lundi 3 juin 2019

Macronéron l’euthanasieur dans toute sa duplicité


C’est sans surprise que nous avons appris ce dernier vendredi la décision gouvernementale de pourvoi en cassation (du gouvernement) contre la décision de la cour d’appel de Paris suspendant le processus d’euthanasie de Vincent Lambert.

Avec son grand art d’expression concise, Yves Daoudal a décrit ainsi l’ignominie macronienne : « Lorsque le « Dr » Sanchez avait décidé de tuer Vincent Lambert, Emmanuel Macron avait dit qu’il ne pouvait pas intervenir. Il avait omis de préciser qu’il ne pouvait pas intervenir pour sauver Vincent Lambert, parce qu’il se réservait d’intervenir pour qu’il soit mis à mort ». 

La sinistre de la Santé, Agnès Buzyn, s’était pour sa part antérieurement hissé à un très haut niveau de vomitoire hypocrisie en téléphonant à Viviane Lambert alors qu’avait été mise en route l’élimination de son fils Vincent. Elle lui avait exprimé sans vergogne sa désolation de ne pas du tout pouvoir légalement agir pour arrêter le processus mortifère.

Voilà donc que s’ouvre encore de par la volonté de Macronéron et de Buzyn une nouvelle phase de l’acharnement euthanasique de ceux qui, idéologiquement, veulent à tout prix la mort de Vincent. Pour la raison qu’ensuite sera légalement facilitée l’extermination de tant d’autres handicapés plus ou moins en situation d’inconscience.

Encore faudra-t-il pour perpétrer légalement cette ignominie contre Vincent et les autres que les magistrats de la Cour de Cassation qui auront à en décider ne soient pas à la hauteur morale de ceux de la Cour d’Appel.


L’échec électoral personnel de Macron.

La première différence avec le scrutin européen de 2014, c’est que cette fois, le président de la République ne s’est pas contenté d’exprimer son choix personnel. Il s’est véritablement substitué pour mener la campagne à la malheureuse Nathalie Loiseau. Véritable détournement de sa fonction de chef de l’État censé demeurer en V° République au-dessus des partis.

Sa liste n’étant donc même pas arrivée en tête des résultats, Macron, ainsi désavoué, devrait avoir la vergogne de démissionner ou, pour le moins, de dissoudre l’Assemblée nationale. Au contraire, il se félicite de son score et toute la macronnerie politico-médiatique avec lui.

Cela dit, quelles leçons tirer du scrutin ?

Il faut d’abord observer que la liste du Rassemblement National menée par Jordan Bardella a obtenu le meilleur résultat avec un score de 23.31 %. Un peu moins, certes, que celui de Marine en 2014 (24.86 %) mais au fond, pas mal du tout, compte tenu de la jeunesse du premier de liste et surtout de la concurrence, très déloyale, du Président de la République.

La deuxième constatation est que l’ensemble de ce que l’on peut plus ou moins situer à droite n’arrive qu’à un pourcentage décevant. L’addition des voix du RN, des LR, de DLF et des autres ne donne en effet qu’un résultat de 36 %. 

Certes, ramenée sur un second tour des présidentielles par un candidat au programme et au dynamisme rassembleurs, ce résultat pourrait peut-être déboucher sur une majorité. Mais pour cela, il faut que pareil candidat surgisse et s’impose, et conquière encore beaucoup de voix sur la gauche. 

Car il faut hélas encore voir que si les vieux partis de gauche (socialistes,  communistes et autres) n’engrangent que les résultats de leurs divisions, l’addition de leurs voix avec celles des écologistes atteint 36.4 %. Ajouté à ceux de la liste macronienne et de l’UDI (25 %), ce pourcentage nous amène à la triste constatation que la masse des électeurs acquis à la révolution sociétale est majoritaire dans notre pays.

Cela ne doit pas nous désespérer mais nous ne pouvons nier la réalité que, par-delà leurs divisions, les communistes, et les socialistes, et les anarcho-trotskystes, et les écologistes révolutionnaires, et les islamo-libéraux libertaires constituent en effet une majorité électorale favorable à cette subversion dans l’utopie du meilleur des mondes totalitaire.

Et cela, bien sûr, sans oublier la marée montante de l’islamisme.


Éléments nouveaux

·       Laurent Wauquiez a donc démissionné de sa présidence des Républicains. L’intérim va être assuré par Jean Léonetti. Le temps certainement pour ce spécialiste de la fin de vie sans alimentation ni hydratation de s’occuper de l’euthanasie du parti. Celle-là nous laissera indifférents.

·       Marion Maréchal (jadis Le Pen) a fait hier un grand retour médiatique dont son grand-père s’est chaudement réjoui. Pas sûr que sa conception d’une stratégie d’alliance pour les présidentielles rejoigne celle de sa tante ! Mais ce n’est que son idée et cela ne signifie pas encore qu’elle sera candidate.

Quoi qu’il en soit, on imagine aisément que la paix de la famille puisse être quelque peu perturbée…