lundi 13 mai 2019

Macron : une fois de plus, quelle indécence !


On ne peut que s’en réjouir : une vague d’indignation n’a cessé de monter face à la dernière indécence macronienne.

Le président de la République n’a donc pas hésité à aller accueillir des otages libérés, zigotos irresponsables, bobos friqués en voyage de « noces », pour lesquels ont donné leur vie les héroïques sous-officiers du commando Hubert : Alain Bertoncello et Cédric de Pierrepont. Tués par obéissance à l’ordre de libérer coûte que coûte ces otages sans utiliser leurs armes afin de ne pas risquer de les atteindre. Irresponsabilité ayant entrainé d’abord l’assassinat de leur malheureux guide africain.

Les deux charlots, pas du genre islamophobe, ne croyant à l’évidence pas au danger des terroristes islamistes, avaient donc décidé de s’en aller convoler en tendre safari dans une zone pourtant signalée comme dangereuse par le Quai d’Orsay. À leurs risques et périls.

Mais ce ne sont pas ces débiles qui ont perdu la vie mais leur guide et deux admirables soldats de la fine fleur de l’élite de notre armée.

Tant mieux pour le couple et aussi pour les deux jeunes femmes prises également en otages par les terroristes jihâdistes. Mais après une telle légèreté coupable de ces touristes, comment accepter qu’ils aient bénéficié d’un retour immédiat en France par avion spécial ? Et d’un accueil à Villacoublay par le président de la République en personne ? Comme si ces otages étaient des héros ! Il n’y a vraiment qu’en France que l’on a droit à pareille palinodie !

Et que dire de cet entretien, ce dimanche matin sur France-Info, alors que nous allions à la messe à Toulouse, avec un psychiatre gravement interrogé pour savoir la plausibilité d’un traumatisme psychique des deux conjoints et le temps qu’il leur faudrait pour le surmonter. Émouvante inquiétude de la tendresse médiatique pour certains.

Il y a des moments où la rage vous assaille. Pendant ce temps, Élisabeth et moi, nous pensions, comme vous sans doute, si vous étiez par hasard à l’écoute, aux familles et aux compagnons d’armes d’Alain Bertoncello et Cédric de Pierrepont. Et aussi au guide africain massacré.

Mais pour ce qui est de la paire des safaristes, non vraiment, nous ne sommes pour eux dans aucune communion d’inquiétude. Le bon docteur Macron, à n’en pas douter, les aura bien apaisé.