C’est sans surprise que
nous avons appris ce dernier vendredi la décision gouvernementale de pourvoi en
cassation (du gouvernement) contre la décision de la cour d’appel de Paris
suspendant le processus d’euthanasie de Vincent Lambert.
Avec son grand art d’expression
concise, Yves Daoudal a décrit ainsi l’ignominie macronienne : « Lorsque le « Dr » Sanchez avait
décidé de tuer Vincent Lambert, Emmanuel Macron avait dit qu’il ne pouvait pas
intervenir. Il avait omis de préciser qu’il ne pouvait pas intervenir pour sauver Vincent Lambert, parce qu’il se réservait d’intervenir
pour qu’il soit mis à mort ».
La sinistre de la Santé,
Agnès Buzyn, s’était pour sa part antérieurement hissé à un très haut niveau de
vomitoire hypocrisie en téléphonant à Viviane Lambert alors qu’avait été mise
en route l’élimination de son fils Vincent. Elle lui avait exprimé sans
vergogne sa désolation de ne pas du tout pouvoir légalement agir pour
arrêter le processus mortifère.
Voilà donc que s’ouvre
encore de par la volonté de Macronéron et de Buzyn une nouvelle phase de l’acharnement
euthanasique de ceux qui, idéologiquement, veulent à tout prix la mort de
Vincent. Pour la raison qu’ensuite sera légalement facilitée l’extermination de
tant d’autres handicapés plus ou moins en situation d’inconscience.
Encore faudra-t-il pour
perpétrer légalement cette ignominie contre Vincent et les autres que les magistrats
de la Cour de Cassation qui auront à en décider ne soient pas à la hauteur
morale de ceux de la Cour d’Appel.
L’échec électoral personnel de Macron.
La première différence
avec le scrutin européen de 2014, c’est que cette fois, le président de la
République ne s’est pas contenté d’exprimer son choix personnel. Il s’est
véritablement substitué pour mener la campagne à la malheureuse Nathalie Loiseau.
Véritable détournement de sa fonction de chef de l’État censé demeurer en V°
République au-dessus des partis.
Sa liste n’étant donc
même pas arrivée en tête des résultats, Macron, ainsi désavoué, devrait avoir
la vergogne de démissionner ou, pour le moins, de dissoudre l’Assemblée
nationale. Au contraire, il se félicite de son score et toute la macronnerie
politico-médiatique avec lui.
Cela dit, quelles leçons
tirer du scrutin ?
Il faut d’abord observer
que la liste du Rassemblement National menée par Jordan Bardella a obtenu le
meilleur résultat avec un score de 23.31 %. Un peu moins, certes, que celui de
Marine en 2014 (24.86 %) mais au fond, pas mal du tout, compte tenu de la
jeunesse du premier de liste et surtout de la concurrence, très déloyale, du
Président de la République.
La deuxième constatation
est que l’ensemble de ce que l’on peut plus ou moins situer à droite n’arrive
qu’à un pourcentage décevant. L’addition des voix du RN, des LR, de DLF et des
autres ne donne en effet qu’un résultat de 36 %.
Certes, ramenée sur un
second tour des présidentielles par un candidat au programme et au dynamisme
rassembleurs, ce résultat pourrait peut-être déboucher sur une majorité. Mais pour
cela, il faut que pareil candidat surgisse et s’impose, et conquière encore
beaucoup de voix sur la gauche.
Car il faut hélas encore
voir que si les vieux partis de gauche (socialistes, communistes et autres) n’engrangent que les
résultats de leurs divisions, l’addition de leurs voix avec celles des
écologistes atteint 36.4 %. Ajouté à ceux de la liste macronienne et de l’UDI
(25 %), ce pourcentage nous amène à la triste constatation que la masse des
électeurs acquis à la révolution sociétale est majoritaire dans notre pays.
Cela ne doit pas nous
désespérer mais nous ne pouvons nier la réalité que, par-delà leurs divisions,
les communistes, et les socialistes, et les anarcho-trotskystes, et les
écologistes révolutionnaires, et les islamo-libéraux libertaires constituent en
effet une majorité électorale favorable à cette subversion dans l’utopie du
meilleur des mondes totalitaire.
Et cela, bien sûr, sans
oublier la marée montante de l’islamisme.
Éléments nouveaux
· Laurent Wauquiez a donc
démissionné de sa présidence des Républicains. L’intérim va être assuré par Jean Léonetti. Le temps certainement
pour ce spécialiste de la fin de vie sans alimentation ni hydratation de s’occuper
de l’euthanasie du parti. Celle-là nous laissera indifférents.
· Marion Maréchal (jadis
Le Pen) a fait hier un grand retour médiatique dont son grand-père s’est
chaudement réjoui. Pas sûr que sa conception d’une stratégie d’alliance pour
les présidentielles rejoigne celle de sa tante ! Mais ce n’est que son
idée et cela ne signifie pas encore qu’elle sera candidate.
Quoi qu’il en soit, on
imagine aisément que la paix de la famille puisse être quelque peu perturbée…