On
ne peut que s’en réjouir : une vague d’indignation n’a cessé de monter
face à la dernière indécence macronienne.
Le
président de la République n’a donc pas hésité à aller accueillir des otages
libérés, zigotos irresponsables, bobos friqués en voyage de « noces »,
pour lesquels ont donné leur vie les héroïques sous-officiers du commando
Hubert : Alain Bertoncello et Cédric de Pierrepont. Tués par obéissance à
l’ordre de libérer coûte que coûte ces otages sans utiliser leurs armes afin de
ne pas risquer de les atteindre. Irresponsabilité ayant entrainé d’abord l’assassinat
de leur malheureux guide africain.
Les
deux charlots, pas du genre islamophobe, ne croyant à l’évidence pas au danger des
terroristes islamistes, avaient donc décidé de s’en aller convoler en tendre
safari dans une zone pourtant signalée comme dangereuse par le Quai d’Orsay. À
leurs risques et périls.
Mais
ce ne sont pas ces débiles qui ont perdu la vie mais leur guide et deux
admirables soldats de la fine fleur de l’élite de notre armée.
Tant
mieux pour le couple et aussi pour les deux jeunes femmes prises également en
otages par les terroristes jihâdistes. Mais après une telle légèreté coupable
de ces touristes, comment accepter qu’ils aient bénéficié d’un retour immédiat
en France par avion spécial ? Et d’un accueil à Villacoublay par le
président de la République en personne ? Comme si ces otages étaient des
héros ! Il n’y a vraiment qu’en France que l’on a droit à pareille
palinodie !
Et
que dire de cet entretien, ce dimanche matin sur France-Info, alors que nous
allions à la messe à Toulouse, avec un psychiatre gravement interrogé pour
savoir la plausibilité d’un traumatisme psychique des deux conjoints et le
temps qu’il leur faudrait pour le surmonter. Émouvante inquiétude de la
tendresse médiatique pour certains.
Il
y a des moments où la rage vous assaille. Pendant ce temps, Élisabeth et moi,
nous pensions, comme vous sans doute, si vous étiez par hasard à l’écoute, aux
familles et aux compagnons d’armes d’Alain Bertoncello et Cédric de Pierrepont.
Et aussi au guide africain massacré.
Mais
pour ce qui est de la paire des safaristes, non vraiment, nous ne sommes pour
eux dans aucune communion d’inquiétude. Le bon docteur Macron, à n’en pas
douter, les aura bien apaisé.