Ça ne prend plus, et ça
ferait rire tout le monde si ce n’était hélas une longue et tragique histoire
de sang et de larmes.
Voici que, peu après les
crimes, on nous a fait encore le coup de la possibilité excusatoire du « déséquilibré »,
de la bouffée délirante, de la folie pour les deux derniers égorgeurs en date
aux cris de « Allah Akbar ».
En attendant les
prochains qui passeront à l’acte, tout à l’heure, demain ou après-demain, mais
hélas quasi assurément, sans trop tarder.
L’explication des
assassinats par le déséquilibre vient toujours en premier médiatiquement et
judiciairement. Histoire de ne surtout pas alimenter le danger bien pire de l’islamophobie.
Après, mais seulement après, on évoquera avec une moindre intensité médiatique
les éventualités d’actes « terroristes ».
On ne saurait en vouloir à des assassins que leur folie
excuserait !
Mais ne serait-ce pas
sur cela qu’il faudrait un peu réfléchir ? Car si le fou criminel doit
être un intouchable mis à l’abri des châtiments, que penser alors des sorts
réservés aux dictateurs exterminateurs-génocideurs ?
Ne qualifie-t-on pas
fréquemment Adolf Hitler et ses complices de « fous criminels » et
tant d’autres, tels Pol Pot ou Mengistu, dans le même registre de « pervers
monstrueux », de « psychopathes sanguinaires» ? Fallait-il alors
ne pas envisager pour eux de châtiment suprême ?
Certes, la si brillante
philosophe Hannah Arendt mit en avant sur le cas d’Eichmann « la banalité
du mal », somme toute sa « normalité ».
Cela signifiait-il que s’il
avait été diagnostiqué « fou » il n’aurait pas fallu lui infliger la
peine de mort ?
Autrement dit, ne
faudrait-il prévoir pour les radicalisés déséquilibrés que de l’internement
psychiatrique ? Dont on sait bien qu’ils sortiront un jour plus convaincus
que jamais de la grandeur du devoir de tuer des infidèles : « Allah
Akbar ! ».
Et si la défense des
innocents, de la société, de la civilisation, passait par le rétablissement de
la peine de mort, comme l’exprime dans son livre le professeur de droit constitutionnel
Jean-Louis Harouel, que nous aurons dans la deuxième partie de notre émission
sur Radio-Courtoisie le mercredi 29 janvier ?
Pour ce qui est des
tueurs islamistes, sont-ils radicalisés parce que déséquilibrés ? Mais ne
serait-ce pas le contraire ? À force d’être nourris dans les mosquées de
la valeur d’exemplarité mimétique des actes du prophète, tels que ses ordres de
flagellation, d’amputation, de lapidation,
de crucifixion, exaltés dans les Hadîths (« faits
et gestes »), beaucoup ne deviennent-ils pas inéluctablement des « radicalisés »
déséquilibrés ? Mais, rétablissement ou non de la peine de mort, le
premier devoir de l’État est d’assumer la sécurité des personnes. Que les
assassins terroristes soient des déséquilibrés par radicalité ou des radicalisés
par déséquilibre ne change rien au fait qu’ils doivent être mis hors d’état de
nuire par les moyens appropriés les plus sûrs.
Si ce n’est par une
exécution, alors par une condamnation à une détention réellement perpétuelle. Sinon,
ce sont encore et encore des innocents venant après les dizaines de milliers d’autres
victimes de l’islam terroriste qui sont condamnés à mort.
Ni sexe ni race ?
Titre d’article ce jour
dans la presse : « Les jeunes
filles d’origine asiatique têtes de classe en France, loin devant tout le monde ».
Et ce avec le sous-titre : « Elles
connaissent une réussite éclatante, surpassant les jeunes Français. Depuis le
primaire jusqu’aux études supérieures ».
Notre bref commentaire :
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Pourtant,
affirment les marxistes, les « progressistes » et les « déconstructivistes »,
le sexe comme la race ne sont que des catégories idéologiquement inventées. On connaît
leurs raisonnements : « On ne
naît pas femme, on le devient ». Peut-être ne naît-on pas asiatique ?
-
À
noter que ces jeunes filles ne surpassent pas les jeunes Français puisqu’elles
sont pour la plupart françaises…
-
À
noter encore qu’il est fait mention dans l’article que « les parents d’origine asiatique visent assez
systématiquement le meilleur lycée, l’orientation la plus prestigieuse et
exigent de leurs enfants une forme d’excellence ».
Remarquons aussi que ce
n’est pas dans les quartiers les plus fortement peuplés d’asiatiques qu’il y a
le plus d’insécurité et le plus d’émeutes… Alors, pur déterminisme racial au
sens biologique du terme ? On peut en douter.
Mais influence des
traditions héréditaires, religieuses, culturelles et sociales, comment le nier ?
La morale de Confucius plus
positivement influente que celle de Mahomet ? Est-il interdit de formuler
cette interrogation aux confins de la psychologie et de la sociologie ? La
phobie de pouvoir subir la moindre imputation de racisme ne devient-elle pas
sans cesse plus paralysante ?