution de la culture de mort, nihiliste, celle de ce racisme antihumain qu’il appelle « progressisme » et qu’il mène avec, comme personnage emblématique, l’authentique sorcière Marlène Schiappa. 

Cette dernière n’a-t-elle pas pris position pour que soit repoussée encore plus loin la durée légale de l’âge d’avortement  des enfants dans le sein de leur mère ?

Destruction de la famille, destruction de la vie innocente, manipulation génétique, perversion de la bioéthique, c’est le noyau même du déconstructionnisme macronien !

Hélas, pour le moment, seule une minorité, non négligeable bien sûr, voit cela.

Mais, s’il avance dans la mortifère révolution sociétale, Macron piétine et va échouer dans ses réformes sociales.

Les lecteurs de Reconquête de ce mois liront avec intérêt le bel article de Cécile Montmirail, « la réforme des retraites : une usine à gaz et en même temps une addition salée ».

Mais pendant que la France, toujours plus pauvre, s’épuise dans les manifestations et les grèves contre cette réforme, la tsunamisation migratoire se poursuit. Et notamment en provenance de cette Algérie où la révolution qu’espérait une partie du peuple a échoué. 

Là aussi, le rôle de Macron aura été profondément pervers. En effet, en répétant sa monstrueuse allégation selon laquelle la colonisation a été un crime contre l’humanité, il a justifié, amplifié la haine antifrançaise dans la population algérienne.

Beaucoup dans cette population ont les yeux tournés vers la France où ils voudraient s’installer. Mais le régime algérien n’a cessé de marteler les raisons de la détester. Tous n’avalent pas la désinformation. Mais Macron en aura été le meilleur collabo. Efficacement supplétif de l’islamo-gauchiste Houria Bouteldja et de sa stratégie révolutionnaire conquérante : haïssez la France et prenez-la !

Faciliter cela, est-ce autre chose que de la trahison ?