Les
fanatiques de l’idéologie de la culture de mort font même qu’elle l’emporte
sur le respect des traités onusiens ! Avec le feu vert de madame Buzyn,
la ministre de la Santé (et de la suppression des vies), le docteur Sanchez du
C.H.U. de Reims a ainsi annoncé la condamnation à mort de Vincent Lambert pour
la semaine du 20 mai.
Comme
il s’agit d’une mise à mort par non hydratation (c’est-à-dire par la soif), il
n’a évidemment pu préciser ni le jour ni l’heure. Cette manière de mettre fin à
une vie le dispense évidemment de procéder lui-même à l’acte de mort.
Ainsi,
au moment où est libéré le docteur Jean-Claude Roman, assassin de sa femme, de
ses enfants, de ses parents, qui lui n’a pas été condamné à mort, c’est la vie
de Vincent que l’on veut à tout prix supprimer, auquel on a refusé pendant des
années les soins salvateurs d’unités médicales spécialisées prêtes à l’accueillir.
On
sait bien sûr que dans cette tragédie, n’est évidemment pas seulement en jeu la
vie de Vincent Lambert. Si l’inique décision de le tuer finissait par l’emporter
après les derniers recours que mettent en œuvre les admirables
avocats des parents de Vincent, Jean Paillot et Jérôme Triomphe, on sait en effet
que ce serait la voie ouverte pour une extension légale des actes d’euthanasie
déjà par trop pratiqués.
Ainsi
le totalitarisme nazi n’aura-t-il pas été le seul à utiliser des « médecins
de la mort » dans ses camps d’extermination. Si, fort heureusement, le nazisme
n’est plus, la barbarie du « meilleur des mondes » ne cesse hélas de
progresser.
Et pour la suppression des vies innocentes sociétalement planifiée, elle ne manque pas de trop nombreux nouveaux médecins de la mort.